La séance du 6 mai à Wall Street restera dans les annales comme la synthèse de tous les travers, excès et absurdités d’une Bourse robotisée, où le trading à la milliseconde peut déboucher sur les pires catastrophes
krach boursier
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Comme nous l’avons déjà dit à maintes reprises, une dépression n’est pas simplement une phase durant laquelle les gens font la queue devant la soupe populaire. C’est une période d’ajustement… où les erreurs du précédent boom sont corrigées… et où l’on trouve un nouveau modèle économique pour l’avenir. Ce qui ne se passe pas du jour au lendemain, quelle que soit la somme d’argent gouvernemental utilisée pour aider le processus. En fait, cet argent ne fait que se mettre en travers du chemin… faussant les données et retardant les changements nécessaires
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Quand les marchés s’effondrent, la demande pour le métal jaune augmente, engageant ainsi une pression haussière sur le prix de l’once. Les pertes potentiellement engendrées sur les investissements en action peuvent alors être compensées, du moins partiellement, par les éventuels bénéfices réalisés sur l’or. Cette relation entre les actions et l’or n’a pourtant pas souvent été mesurée de manière précise ; dans la majeure partie des cas, elle n’a été qu’observée au jour le jour. Evidemment, la presse financière ne peut pas s’en plaindre. Quoi de plus facile que de titrer : "L’or monte, alors que les actions chutent". Pourquoi y chercher de la difficulté
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Le marché aurait déjà dû rebondir. Mais il ne l’a pas fait. Il a chuté. Et on est en septembre… un mois dangereux. Sans compter le fait que ce rebond a déjà duré plus longtemps que celui qui a suivi le krach de 29. M. le Marché fait ce qu’il veut, bien entendu. Nous essayons simplement de lire dans ses pensées. Si nous étions M. le Marché, que ferions-nous
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Le marché baissier de l’immobilier américain a coulé un propriétaire sur quatre. Et à présent, la récession/dépression menace de mettre K.-O. le reste de l’économie. "Le déficit américain quatre fois supérieur au record de l’an dernier", annonce la presse. "Le gouvernement fédéral empruntera près de 50 cents pour chaque dollar dépensé cette année". Cette nouvelle aurait dû nous couper le souffle — s’il nous en était resté
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La plupart des investisseurs — du moins la catégorie ‘Américain moderne’ — semble supposer qu’il existe une certaine justice et une symétrie qui ne sont pas visibles au premier abord. Cette supposition est malheureusement fausse. Les marchés financiers ne sont ni justes ni symétriques. Ils sont darwiniens
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C’était bien trop facile pour nous l’an dernier… […] Tout ce que nous avions à faire, c’était de nous en tenir à notre Transaction de la Décennie — vendre les actions durant les rebonds, acheter de l’or pendant ses creux — et nous gagnions de l’argent. Une telle année n’arrive pas souvent. Nous ne nous souvenons pas nous être tant amusés
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En matière d’investissement aussi, certaines choses n’ont pas changé depuis que 24 courtiers se sont retrouvés sous un platane et ont fondé ce qu’on appelle aujourd’hui le NYSE, la Bourse de New York. Acheter au plus bas et vendre au plus haut est une méthode qui fonctionne dans tous les marchés. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire
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Il y aurait aux Etats-Unis près de huit millions de maisons dont la valeur est inférieure à leur hypothèque. Bien évidemment, les gens possèdent également beaucoup moins d’actions qu’ils n’en possédaient il y a quelques mois. Dans le monde entier, les actions ont perdu près de 28 000 milliards de dollars de valeur. Pauvres… riches… classes moyennes — tout le monde a été touché
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Epargne
L'échec de Wall Street pourrait nous être profitable (1)
par fredericlaurent 23 octobre 2008Nous sommes dans une configuration de krach. Comme en 1929. Qui dit krach, dit réactions anormales, sur-réactions, impossibilité de prédire, d’anticiper sainement. Il faut pourtant nuancer le parallèle avec 1929 : la nuance est à voir entre crise boursière et crise économique. D’un point de vue boursier, la crise que nous vivons aujourd’hui est similaire à celle de 1929, partie d’une bulle du crédit et de la spéculation
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Qui a peur d’un effondrement financier ? Tout le monde. Sauf nous. Ceci dit, nous n’avons jamais vu d’effondrement financier… peut-être qu’au premier coup d’oeil, nous n’aimerons pas ça. Que se passerait-il si on laissait les banques faire faillite ? Que se passerait-il si on laissait l’économie sombrer rapidement dans une récession ? Que se passerait-il si on laissait les actions chuter à cinq fois les bénéfices ?
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Oh là là… combien vaut une âme ? Les mauvaises journées continuent de s’accumuler sur les marchés. Les indices baissent. Vendez les actions lors de leurs rebonds. Achetez de l’or durant ses creux. Telle était notre formule durant toute cette décennie. Elle semble encore fonctionner. Mais à présent, toute l’action se passe du côté "boursier" de la transaction
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Epargne
Pour un baril acheté, recevez un Indice de la Baltique…
par Philippe Béchade 17 octobre 2008Heureusement que nous ne faisons pas de politique (pas même celle de l’autruche) — et que nous n’avons pas la charge une banque centrale ou un quelconque think tank économique conseillant les puissants de ce monde ! Compte tenu de ce que nous observons depuis 18 mois, et vu le peu de bons sens dont la Nature nous a doté, nous aurions tout fait de travers depuis le début
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L’Islande a fondu. Le gouvernement islandais s’est engagé à sauver le secteur bancaire — mais pour près de 500 000 $ par citoyen ! En Europe, à ce jour, le coût est estimé à environ 7 000 $ par citoyen. Cependant, les experts insistent sur le fait qu’une bonne partie de cet argent — prêté aux banques — reviendra au gouvernement. Et dans le reste du monde ? Qui sait ?
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Epargne
Marchés boursiers : les planchers de 2003, ce n'est pas pour tout de suite…
par Dan Denning 15 octobre 2008Les gouvernements ont agi ; ils ont mis en place des plans permettant de racheter des titres et d’injecter des capitaux directement dans les banques mises à mal et dans les valeurs financières. C’est une perfusion de capitaux destinée à sauver les banques. La prise de contrôle des gouvernements donne aux marchés l’impression que le plus dur est passé dans cette crise financière
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Face à la débâcle, la probabilité de voir les déposants se ruer aux guichets des banques n’est pas nulle. A tel point que les Etats-Unis, après l’Allemagne, pourraient garantir l’ensemble des dépôts bancaires et l’endettement des établissements bancaires. C’est tout simplement impossible
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La grande muette, depuis la faillite de Lehman et le début de l’effondrement du système bancaire américain, c’est la BCE ! Tout d’un coup, elle cesse de marteler que l’euro constitue le bouclier contre l’inflation, la déflation, les déficits, la dérive des salaires, la désintégration de l’épargne, les maux d’estomac, l’obésité, l’anorexie et les crises de mélancolie
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C’est un krach généralisé, d’une violence inouïe… et d’une durée hors du commun La chute des bourses n’en finit plus ! Le Nikkei a dévissé, plongeant ainsi de 24% entre lundi et vendredi derniers. Un peu plus tôt dans la semaine, le Dow plongeait sous les 9 000 points, en repli de plus de 7%