Les fusions-acquisitions à haut risque facilitées par les banques centrales
La politique de taux bas et de baisse des taux supprime la discipline des taux d’intérêt et des créanciers et multiplie les opérations hasardeuses.
La politique de taux bas et de baisse des taux supprime la discipline des taux d’intérêt et des créanciers et multiplie les opérations hasardeuses.
Nous avons dîné dans un restaurant appelé le Gaucho, situé près de la rivière, dans le quartier de Southwark. Il est très stylé — et plein à craquer de clients quasiment tous jeunes, à la mode, urbains, prospères… des hommes en chemise blanche et cravate (ayant retiré leur veste)… des femmes serrées dans des robes élégantes.
Le Dow Jones a pulvérisé un nouveau record annuel à 10 340 points. Un tel retracement en huit mois, c’est un record absolu de rapidité, sans aucun équivalent dans l’histoire des marchés américains et même occidentaux en général. Le S&P 500 s’envolait également de 1,1%… Les places européennes, littéralement euphorisées, explosaient de 1,5%… Pourtant aucune information économique sur le continent européen ne justifiait de se ruer à l’achat de façon aussi exubérante
Les journalistes économiques en mal de sensations fortes se sont fait plaisir avec la crise des subprime ces 18 derniers mois… Cependant, il est difficile de faire vibrer le public avec des produits dérivés qui ne se matérialisent à l’écran que sous forme de séries de courbes assorties de signes cabalistiques, lesquels ne parlent qu’aux seuls initiés.
Chaque année, la presse et les traders nous resservent le mythe du rally avant la trêve des confiseurs. Une sorte de rituel de saison, annonciateur d’un bonus en espèces sonnantes — et surtout trébuchantes — bien mérité (mais par qui donc ?), alors que selon les calculs de Jacques Attali, 10% du PIB mondial sont partis en fumée avec la crise des subprimes.