L’heure de vérité approche, et il faudra être patient et résolu pour affronter les dures réalités économiques et sociales du moment. Transformer une entreprise demande déjà beaucoup d’efforts, alors pensez quand il s’agit d’un pays ! La masse silencieuse risque de ne plus le rester. A force de l’accabler, elle finit par donner de la voix et cela risque de s’entendre. C’est dans les semaines et les mois qui viennent que nous allons mesurer le degré de sagesse ou d’inconséquence de nos concitoyens et des hauts responsables.
matières premières
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Quel charivari dans le landerneau économique et social ! Vous ne lisez que des manchettes alarmistes en une des journaux — traditionnels comme financiers, d’ailleurs. Il faut reconnaître qu’aujourd’hui la situation générale, et économique en particulier, suscite plus d’inquiétudes que d’espérances. La hausse de l’euro fait entrer en transes pas mal de gens, d’entreprises, d’exportateurs… et même la BCE, qui trouve à présent que notre monnaie prend un peu trop d’aise.
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L’or n’est pas un investissement, ce qui est peut-être la meilleure raison d’en détenir. L’or est un anti-investissement. Baptisé "diversificateur" numéro un par les analystes sérieux et les gestionnaires de patrimoine intelligents, l’or est clairement différent des trois classes d’actifs détenues par la plupart des investisseurs individuels.
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"Les Etats-Unis ont un dollar fort pour objectif", déclarait Henry Paulson, secrétaire au Trésor US, en Inde cette semaine. A quoi pensait-il ? Peut-être parlait-il avec le sourire… de sorte que l’audience puisse prendre cela comme une plaisanterie. Mais la presse ne rapporte pas le moindre éclat de rire.
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La Fed a baissé son taux d’un quart de point ; cette décision attendue a tout de même été assez surprenante pour faire grimper le pétrole au-delà des 94 $ le baril et l’or à près de 800 $. Alors que la masse de dollars augmente, le prix des choses libellées en dollars augmente aussi. Il est plus facile d’imprimer des billets que d’extraire de l’or ou du pétrole.
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En matière de géothermie, la référence planétaire en ce moment, c’est la République d’Islande. Cette grande île proche du Pôle Nord est composée en majeure partie de lave basaltique dense. L’Islande est "à cheval" sur la faille Atlantique, ce qui donne au pays un accès quasi-direct à l’énergie contenue dans l’enveloppe de notre planète. Et la taille de cette réserve est presque impossible à mesurer. L’Islande est ainsi à la pointe en termes d’exploitation des ressources géothermiques locales.
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"La question n’est pas de savoir quand nous atteindrons les 100 $, mais à quelle vitesse", déclarait Nauman Barakat à Bloomberg. Barakat, senior vice-président des futures sur l’énergie chez Macquarie Futures USA Inc., ne parlait pas du cours de l’action Macquarie Bank… mais bien du pétrole. "On ne trouve aucun facteur baissier sur le marché actuellement". – Aucun ? Eh bien, ce ne sont pas de bonnes nouvelles. Lorsque tout le monde est du même côté d’une transaction… ça devient vite bondé.
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"Permettez-moi de souligner l’ironie de la situation", a déclaré Guido Mantegna, ministre des finances brésilien, aux journalistes lors d’un récent pow-wow mondial… "Des pays qui étaient des références en termes de bonne gouvernance, de modèles et de codes pour le système financier" sont désormais des nations où les problèmes menacent de couler la prospérité mondiale. Mais qui donc pouvait-il avoir en tête ? Pas les Etats-Unis, tout de même… le pays qui, depuis 20 ans, pointe un doigt réprobateur sur toutes les économies boiteuses de la planète ?
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Les deux stars de la semaine écoulée sont cousines. Elles sont toutes deux en quantité limitée… elles sont toutes deux tirées des entrailles de la terre… elles sont toutes deux insensibles aux manipulations des gouvernements et des autorités financières et boursières… et comme par hasard, en ce moment, elles battent toutes deux record après record. Je ne vais pas insulter votre intelligence plus longtemps, cher lecteur, puisque vous avez bien entendu deviné que je veux parler de l’or — le noir et le jaune !
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Si vous cherchez des signes d’une crise du crédit, regardez le cours de la valeur BHP Billiton. Les problèmes du subprime font peut-être moins les gros titres en ce moment, mais la hausse des cours des actions du secteur des matières première est directement liée à la série d’événements rendus publics en août dernier. Ou, comme l’écrivait Ambrose Evans Pritchard, le credit crunch s’est transformé en dollar crunch. Et dans le crunch en question, les actifs "tangibles" sont à l’achat, tandis que les actifs financiers sont à la vente. C’est en tout cas une manière d’interpréter les propos de Pritchard — mais voyez plutôt, et faites-vous votre propre opinion
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Si l’on se projette dans l’avenir, le pétrole et le gaz naturel dans le sol — qu’il s’agisse de réserves prouvées et réalistes ou de ressources exploitables — sont de plus en plus précieux. Cela signifie également que les entreprises pétrolières qui maîtrisent la technologie et les compétences opérationnelles pour créer des systèmes technologiques permettant d’extraire des hydrocarbures sont elles aussi de plus en plus précieuses.