Le rien n’engendre rien. Mais qu’engendre le quelque chose ? Avez-vous vu ce qui s’est passé ? Les détentions de la Fed ont dépassé les 2 000 milliards de dollars pour la première fois de l’histoire. Il a fallu 95 années pour faire passer les positions de la Fed à 600 milliards de dollars. Ensuite, en trois ans, elle a ajouté 1 400 milliards supplémentaires
obligations US
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Epargne
Wall Street marche sur la tête : bien joué, cela évite les ampoules… mais pas les bulles !
par Philippe Béchade 15 décembre 2010Malgré des rendements qui ont bondi de 50 points de base en 15 jours, Wall Street vole de record en record. Les mécanismes boursiers semblent fonctionner à l’envers depuis que la Fed a laissé entrevoir la mise en place d’un "QE2". La proximité de la journée des "Quatre sorcières" induit une accélération des opérations de window dressing et donc une hausse artificielle des cours. Pourquoi renoncer au plaisir de faire grimper tous les sous-jacents qui servent de base de calcul aux bonus de fin d’année puisqu’aucun règlement ne l’interdit
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Epargne
On nous refait le coup du trompe-l’oeil au fond de l’impasse !
par Philippe Béchade 14 décembre 2010Qu’est-ce qui justifie une hausse de 1% à Paris un jour comme ce lundi, sans statistiques, sans actualité majeure ce week-end… et surtout sans volumes ? La réponse est probablement très proche de celle apportée à la hausse de Wall Street : ça monte parce que cela arrange tout le monde… et tant mieux si ça ne nécessite pas de mobiliser des tonnes de capitaux
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Eh bien, il se pourrait que le marché obligataire soit finalement en train de céder. "Les gens se retirent, choqués par la vitesse de la hausse des rendements", déclare un "stratégiste" cité dans le Financial Times. Les acheteurs obligataires fuient la scène du crime de Bernanke. Le rendement du bon du Trésor US à 10 ans a atteint les 3,33% mercredi dernier… soit un point de pourcentage de plus que son plancher d’octobre
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En vérité, nous ne pensons pas que Ben Bernanke, lorsqu’il a lancé une nouvelle tournée d’argent facile il y a cinq semaines, s’attendait à cela. En effet, il nous a promis des taux d’intérêt long terme plus bas. Mais il y a quelques jours, le T-Bond à 10 ans a atteint son plus haut niveau depuis plus de six mois
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Epargne
Des taux qui demeurent éternellement bas durant… 24 heures !
par Philippe Béchade 8 décembre 2010Les marchés obligataires US ont enregistré une de leur pire correction de l’année 2010 avec un rendement du T-Bond à 10 ans qui bondit de 23 points — passant de 2,94% à 3,17%. De son côté, le 30 ans s’envole de 4,25% vers 4,425%. Il s’est clairement produit une rupture sur le front des bons du Trésor US
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Beaucoup de fonds d’obligations municipales ont été humiliés ce mois-ci. Ils ont un peu récupéré hier mais pas assez pour retrouver leur ancienne arrogance. En fait, lundi a été la pire journée pour les obligations municipales américaines depuis la Panique de 2008, le taux de dettes AAA à 10 ans bondissant de 2,75% à 2,93%. Cela a incité plusieurs émetteurs à suspendre leurs nouveaux plans de financement
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Selon les commentateurs financiers sur la période actuelle, le Président de la Réserve Fédérale Ben Bernanke est soit un génie soit un crétin. Mais votre correspondant californien propose une perspective légèrement différente : selon lui, Bernanke est un génie… qui a adopté un comportement crétin. Il est "un peu trop malin", comme on dit
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Epargne
Jusqu’où ira l’humiliation des Etats-Unis par la Chine ?
par Philippe Béchade 17 novembre 2010Le climat d’incertitude en Europe redonne mécaniquement au dollar un statut de valeur refuge qu’il avait perdu depuis fin août. Wall Street s’en serait bien passé… mais les indices américains ont vraiment tardé à réagir. Il a fallu qu’un second catalyseur entre en action et agisse de façon moins mécanique et beaucoup plus viscérale. En effet, la Chine ne se gène plus pour humilier les Etats-Unis
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Epargne
Fossoyeurs de devises contre Bisounours à lunettes roses
par Philippe Béchade 7 octobre 2010La croissance américaine tend vers zéro d’ici la fin de l’année. C’est tout du moins ce que suggère un rendement de 1,17% sur les taux à cinq ans aux Etats-Unis — plus faible encore que celui observé au plus fort de la crise en décembre 2008 (1,25%). Wall Street fait cependant comme si les profits des entreprises allaient s’envoler au cours des prochains mois… quand bien même les ventes stagneraient tandis que les marges ont recommencé à se contracter au milieu de l’été
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Epargne
Attendez-vous à un mois long et éprouvant pour les actions
par Addison Wiggin 6 octobre 2010C’était vraiment sympa… Le meilleur mois de septembre depuis 1939 pour les indices larges. Hélas, "le rally de septembre montre des signes de fatigue", constate Dan Amoss, rédacteur de la lettre Strategic Short Report, alors nous que sommes dans la première semaine complète du mois d’octobre
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Nous nous rappelons avoir attendu que la bulle des dot.com éclate. Les gens pensaient que nous étions out. Nous étions à côté de la plaque, selon eux. Ils affirmaient que les nouvelles technologies avaient changé les règles du jeu pour toujours. Avant — c’est-à-dire dans le monde pré-Internet, qui était pour eux l’équivalent de l’époque où nos ancêtres marchaient à quatre pattes — la valeur des actions était limitée à ce qu’on pouvait ajouter par le biais de processus physiques
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Ni l’or ni les bons du Trésor US ne sont vraiment dans une bulle — pour l’instant. L’or est à peu près là où il devrait être ; il a environ la même valeur que celle qu’il avait ces 2 000 dernières années. Et les bons du Trésor ? Eh bien là, les choses se compliquent un peu. Mais voici une petite chose intéressante : il y a 30 ans, les obligations US à 30 ans vous rapportaient un rendement à deux chiffres. A présent, elles rapportent moins de la moitié. Et les prêts à court terme au gouvernement américain donnent un rendement quasiment sans chiffres du tout
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Vous pensez que nous avons été bien discret au sujet de l’or, ces derniers mois… En fait, n’avions-nous pas dit que selon nous, l’or enregistrerait très probablement un recul jusqu’à ce que le mouvement baissier des actions, des banques, des maisons et des autres actifs soit terminé ? Oui, nous avons effectivement dit quelque chose de ce genre. Et nous ne pouvons toujours pas trouver de bonne raison justifiant le contraire. Mais pour l’instant, ça ne se passe pas ainsi. L’or grimpe. Il semble prêt à atteindre de nouveaux records. Nous n’allons pas pinailler
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Le Wall Street Journal publiait un article intitulé : "la grande bulle obligataire américaine". Les auteurs s’inquiètent de ce que les obligations soient entrées dans une bulle semblable à celle des actions technologiques en 1999. Vous vous rappellerez qu’à l’époque, les investisseurs étaient si certains du potentiel des nouvelles technologies qu’ils étaient prêts à payer des prix astronomiques pour des "technos" écervelées. Bon nombre de ces entreprises n’avaient pas de plans réalistes, pas de revenus, pas d’employés, et aucun espoir de gagner de l’argent
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Notre question d’aujourd’hui, c’est pourquoi quiconque voudrait détenir des titres du Trésor US ? La réponse la plus évidente — tout en gardant à l’esprit qu’une conclusion simple n’est pas forcément la meilleure — peut être observée dans la "fuite vers la sécurité". La crainte d’une aggravation de la crise mondiale a poussé les investisseurs à chercher refuge dans la sauvegarde de la dette du gouvernement américain
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Nous étions d’avis — sans avoir fait de recherches sur le sujet — que Harley-Davidson avait probablement atteint son sommet. Nous pensions qu’il était temps de vendre l’action. Evidemment, les profits de l’entreprise ont grimpé en flèche. Pas à cause d’une augmentation des ventes ; comme le reste des entreprises américaines, Harley est en train d’apprendre à gagner plus d’argent sans vendre plus de marchandises
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La constitution de l’Illinois déclare que les bons obligataires sont les premières factures payées chaque mois — avant l’éducation, la justice, les retraites et le reste. Mais "pendant ce temps", déclare le P.D-G d’Allstate, Thomas Wilson, "la valeur de ces titres va baisser quand les gens vont réajuster le risque. Nous nous inquiétons plus pour la valeur du marché que de ne pas récupérer notre argent". Allstate (basé dans l’Illinois, peut-être sans ironie, d’ailleurs) a réduit ses détentions de "muni bonds" de 13% au cours des trois derniers trimestres. Un géant de l’assurance qui détient 20 milliards de dollars de "muni bonds" subit les mêmes risques, façon subprime, que ceux que nous avons listé dans la lettre d’information Apogee Advisory