Lorsque Harding — le 29e président des Etats-Unis a pris ses fonctions en 1921, la Panique de 1920 faisait grimper le chômage américain de 4% à près de 12%. Le PIB s’était effondré de 17%. A l’époque comme maintenant, les subordonnés du président le poussèrent à intervenir. Herbert Hoover, secrétaire au Commerce US, voulait se mêler de la situation — comme il le ferait dix ans plus tard. Mais Harding résista
Japon
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Les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont deux économies de consommation. Pas de consommation = pas de croissance. Mais comment faîtes-vous pour que des gens qui ont trop consommé consomment encore plus ? Ils savent qu’ils ne peuvent pas se permettre de continuer à dépenser. Et ils savent qu’en continuant à s’endetter, ils ne font qu’aggraver la situation. Comment faire
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"C’est incroyable, les Etats-Unis font exactement les mêmes erreurs que le Japon," m’a dit hier un ami. Voyons… dans les années 80, les dirigeants d’entreprise japonais pensaient qu’ils allaient diriger le monde. Les investisseurs le pensaient aussi. Ils se sont développés. Ils ont fait des opérations. Les prix sont montés en flèche et ils se sont tous pris pour des génies
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Alors que les bourses voisines avaient pris un départ plutôt prudent mardi matin, le CAC 40 se détachait rapidement du lot, dopé par une envolée de 6% d’EDF. Le titre a flambé suite à une information du journal Les Echos selon laquelle Paris et la Commission de Bruxelles seraient sur le point de trouver un accord réglant leur différend concernant les règles de concurrence sur le marché français. Mais ce n’est pas là le point décisif
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Nous avons écrit un livre avec Addison Wiggin il y a plusieurs années. Nous y prédisions que les Etats-Unis suivraient le Japon dans un long ralentissement économique. Nous pensions qu’il commencerait après le krach des dot.com, en 2000. Nous nous trompions sur ce point. Il semble commencer actuellement
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Epargne
Une reprise qui n'existerait pas… sans l'argent que nous n'avons pas
par Philippe Béchade 11 septembre 2009Les vents haussiers dominants venus d’Amérique qui ont gonflé la grand’voile du Nikkei. Il a ainsi refranchi le cap des 10 500 points dans l’allégresse générale. Wall Street et les places européennes avaient établi de nouveaux records annuels mercredi soir. Les valeurs japonaises apparaissaient notoirement en retard par rapport à leurs homologues occidentales… elles ont donc entrepris de combler ce handicap
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Alors voyons : 5,7% de taux de chômage au pays du Soleil-Levant, soit un record historique pour le pays […] Hmmm… chômage record, déflation, consommation en berne… si c’est ça, la croissance, on en préférerait presque la crise. "Nous sommes tous japonais", a coutume de dire Bill Bonner. Et cela semble se confirmer, aux Etats-Unis comme en Europe — alors préparez-vous
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Le Nikkei demeure plus de 50% en dessous de son niveau record en 1989. Se pourrait-il qu’une version identique de ce triste scénario se déroule aux Etats-Unis ? Bien évidemment. Pourquoi pas ? Mais si la Bourse américaine devait avoir le malheur d’imiter le Nikkei, la route à faire ensuite sera longue et douloureuse
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Le dollar est sauvé ! Comment le savons-nous ? C’est le ministre des Finances russe qui nous l’a dit ! Le dollar est "en forme" si l’on en croit Alexei Kudrin […] Même les politiciens de l’ancienne Union soviétique ont le droit d’avoir un avis, évidemment, tout comme nous avons le droit d’être en total désaccord avec eux
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N’êtes-vous pas troublé par les similitudes existant entre les études économiques des banques opérant au Japon il y a une quinzaine d’année et celles qui font dans la surenchère en matière d’optimisme depuis le début du mois d’avril aux Etats-Unis ? Et le procédé actuel — consistant à nier les évidences qui fâchent — est presque une copie conforme de ce qui se pratiquait à l’époque : minoration systématique de l’impact du negative equity immobilier sur le train de vie des ménages, évocation récurrente de la stabilisation du marché du travail
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Si l’économie américaine suit vraiment le Japon, les choses vont aller en empirant. La production japonaise s’effondre — au taux annuel de 15% au trimestre dernier. Le pays du Soleil-Levant est un grand exportateur. Pour la toute première fois, les exportations chutent… et entraînent l’économie avec elles
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Neuf semaines et demie de rebond… et même un peu plus. C’est bien plus long que la moyenne des rebonds après un krach. Ca en devient même surprenant, si vous voulez mon avis. Prenez les plus récentes… Le Japon a enregistré une contraction historique de son PIB au premier trimestre — 4% de recul, pour une baisse de 15,2% au total sur les 12 derniers mois et quatre trimestres de baisse consécutifs. Quant aux Etats-Unis, les mises en chantier de logements neufs ont subi un véritable "coup de massue"
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L’économie japonaise est verrouillée depuis 19 longues années. Le pays a financé lui-même sa convalescence — en puisant dans l’épargne d’une population remarquablement patiente. Les plans de relance sont arrivés puis repartis. En moyenne, ils coûtaient environ 3% du PIB par an. Le plus gros a eu lieu en 1998 — à 6% du PIB. Le financement de cette mise en résidence surveillée a été facile — le Japon a commencé avec un taux d’épargne de 14% du PIB
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A quoi aurons-nous droit ? Au Zimbabwe ou au Japon ? Vivrons-nous une inflation galopante… ou une déflation qui refuse de bouger ? Les lecteurs qui subissent la Chronique Agora depuis longtemps connaissent déjà notre réponse. Nous l’avons donnée avant même que la bulle n’éclate en 2007-2008. "Oui !", avons-nous dit… Ce sera le Zimbabwe ET le Japon
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Dans notre livre L’Inéluctable Faillite de l’économie américaine, rédigé avec Addison Wiggin, nous avançions l’idée que les Etats-Unis suivaient le Japon dans une longue crise par intermittence. Nous avons écrit ce livre au début des années 2000, et les faits nous ont donné tort quasi immédiatement. Au lieu d’une longue crise à la japonaise, l’économie américaine a décollé
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Les jours du dollar sont comptés. Nous commençons à avoir pitié de lui… comme de toutes les causes perdues. Le problème, c’est que nous ne savons pas s’il reste un grand nombre ou un petit nombre de jour avant la fin du billet vert. La semaine dernière, la décimale a semblé changer de place. Un panel de conseillers des Nations unies a suggéré qu’il était peut-être temps de trouver un meilleur moyen de gérer le système monétaire mondial
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Hier, la Fed a commencé à acheter des T-Bonds. La Grande-Bretagne le fait déjà. Idem pour le Japon. L’ampleur du projet est immense. Vous vous souvenez comment ça fonctionne, cher lecteur ? Lorsque vous achetez un bon du Trésor américain, vous le payez avec du véritable argent. L’argent change de mains. Pas d’augmentation nette de la masse monétaire. Mais lorsque la Fed achète un bon du Trésor, elle crée l’argent pour l’acheter, si bien que la masse monétaire augmente
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Les marchés de 2009 : beaucoup d’offres, peu de demande. Aux Etats-Unis, le S&P a bouclé six trimestres de croissance négative et enregistre désormais le premier trimestre de revenus négatifs de toute son histoire. Parfaitement, cher lecteur : prenez toutes les entreprises du S&P. Additionnez leurs revenus. Soustrayez leurs pertes. Résultat : une perte nette