Un titre prémonitoire et dont nous vous accordions la primeur dès mardi midi… avant que l’actualité ne rattrape notre démonstration. Nous avions en effet décidé d’illustrer — avec quelques chiffres proprement vertigineux — l’absurdité et les dangers d’une politique monétaire laxiste d’une part et l’absurdité encore plus grande d’une stratégie inverse. Surtout lorsque le sort de la sphère économique mondiale dépend à l’évidence de la première et n’attribue qu’un succès d’estime à la seconde
marché baissier
-
-
Epargne
Sommes-nous entrés dans un grand marché baissier ? (2)
par Isabelle Mouilleseaux 25 janvier 2008Pour l’instant, on estime les pertes potentielles pour les investisseurs et emprunteurs à quelque 200 milliards — pour l’instant… Mais l’histoire de rehausseurs de crédit ne fait que commencer. Et rappelez-vous : lorsque la crise du subprime a commencé il y a quelques mois, tout le monde était très serein… les choses ont depuis beaucoup évolué ! Accrochez vos ceintures, on n’a pas fini d’en parler
-
Epargne
Sommes-nous entrés dans un grand marché baissier ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 24 janvier 2008Ce qui s’est passé lundi sur les marchés actions est historique ! Paris, Tokyo, Bombay, Shanghai, Frankfurt, Londres — toutes les bourses ont décroché violemment, pas une n’a résisté. Rien qu’à Paris, 65 milliards d’euros sont partis en fumée. Pschitt ! Je parle de votre argent… Je ne vais pas revenir sur cette journée noire. Tout le monde en parle et traite le sujet aujourd’hui. En revanche, je suis certaine que vous vous posez deux questions. La baisse du marché actions est-elle derrière nous ou devant nous ? L’économie rebondira-t-elle d’ici la fin de l’année, ou allons-nous nous enfoncer dans le marasme ?
-
Lorsque la crainte s’empare des foules, mieux vaut vous tenir hors de leur chemin et garder un œil sur votre capital. "Soyez avide lorsque les autres sont craintifs, et craintif lorsque les autres sont avides". Cependant, pour les investisseurs de très long terme, cette semaine pourrait vous présenter certaines des meilleures opportunités d’achat des dix prochaines années
-
Le président américain est à côté de la plaque. Tout comme les aspirants à la Maison-Blanche, il veut maintenir le boom bidon de la pire des manières possibles : en fournissant plus de "stimulants" aux consommateurs… c’est-à-dire en les aidant à dépenser encore plus d’argent qu’ils n’ont pas pour des choses dont ils n’ont pas vraiment besoin. Ce dont cette économie perverse a besoin, ce n’est pas d’une piqûre dans le bras — c’est d’une balle dans la tête
-
L’ours du marché baissier commence à enfoncer ses griffes. Les marchés ont chuté la semaine dernière. La lutte entre l’inflation et la déflation commence à ressembler à une corrida. En d’autres termes, cela ne ressemble pas à une bataille entre des opposants égaux et opposés. Le taureau inflationniste sort en mugissant, frappant le sol de son sabot. Il charge à pleine vitesse ; on dirait qu’il va faire trembler les murs de l’arène. Il semble imbattable. Mais le picador tient bon et plante sa lance dans le dos du taureau
-
Lorsque les cotations se faisaient à la criée dans la grande nef du Palais Brongniart, les travées et les box auraient rapidement bruissé de rumeurs de l’existence de gros ordres de vente à exécuter "sans forcer" à la reprise des cotations, puis "soignant" à la mi-journée et enfin "au marché" en fin de séance, assortis de "stops impératifs" (transformés en ordres à tout prix) en cas de rupture des 5 200 points ou des 5 170 points sur le CAC 40
-
Jusqu’à quel point les marchés mondiaux peuvent-ils s’enlaidir avant de retrouver leur beauté originelle ? Sur ce point, vos idées sont aussi bonnes que les nôtres — probablement meilleures, en fait. Mais dans la mesure où les suppositions sont… eh bien, vous savez comment elles sont… nous vous offrons une supposition : avant de s’améliorer, les choses vont s’aggraver
-
Le Dow et le S&P ont atteint de nouveaux sommets cette semaine… mais quelques problèmes pourraient se tapir sous la surface. En 1999, lorsque le Nasdaq connaissait ce qui était son ultime heure de gloire de l’époque, le marché envoyait des signaux clairs montrant que tout n’était pas rose. Mais il fallait regarder au-delà des apparences pour les trouver. Des divergences techniques s’accumulaient tandis que des indices clé, comme le Dow Transports, ne participaient pas au rebond. Selon la Théorie de Dow, lorsque le Dow Transports commence à prendre du retard sur le Dow Industrials, c’est significatif. La divergence signale que le marché n’est pas d’avis unanime que l’avenir est fait de ciel bleu et de soleil.
-
Lorsque les marchés ont commencé à montrer quelques faiblesses à la fin juillet, certains commentateurs de CNBC et autres observateurs du monde de la finance ont commencé à hurler à la lune, réclamant une baisse des taux. Selon le raisonnement, une baisse des taux aide les marchés, et tout le monde peut alors recommencer à gagner de l’argent. Crise évitée, barrage colmaté, et ainsi de suite. Mais comme le notait récemment l’analyste financier Michael Belkin, "le consensus est 100% convaincu que les baisses de taux de la Fed sont toujours haussières (il ne faut pas lutter contre la Fed, etc.) — mais les données ne sont pas de cet avis".