Warren Buffett est né en 1930. Il doit donc se souvenir des Etats-Unis lorsqu’ils étaient encore en pleine croissance, et authentiquement prospères. "J’aime bien 1929", déclarait-il il y a quelques mois de ça. "J’ai été conçu cette année-là, et j’ai toujours entretenu d’agréables sentiments envers le krach". A présent qu’il est l’homme le plus riche au monde, Buffett est venu en Europe pour chercher de meilleurs investissements
marchés émergents
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L’or baisse. Les actions grimpent. Le lecteur remarquera que ces tendances vont dans la direction opposée à celle que nous pensions les voir prendre. Depuis le début de la décennie, nous achetons l’or et nous vendons les actions. Nous ne modifierons pas notre tactique avant la fin de la décennie — sauf si nous perdons tout notre argent ou si nous trouvons une raison convaincante de changer
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Vous aurez remarqué, cher lecteur, que les marchés émergents ont été mis à mal. Shanghai traversait une bulle — comme nous l’avions signalé il y a un an de ça ; le marché a baissé de 50%. Le Vietnam a perdu 53%. De nombreux autres ont souffert — même si le marché latino-américain a bien tenu
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J.P. Morgan a rédigé une note déconcertante pour ses clients positionnés sur les matières premières. Entre autres, il prétend que "le statut de refuge de ce secteur a, de façon ironique, augmenté son profil de risque en faisant de sa performance relative un produit dérivé des conditions du marché financier". Depuis quand les valeurs du secteur des matières premières sont-elles un refuge ? En ont-elles jamais été un ?
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Un lecteur australien nous écrit : – "Cela fait longtemps que vous parlez de votre ‘Transaction de la décennie’, qui consiste à acheter de l’or. Faut-il que nous en entendions encore parler jusqu’à la fin de la décennie en question ? Je lis votre chronique parce que je vous trouve irrévérencieux et contrariens. Mais maintenant que l’or est largement vanté un peu partout, ne serait-il pas temps d’aller voir ce qui se passe ailleurs ?". Oui, c’est vrai. Vous n’avez pas tort. Nous y avons beaucoup réfléchi dernièrement — et voici notre réponse
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Les économies occidentales entrent de toute évidence dans une période plus difficile. Lorsque la dernière grande bulle a éclaté — dans l’immobilier et le secteur financier — cela a semblé mettre un coup d’arrêt à l’économie tout entière. Les consommateurs ont moins à dépenser… et aucun moyen évident de gagner plus. Le secteur de la finance prête moins volontiers. Même si la Fed ouvre les robinets, essayant de rendre l’argent plus facile à obtenir, les banques freinent des quatre fers. Elles ont peur de prêter
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En dépit de toutes les mauvaises nouvelles, la Semaine Infernale n’a pas été si terrible. C’est plutôt comme le Purgatoire… les limbes… ou un foyer de réinsertion au sortir de prison. Les journaux parlent d’une crise financière mondiale — mais jusqu’à présent, les effets de cette crise sont extrêmement limités. L’OCDE rapporte qu’au niveau mondial, le chômage n’est que 0,3% plus élevé qu’il y a un an — le même chiffre que pour le chômage américain durant la même période
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Jusqu’à quel point les marchés mondiaux peuvent-ils s’enlaidir avant de retrouver leur beauté originelle ? Sur ce point, vos idées sont aussi bonnes que les nôtres — probablement meilleures, en fait. Mais dans la mesure où les suppositions sont… eh bien, vous savez comment elles sont… nous vous offrons une supposition : avant de s’améliorer, les choses vont s’aggraver
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Et la croissance ? Pouvez vous l’acheter à bas prix ? Ou à un prix raisonnable ? Quels sont les secteurs ou les industries qui vont croître le plus dans les années à venir ? L’année 2008 ne sera peut-être pas très différente de 2007 si on se pose ce genre de questions
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"Monsieur ! Monsieur ! Prenez garde : la mer monte !" – "La quoi ? (voix ensommeillée)… bof, peu importe : j’achète !" ** Cette anecdote humoristique bien connue, avec sa dernière réplique surréaliste, la légende l’attribue à un membre illustre de la famille Rockefeller assoupi sous un cocotier aux Bahamas durant un jour de grande marée. Elle reflète assez bien l’état d’esprit des gérants de hedge funds (ou d’autres véhicules d’épargne collective) tel qu’il ressort des interviews collectées ces derniers jours.
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"Cet endroit va connaître un boom, je peux le sentir", a déclaré notre vieil ami Doug Casey lors du dîner hier soir. "Cet endroit", c’est l’Argentine. Nous dînions au Puerto Madero — un quartier de Buenos Aires où les quais et les hangars, au bord de l’eau, ont été rénovés pour devenir des restaurants et des lofts luxueux. Nous avons regardé de l’autre côté de l’eau, où nous apercevions les néons de diverses grandes entreprises… et les immeubles de verre et d’acier qui abritent leurs bureaux.
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Dans les valeurs américaines — multipliées par 13, environ. Dans les marchés émergents — qui ont grimpé un peu plus. Et dans l’or — passé de 41 $ à plus de 740 $ — une augmentation de près de 18 fois — même si il faut reconnaître qu’il y a eu de longues périodes durant lesquelles le métal jaune baissait en termes de dollars. Mais l’or n’est pas vraiment un investissement. Il ne fait que mesurer le rythme du déclin du billet vert. Ces 36 dernières années, le fait de simplement parier contre le dollar a permis de dépasser toutes les autres grandes catégories d’investissements.
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Si vous avez suivi les calculs, vous aurez réalisé qu’environ 62% des actifs de BIP seront constitués de lignes de transmission, et 38% de forêts. Cela permet également de jouer l’Amérique du Sud, en quelque sorte, avec 48% de la valeur en Amérique du Sud et 52% en Amérique du Nord. Les actifs hydro-électriques (c’est-à-dire les barrages) resteront propriété de Brookfield Asset Management (BAM). Dans le futur, BIP sera le "véhicule" qu’utilisera Bruce Flatt, PDG de BAM, pour tous ses nouveaux investissements dans les infrastructures — comme les autoroutes, les pipe-lines, les ports, les lignes ferroviaires, les aéroports, les équipements pour l’eau et ainsi de suite.
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En tant qu’investissements, les valeurs de l’infrastructure offrent un flux de revenus durable et de long terme, comme des arbres qui ne manquent jamais de porter leurs fruits. Les valeurs de ce secteur possèdent un certain nombre de caractéristiques extrêmement attrayantes : en général (pas toujours), elles ne requièrent qu’un minimum d’investissement en continu. Elles sont difficiles à mettre en place, ce qui limite la concurrence potentielle. Leur valeur s’apprécie souvent au cours du temps, fournissant une protection intéressante contre l’inflation.