Ben Bernanke est reconduit sans surprise pour un mandat de quatre ans… mais les avis furent loin d’être aussi unanimes que lors des quatre renouvellements de mandat consécutifs de son prédécesseur et mentor, Alan Greenspan. Le président de la Fed a obtenu 70 voix sur 100, contre 77 lors du premier tour de scrutin préliminaire au Congrès. Son "laisser-faire" avant la crise aurait dû le disqualifier pour un second mandat. Cependant, la discipline politique (les deux chefs des partis démocrate et républicain avait appelé à sa réélection) a fini par occulter la controverse… et le voici réélu
Nasdaq
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L’indice S&P 500 a enregistré un bénéfice total de moins 9% au cours des dix premières années du nouveau millénaire. Et on parle là de l’indice "fort". Le NASDAQ a chuté de 40% pendant ce même laps de temps. Mais les actions ne sont pas exactement synonymes de vitalité économique, évidemment. Et nous savons que le PIB des Etats-Unis a augmenté pendant cette décennie. Alors l’économie américaine n’est peut-être pas en aussi mauvaise posture que la Bourse le laisse supposer
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Il nous apparaît difficile de croire à la réédition à la virgule près d’un discours de Charles Evans datant du 13 novembre — nous avons pris le soin de comparer le contenu de son intervention télévisée ce lundi.
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Epargne
Super Noël contre les "Quatre sorcières" : le retour du vengeur aux rennes masqués
par Philippe Béchade 16 décembre 2009L’indice d’activité industrielle baptisé "Empire State", le baromètre régional de la Fed de New York enregistre au mois de décembre la plus forte chute en un mois de son histoire (-21 points). Il passe de 23,5 à seulement 2,55 : c’est le niveau qu’il affichait mi-juillet, alors que le Dow Jones plafonnait encore sous les 8 500 points. Le consensus tablait sur une stabilité vers 24, après 34,6 en octobre.
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Le Dow et le S&P ont aligné une septième séance de progression d’affilée… mais cela fait franchement petit joueur par rapport au Nasdaq qui a inscrit une dixième hausse consécutive. Cela signifie que les investisseurs respireraient de l’azote depuis 63 heures de cotations placées sous le régime univoque de la hausse. C’est évidemment impossible pour un organisme et un cerveau humain. Ces limites sont toutefois transcendées par la magie et la puissance des outils informatiques (logiciels de trading automatisés) qui systématisent les mouvements de hausse et parviennent à les étirer sur des laps de temps de plus en plus longs
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L’optimisme volontariste manifesté lors de la lecture des statistiques relatives au PIB américain s’est renforcé avec les commentaires économiques de la Fed en conclusion de sa réunion de politique monétaire. La contraction de l’activité ralentit. La récession aurait atteint son zénith en début d’année : cela permet à Wall Street de continuer à croire à un scénario de reprise qui débloquerait les indices américains
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José Manuel Barroso a exclu de priver Prague de la présidence de l’Union européenne ; cependant, Mirek Topolanek n’a plus de légitimité politique dans le cas où il continuerait d’assumer sa fonction, et ce à quelques jours de la visite de Barack Obama en République tchèque. Nous sommes convaincu que le président américain ne manquera pas d’interroger le ministre Mirek Topolanek sur les motifs qui l’ont conduit à déclarer mercredi que "le plan de relance de l’économie américaine, c’est le chemin qui mène à l’enfer".
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Les opérateurs européens se doutaient-ils de quelque chose ? Avaient-ils peur de revivre le même scénario que mardi soir à Wall Street ? Il peut apparaître assez surprenant que le CAC 40 ne soit pas parvenu à se maintenir au-dessus du seuil des 2 900 points : après tout, on a vu une progression de plus de 2,5% en moyenne des indices américains entre 14h45 et 17h30 environ, ainsi qu’une forte progression du volume des prêts immobiliers dévoilé mercredi matin aux Etats-Unis
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Wall Street a subi sa seconde plus sévère correction de l’année 2009 mais surtout la plus lourde de conséquence : le Dow Jones plonge de 3,8% à 7 552 points et pulvérise ainsi son plancher annuel 2009. L’indice phare rejoint ses plus bas absolus de l’année 2008, mais ce n’est pas le pire […] Tous les indices américains qui ont tenté de limiter la casse à une demi-heure de la clôture n’ont en fait repris de la hauteur que pour mieux rechuter
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Les entreprises japonaises licencient chaque jour par dizaines de milliers, de nombreux groupes diversifiés annoncent les premières pertes de leur histoire — ou tout du moins les premières depuis 15 ans. Dans ces conditions, le PIB japonais pourrait enregistrer une chute de 10% à 11,5% au dernier trimestre 2008. La croissance annuelle ressortira donc négative de 2%, voire pire
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Epargne
Une Amérique bientôt veuve du fordisme… et privée d'héritage ?
par Philippe Béchade 23 janvier 2009Paris n’est pas parvenu à préserver ses planchers de l’année 2008 : le diagnostic des opérateurs, dont les yeux sont rivés sur le CAC 40, est sans appel. Si le secteur du bâtiment entame sa (longue) traversée du désert, c’est l’enlisement complet pour les valeurs automobiles. Renault, Peugeot et Michelin abandonnent respectivement 7,3%, 7,2% et 4,6%. Le titre Peugeot fait l’objet de rumeurs d’alliance avec Fiat. Le groupe italien se serait recapitalisé
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La semaine qui s’achève a été caractérisée par la faiblesse des volumes échangés (2,6 milliards d’euros vendredi et moins de 2,8 milliards d’euros en moyenne sur les six premières séances de l’année) et par une consolidation somme toute modeste du marché parisien (-1,5%). Le bilan depuis le 1er janvier demeure donc positif de 2,5% : un contraste saisissant
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Epargne
L'an 2009 vient de commencer… et cela donne envie de ne pas continuer
par Philippe Béchade 23 décembre 2008Nombre de gérants de portefeuilles et de SICAV ont arrêté les comptes annuels vendredi dernier avec l’expiration des derniers contrats et options sur indices et actions du millésime 2008 — le pire depuis 77 ans avec une perte annuelle de 42%. Dans de telles conditions, la séance d’hier constituait en quelque sorte un galop d’essai pour l’année 2009
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Epargne
Paulson sur le parquet, la confiance de Wall Street au tapis
par Philippe Béchade 22 octobre 2008Ne nous y trompons pas : si Paris (+0,78%) est parvenu à inscrire une troisième séance de hausse consécutive — à l’arraché, et après avoir effectué une incursion en territoire négatif en fin d’après-midi — il ne s’agit aucunement de la traduction d’une quelconque forme d’optimisme, et encore moins d’une poursuite de la vague d’achat qui s’est enclenchée vendredi dernier…
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La "main invisible" s’est glissée, un certain 26 février 2007, dans un gant de plomb… et à l’image du champion de boxe écossais Adam Smith, elle s’avère incapable d’en ressortir toute seule. La candide Goldilocks n’était autre qu’une Calamity Jane en robe vichy ; cela a déclenché la fureur des ours qui, en représailles, saccagent Wall Street. La BCE, si fière dans son armure don quichottesque de pourfendeuse de l’instabilité monétaire, assiste impuissante à la chute de 16% de l’euro face au dollar depuis la mi-juillet
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Epargne
Magie noire ! L'or s'envole à l'approche des quatre sorcières !
par Philippe Béchade 18 septembre 2008Puisque rien de ce qui fait les gros titres de la presse et des journaux télévisés ne saurait vous surprendre, nous allons nous employer à tracer les contours du futur chaotique qui se dessine sur les marchés et nous demander si des opportunités ne mériteraient pas d’être saisies
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Epargne
Le budget américain est "Fannie" avec la nationalisation la plus chère de l'Histoire !
par Philippe Béchade 9 septembre 2008La nationalisation de Fannie Mae et Freddie Mac s’impose ni plus ni moins comme la plus massive de l’histoire du capitalisme : 5 000 milliards de dollars d’actifs sont concernés, et le Trésor américain s’engage sur le principe d’une recapitalisation à hauteur de 200 milliards de dollars "en cas de pépin". Cela équivaut à plus de 12 fois le coût final du sauvetage du Crédit Lyonnais et à 25 fois le "Kerviel" — une unité baroque qui représente environ huit milliards de dollars — pour situer ces montants qui défient notre imagination sur l’échelle du désastre financier
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Nous avions découvert jeudi dernier avec une certaine incrédulité la révision de 50% à la hausse du PIB américain (de 1,9% à 3,3%) au second trimestre 2008. Nous avions immédiatement supposé qu’il y avait un "loup" mais sans parvenir à en apporter la preuve formelle, faute d’éléments de comparaison à l’échelle continentale ou de données précises concernant la nature des correctifs apportées aux statistiques initiales made in USA