La hausse du cours du baril de brut s’était un peu ralentie en milieu d’après-midi mardi, tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Cependant, elle a repris de plus belle après l’intervention télévisée de Kadhafi : le WTI grimpait de 6%, à 95 $ sur le NYMEX vers 20h00, et vers 106 $ sur le Brent coté à Londres. Les Etats-Unis ont demandé à l’OPEP d’accroître sa production — l’organisation dispose pour cela de bonnes marges de manoeuvre. Toutefois, cela pourrait ne calmer que temporairement la nervosité des opérateurs
Nasdaq
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Epargne
Le ratio des 90% de séance de hausse battu en février ?
par Philippe Béchade 15 février 2011Allons, allons, approchez mesdames et messieurs, faites vos jeux, choisissez votre indice favori et tentez un pari, ça gagne à tous les coups. Allons, allons, mesdames et messieurs, misez quelques pièces d’argent, pas de perdants, que du retour sur investissement. Quoi, qu’entends-je à ma droite ? Un sceptique qui exige des preuves ! Ah, vous tombez bien, vous allez être édifié
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L’image qui me vient à l’esprit, c’est celle d’une salle d’enchères où quelques milliardaires font grimper la cote de Mondrian en se revendant les toiles entre eux. Pour s’assurer que les prix grimpent sans cesse, l’étude Bernanke & Kiew-Hitoo offre un crédit illimité et permanent à tous les enchérisseurs jusqu’en mai prochain, pourvu qu’ils s’engagent à ne revendre leur lot qu’une fois par mois, à des fonds de retraite triés sur le volet
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Auriez-vous pu deviner en voyant l’euphorie des indices boursiers que la Chine venait d’annoncer mardi midi un nouveau tour de vis monétaire pour bien commencer "l’Année du Lapin" ? C’était largement anticipé en cette période de Nouvel An chinois, affirment les économistes. Aucune conséquence fâcheuse sur la bulle immobilière n’est à redouter : on n’est pas aux Etats-Unis, que diable, les candidats au mirage immobilier se comptent par centaines de millions
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Beaucoup de chômeurs ont été rayés des listes en début d’année ; 44% d’entre eux appartiennent désormais à la catégorie "longue durée", un record absolu. En outre, de nombreux départs en préretraite ont été conclus pour fin décembre. En d’autres termes, l’embellie statistique de janvier doit tout à la fiction statistique et fort peu aux recrutements des entreprises privées et rien du tout au gouvernement qui a licencié 14 000 fonctionnaires
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En ce qui concerne le chômage réel, Wall Street se fie à une calculette en guimauve où certaines touches s’écrasent sous la pression sans qu’aucun chiffre n’apparaisse à l’écran. Les chômeurs en fin de droit, pfuitt, envolés ! Les demandeurs ayant renoncé à pointer toutes les semaines, plouf, plouf, comptés pour zéro ! La masse salariale qui n’augmente pas, c’est comme si on tapait sur "+/-"
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Nous ne sommes pas à 100% convaincu que Wall Street ait été soudain saisi d’effroi en visionnant les images d’Egypte. Nous ne voyons pas non plus en quoi les chiffres du jour peuvent avoir provoqué un brusque chute du moral des investisseurs. En revanche, un problème technique tout à fait inhabituel affectait le Nasdaq à l’ouverture
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Au cours des six derniers mois, les initiés des grandes capitalisations américaines ont vendu 120 millions d’actions, tout en en achetant 38 000. Soit 3 177 fois moins… une asymétrie qui n’a jamais été aussi grande. Surtout, elle semble révélatrice de la solidité de la soi-disant reprise actuelle
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Si Paris a fait pâle figure avec ses +1,6%, l’Euro-Stoxx 50 a bondi de 2,8% dans le sillage de Madrid. La place espagnole s’est envolée de 4,5% après l’annonce de nouvelles mesures d’austérité et la vente d’actifs appartenant au secteur public. Mais la bourse qui semble continuer de défier la gravité, c’est Francfort. Avec un score de +2,65% mercredi, le DAX 30 gagne 0,6% en cinq séances
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Le Nasdaq a commis lundi soir un irréparable faux pas ! L’indice a perdu 0,1%, mettant un terme à une série gagnante de huit séances consécutives, qui succédait à une autre série de… 8 séances consécutives de hausse (du 4 au 18 octobre). Et cette dernière faisait écho à une autre série de neuf séances consécutives de hausse, du 10 au 20 septembre. Pour compenser cet impensable accroc, le S&P a grimpé symétriquement de 0,1% : ouf, la tendance haussière était sauvée
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Epargne
Et si Pékin décidait de vider le bain de mousse spéculative ?
par Philippe Béchade 20 octobre 2010Même les manipulations indicielles les mieux ficelées peuvent mal tourner lorsque l’impensable se produit. En l’occurrence, il s’agit d’un relèvement de 0,25% des taux d’intérêt en Chine. Cette annonce est survenue en pleine nuit depuis Pékin, quelques heures seulement après que l’indice SSE de Shanghai se soit hissé au-dessus de la barre symbolique des 3 000 points
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Epargne
L'ignorance, c'est la force, la liberté, c'est l'esclavage
par Philippe Béchade 22 septembre 2010Pour que la Réserve fédérale agisse, il faut précisément que le tableau économique soit le plus sombre possible. Il ne l’est manifestement pas encore assez puisque la Fed n’a donné aucun indice sur le fruit de ses réflexions concernant de nouvelles mesures de soutien. Comme dans le 1984 d’Orwell, nous assistons à un renversement du sens. "L’ignorance, c’est la force", "la liberté, c’est l’esclavage", "le pire, c’est le meilleur", "la récession, c’est la prospérité"
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Epargne
Quand le QE remplace le QI, attendez-vous à un gros couac !
par Philippe Béchade 21 septembre 2010L’évolution du CAC 40 illustre à merveille le comportement totalement moutonnier du marché. L’indice national n’affichait guère plus de 0,4% de hausse à l’ouverture des marchés américains, mais il a ensuite explosé de +1,8%, à 3 788 points, sa meilleure clôture depuis le tout début du mois de mai dernier. Il a ainsi effacé en moins d’une heure de cotation l’intégralité du terrain perdu au cours des trois séances précédentes, sans que quiconque puisse citer le moindre fait d’actualité justifiant ce prodige
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Une véritable clameur d’euphorie s’est élevée mercredi soir pour saluer le coup de cloche final à Wall Street alors que le S&P et le Nasdaq s’envolaient de 3%, la plus forte hausse observée depuis le 10 mai dernier. Ne soyons pas naïfs, cette deuxième plus forte hausse de l’année 2010 a été parfaitement orchestrée. Les indices américains affichaient déjà +2% en préouverture, au motif que l’Australie (premier fournisseur de matières premières à la Chine) avait enregistré une hausse de 1,2% de son PIB au deuxième trimestre 2010 (au lieu de +0,9% anticipé)… Un score qui reste encore très éloigné de celui de l’Inde qui caracole désormais à +8,8% en rythme annuel
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Après avoir manqué de peu l’inscription d’une huitième séance de repli consécutive la veille, alors que les opérateurs ne semblaient ne rien discerner qui puisse les sortir de leur déprime, il a suffi que la banque State Street révise ses estimations de résultats du deuxième trimestre à la hausse pour que Wall Street explose de +3%. Si le Dow Jones prend "seulement" 2,8%, la barre symbolique des 10 000 points est refranchie — et 28 titres sur 30 terminent dans le vert. Plus volatil, le Nasdaq s’envole de 3,15% (+65 points à 2 160 points) avec un ratio hausses/baisses de 95/5
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Epargne
Connaissez-vous Bob Parker ? (non, ce n’est pas l’auteur de Oui-Oui fait de la bourse)
par Philippe Béchade 15 avril 2010Oubliez ce que vous savez du rebond poussif de l’économie, que Ben Bernanke ou le FMI sont les premiers à nous rappeler chaque semaine. Répétez 100 fois l’incantation "la tendance est haussière" et vous gagnerez 100% ! Cette affirmation n’est pas aussi stupide qu’elle en a l’air puisqu’elle est tirée d’une situation bien réelle. Elle soulève toutefois pas mal de questions… Est-ce que le Nasdaq — qui tutoie à présent les 2 500 points — peut viser 100% de gain en 13 mois et demi ?
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Epargne
Pourquoi le Nasdaq s’arrêterait-il à +94% en 55 semaines ?
par Philippe Béchade 12 avril 2010Fitch annonçait vendredi après-midi une dégradation de deux crans (à BBB-, soit "junk bond") de la notation de la dette souveraine grecque. Qu’à cela ne tienne : la réaction des marchés s’est rapidement traduite par une bouffée d’euphorie. La Grèce semble foncer droit dans le mur avec une cure d’austérité qui va plonger le pays dans la récession pour plusieurs années
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Ben Bernanke est reconduit sans surprise pour un mandat de quatre ans… mais les avis furent loin d’être aussi unanimes que lors des quatre renouvellements de mandat consécutifs de son prédécesseur et mentor, Alan Greenspan. Le président de la Fed a obtenu 70 voix sur 100, contre 77 lors du premier tour de scrutin préliminaire au Congrès. Son "laisser-faire" avant la crise aurait dû le disqualifier pour un second mandat. Cependant, la discipline politique (les deux chefs des partis démocrate et républicain avait appelé à sa réélection) a fini par occulter la controverse… et le voici réélu