L’augmentation actuelle de la demande d’or est remarquable. Elle se produit durant une période de vigueur relative pour le dollar, alors que les investissements dans d’autres sortes de matières premières se sont quasiment effondrés. D’un autre côté, le déclin d’autres matières premières a nourri l’augmentation des cours de l’or, ainsi que celle des cours de l’argent-métal
minières
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Quand il a lancé la version américaine de la Chronique Agora, en 1999, Bill Bonner, conseillait d’acheter de l’or. Bill l’avait même surnommé "la Transaction de la Décennie". Nous avons également publié un nombre incalculable de chroniques sur l’or écrites par le Mogambo Guru, qui n’a jamais été subtil dans ses paroles. "Achetez ce maudit or", disait le Mogambo. "Ou si vous n’achetez pas d’or, achetez de l’argent."
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Même pendant la crise, les Chinois continuent de voir loin. Les voilà en train de ramasser des minières à la pelle. Après l’affaire Rio Tinto/Chinalco, écoutez l’histoire de Fortescue. Voilà qui en dit long sur la sécurisation de ses approvisionnements par la Chine, et ses conséquences sur les mines étrangères
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L’or devrait revenir vers les 900 $ – 950 $ l’once. Les raisons de cet optimisme ? Pour le GFMS, le rebond du dollar ne devrait être que temporaire car on doit s’attendre à une hausse du chômage américain, à une baisse de la confiance dans le dollar, la dette américaine ne cessant de s’accroître dramatiquement. Mais surtout, les investisseurs ont pris conscience qu’un rapprochement de taux d’intérêt entre les Etats-Unis et l’Europe n’était pas pour tout de suite tant les contraintes pèsent lourd… Or si le dollar faiblit à nouveau, cela soutiendra l’or qui lui est inversement corrélé
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En général, les braquages de banques fonctionnent différemment. Un gang armé et masqué fait irruption dans la banque, tire quelques coups de feu, ordonne à tout le monde de s’allonger par terre, et demande aux guichetiers de remplir les sacs de toiles avec l’oseille. C’est simple. -Ce n’est pourtant pas de cette façon que cela fonctionne dans les banques centrales modernes. Aujourd’hui, c’est comme si Hank Paulson pointait son gros bazooka sur Wall Street et lui demandait d’ouvrir son portefeuille pour qu’il puisse le remplir avec l’argent d’autres personnes
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L’envolée des cours depuis deux ans a suscité des convoitises : on a vu émerger en 2007 une série de nouveaux produits financiers sur le marché de l’uranium. En mai dernier, le NYMEX de New York, en partenariat avec Ux Consulting, a ainsi lancé les premiers contrats de futures uranium, cotés en équivalent U3O8 pour une quantité minimum de 250 livres
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Le prix du combustible nucléaire tient pour les trois quarts dans son enrichissement : divisez-le par quatre pour obtenir le prix maximum au sortir de la mine. Malgré cela, l’augmentation des cours du yellowcake offre nombre d’opportunités aux extracteurs
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Malheureusement, la plupart des entreprises minières junior ne sont constituées que de quelques arpents de terre inexplorés, accompagnés de nombreux articles de presse vantards. Ces entreprises ressemblent à s’y méprendre à la célèbre description qu’avait faite Marc Twain des mines d’or : "un trou dans le sol avec un menteur à l’entrée"
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Epargne
Le Future Uranium du Nymex a-t-il fait imploser le marche de l'uranium ? (2)
par Isabelle Mouilleseaux 9 octobre 2007Je vous livre mon opinion personnelle : je pense que l’uranium est un secteur stratégique (je vous en ai déjà beaucoup parlé), le nucléaire étant une énergie alternative viable au pétrole. Pourquoi pensez-vous que les centrales nucléaires poussent comme des champignons partout sur le globe ? Nous sommes en outre dans un marché déficitaire, qui devrait le rester au moins jusqu’en 2009. Au-delà, l’offre va commencer à s’accroître. C’est un fait. Mais la demande aussi ! Et je pense donc sincèrement que nous sommes dans un long trend haussier (commencé en 2004) qui devrait se terminer vers 2013. Jusque là, le marché devrait rester tendu.
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Epargne
Le Future Uranium du Nymex a-t-il fait imploser le marché de l'uranium ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 8 octobre 2007L’uranium s’inscrit depuis 2004 dans une tendance haussière longue. A cette date, il cotait environ 10 $ la livre. Trois ans après, en janvier dernier, l’uranium cotait environ 60 $ la livre. Beau parcours haussier, très progressif, et soutenu par de vrais fondamentaux. Mais à partir d’avril-mai dernier, le cours de l’uranium qui cotait jusque-là 80 $, s’envole à 135 $ en moins de deux mois. L’accélération est soudaine, très forte et tranche avec le rythme de progression jusque-là observé.