La liquidité, la clé des actifs les plus « risqués »
Alors que les cryptomonnaies ont connu une forte baisse récemment, il semblerait que c’est la corrélation à la liquidité orchestrée par les banques centrales qui détermine leur trajectoire…
Alors que les cryptomonnaies ont connu une forte baisse récemment, il semblerait que c’est la corrélation à la liquidité orchestrée par les banques centrales qui détermine leur trajectoire…
En parallèle de marchés financiers qui chutent depuis des mois, l’idée que le monde entre en récession gagne du terrain. Doit-on s’attendre à un éclatement similaire à celui de la bulle des dot-com ?
Oubliez 2008 et toutes les autres récessions et crises financières de ces dernières décennies : 2020 n’a rien à voir… notamment pour tout ce qui concerne l’emploi.
La société sans cash est une solution que les autorités lorgnent avec convoitise – mais prudence : cette « solution » pourrait se retourner contre elles.
Les banques centrales ou l’art de transformer l’eau d’égout en eau claire… et de dépouiller les contribuables par la même occasion.
Les banques centrales – européenne ou américaine – sont au service de l’industrie financière et non de l’économie réelle… et cette politique commence à montrer ses limites.
L’offensive des banquiers bat son plein… et c’est votre épargne que l’on envoie au front, pour se prendre une balle en pleine tête.
Qu’est-ce que c’est malcommode, les espèces ! Ces pièces qui alourdissent le portefeuille, vont se perdre derrière les coussins du canapé, cette ferraille qu’on fouille à la recherche des trois centimes qui manquent à la caisse…
Aux prix actuels, il y a bien plus de risques à la baisse qu’il y a de récompenses à la hausse. Après avoir atteint les plus hauts bénéfices enregistrés depuis des décennies, que sont censées faire les entreprises ? Et alors que les revenus des ménages sont encore en stagnation ou en baisse, comment vont-elles le faire ?
Les actions ont perdu du terrain. Même l’or… cet ami si fidèle… nous a tourné le dos la semaine dernière, passant sous les 1 600 $ l’once. Oh, très cher lecteur… tout fiche le camp. A quoi nous raccrocher ?
Faut-il en acheter des actions — alors que toutes les preuves démontrent qu’elles sont susceptibles d’entamer une longue baisse… et produiront probablement des rendements inférieurs à la moyenne pendant de nombreuses années ?
Quelle est l’alternative ? Des liquidités !
Les Banques centrales augmentent la masse monétaire. Mais elles ne peuvent faire fondre l’énorme quantité de cash et de crédit littéralement congelée dans le système. La dépression a réfrigéré l’économie. Les autorités ont ouvert les vannes, mais les liquidités gèlent. Cette vague de froid pourrait durer longtemps. En fait, étant donné que les autorités bloquent les ajustements nécessaires, ça pourrait dégénérer en ère glaciaire. Et les dirigeants ne peuvent pas y faire grand-chose — sinon empirer la situation
Notre drapeau d’Alerte au Krach est toujours hissé — mais en l’occurrence, il ne s’agissait pas d’un krach. Juste d’une mauvaise journée. Et nous avons récemment appris que d’autres Etats du Golfe se ralliaient à Dubaï, prêts à tendre une main secourable et prêter un dollar ou deux. Le pétrole a rebondi suite à cette nouvelle
La Fed a déçu les marchés mercredi par une communication jugée illisible : Ben Bernanke souligne le niveau alarmant de l’inflation mais ne se déclare pas résolu à la combattre. Les marchés comprennent que le cycle de détente de taux est terminé… pour l’instant, mais que se passera-t-il si la conjoncture US se dégrade
Pas grand’chose à dire aujourd’hui… et pas beaucoup de temps pour le dire. Nous avons fait nos valises, et nous nous préparons à entamer une nouvelle partie de notre tour du monde. Qu’avons-nous appris en Afrique du Sud ? Qu’il faut avoir un plan B, cher lecteur… comme nous allons le voir dans quelques lignes. Cette semaine, le Dow a maintenu le suspense, et grimpé. Selon nous, la marée se retire. Le cycle du crédit a atteint son sommet au printemps dernier… et la vague de liquidités et de crédit s’en va.
Si les Etats-Unis se dirigeaient vraiment vers une récession, où serait-elle visible en premier ? Dans les ventes de 4×4. Personne n’a besoin d’un char d’assaut. C’est un achat haut-de-gamme, que l’on peut facilement retarder — surtout lorsque le carburant dépasse les 3 $ le gallon. Et qu’est-il arrivé aux ventes de 4×4 ces derniers temps ? "Winnebago Industries, Thor Industries et d’autres fabricants US de véhicules tous-terrains annonceront probablement que les expéditions ont chuté en 2007 pour la première fois en six ans"… déclare un article de l’International Herald Tribune.
J’ai l’impression étrange de revenir à la fin des années 2000. Scrutant la marée montante de liquidités, il me semble apercevoir de moins en moins d’îlots accueillants, de ports susceptibles de nous abriter contre un ouragan, une lame de fond. Et, comble de malheur, à la marée habituelle s’ajoute la marée noire du pétrole. Le drapeau rouge de la baignade dangereuse commence à être un peu effiloché : cela fait si longtemps qu’il flotte. Mais pourtant, aucune vraie vague n’est venue tout emporter… ou pas encore.
La question est toujours en suspens. La marée s’est-elle retirée ou non ? Nous regardons les bouteilles de bière et les canettes de soda. Flottant à la surface des flots, elles devraient nous indiquer le sens du courant. Mais elles semblent bien incertaines ; bloquées dans des tourbillons et des remous, il est difficile de dire dans quel sens flottent les ordures. Et les marchés n’arrivent toujours pas à se décider.