Sur les huit premiers mois de l’exercice budgétaire 2009, le déséquilibre budgétaire global des Etats-Unis a plus que triplé par rapport à la période correspondante de l’exercice 2008/2009. Il s’élève à 992 milliards de dollars, soit 11% du PIB en rythme annuel. Pour mémoire, en Europe, la norme maastrichtienne en matière de déficits budgétaires est de 3%
immobilier
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L’argent idiot est relativement facile à détecter. C’est l’argent qui arrive toujours en retard à la fête, habillé à la mode d’hier. Il regarde la télévision et pense que les émissions de télé-réalité montrent la vraie vie… il pense que Ben Bernanke est un grand économiste… et que Tim Geithner s’assure que l’économie continue de tourner correctement. C’est l’argent idiot qui pense qu’on peut corriger toute une génération de croissance du crédit en 24 mois… avec moins de 10% de chômage
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En 1930, six mois après que le front orageux initial se soit éloigné, la production mondiale avait baissé de 15% environ. On en est environ au même chiffre aujourd’hui. Les marchés n’avaient perdu que 20% au milieu des années 30. Aujourd’hui, ils en sont à -35% par rapport à leurs sommets. Et le commerce mondial a diminué de 15% durant les six mois qui ont suivi l’arrivée du Krach de 1929. Aujourd’hui, il est en baisse de 25%
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N’êtes-vous pas troublé par les similitudes existant entre les études économiques des banques opérant au Japon il y a une quinzaine d’année et celles qui font dans la surenchère en matière d’optimisme depuis le début du mois d’avril aux Etats-Unis ? Et le procédé actuel — consistant à nier les évidences qui fâchent — est presque une copie conforme de ce qui se pratiquait à l’époque : minoration systématique de l’impact du negative equity immobilier sur le train de vie des ménages, évocation récurrente de la stabilisation du marché du travail
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Cette séance de vendredi a constitué un vrai point d’orgue avec une impressionnante cascade de statistiques de part et d’autre de l’Atlantique. Cela avait démarré en France dès 8h30 par une véritable douche froide… mais le marché parisien n’a même pas frissonné et la hausse l’a rapidement emporté. Ceci confirme la capacité des investisseurs à digérer des indicateurs économiques qui flanquent la chair de poule
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Le marché baissier de l’immobilier américain a coulé un propriétaire sur quatre. Et à présent, la récession/dépression menace de mettre K.-O. le reste de l’économie. "Le déficit américain quatre fois supérieur au record de l’an dernier", annonce la presse. "Le gouvernement fédéral empruntera près de 50 cents pour chaque dollar dépensé cette année". Cette nouvelle aurait dû nous couper le souffle — s’il nous en était resté
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Les règles sont différentes pour Wall Street et pour les autres. Malheureusement, le jeu reste le même pour tout le monde. Commençons par une situation hypothétique. Disons que notre ami Jean Citoyen doit aller à la banque demain pour demander à ce que la valeur de sa maison soit doublée, ou triplée. Comment pensez-vous que cela va se passer
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Durant la dernière année et demie, le Général Marché était maître du terrain. Il a repoussé les mouches du coche un peu partout. Les bourses mondiales ont subi défaite après défaite. Même les marchés dont on pensait qu’ils étaient "découplés" de ceux du monde occidental ont chuté comme des dominos sous l’attaque du Général Marché. Quant à l’immobilier… le Général Marché a déjà capturé environ 25% de l’immobilier américain
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"En dépit du sévère marché baissier que nous avons vécu en 2008", écrit notre vieil ami Marc Faber, "le Dow Jones, en termes réels, est toujours plus élevé qu’à ses sommets de 1929 et 1966". Marc admet que les chiffres d’ajustement à l’inflation… fournis par les personnes qui créent l’inflation… pourraient ne pas être tout à fait exacts. On peut éviter le flou artistique de l’inflation en examinant le prix des actions en termes d’or. Sur le très très long terme, l’or garde sa valeur
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Epargne
Tchèkbinça ! La corporation des avocats peut élever une statue au sieur Madoff
par Philippe Béchade 4 février 2009La journée d’hier avait plutôt mal commencé pour le marché parisien — mais il a profité de la brève incursion du Dow Jones au-dessus des 8 000 points (c’était vers 17h30 et cela tombait bien) pour terminer la séance pratiquement au plus haut du jour sur un gain de 1,8%. Le CAC 40 se rapproche de la barre des 3 000 points, ce qui dénote un léger réchauffement du climat boursier
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Epargne
Le thermomètre immobilier affiche des températures bien de saison
par Philippe Béchade 7 janvier 2009De belles hausses de salaires, voilà ce qu’il faudrait pour rendre solvables les candidats à un investissement immobilier en France ! La plupart d’entre eux ne recherchent en fait qu’à faire l’acquisition d’un logement sans projet d’en tirer un revenu immédiat ou une plus-value réalisable au moment de prendre sa retraite. Beaucoup d’agents immobiliers prennent maintenant leur air le plus sombre pour faire part de prévisions "alarmistes"
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Nous avions tenté de faire en sorte que le compte-rendu de l’année 2008, diffusé le vendredi 2 janvier, ne soit pas aussi sombre que le bilan boursier des 12 derniers mois écoulés… mais il nous était difficile de passer sous silence l’ultime déclaration choc du gouverneur de la Banque centrale espagnole, Miguel Fernandez Ordòñez, évoquant le risque d’une "grande dépression"
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Tout autour de nous, des territoires vierges. Personne n’est jamais venu ici. Mais attention, ces "vierges" sont de terribles Amazones. Dans cet endroit sauvage, oubliez l’idée même de la belle vie. Ne pensez pas à vous enrichir. Un patrimoine ? Si vous en avez un… cachez-le. Le luxe ? Qui en a besoin ? Le mieux que vous pourrez faire, c’est survivre
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Les autorités font tout ce qu’elles peuvent pour sauver l’économie. Si elles le voulaient, celles-ci pourraient donner un petit coup de pouce à la Bourse de temps en temps. Mais elles ne pourraient probablement pas faire beaucoup plus — et à grands frais. Et malgré tous leurs renflouages, l’eau continue de monter
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Epargne
Alors que le monde vacille, le refuge idéal pourrait être un petit coin de paradis tropical
par La rédaction 7 novembre 2008Alors que la crise du crédit s’est propagée de continent en continent, les démocraties occidentales ont suivi la trace des voisins socialistes de l’Est ou du Sud et ont nationalisé des pans entiers de leur économie, en particulier dans les domaines banquiers et financiers. Il semble que les expériences récentes de régulations aux Etats-Unis, consistant à faire confiance aux sociétés et aux entreprises pour s’autocontrôler, n’aient eu pour résultat que fraudes, vols et abus monumentaux. Qui aurait pu le prévoir
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Investir dans les forêts, c’est comme le cassoulet : c’est meilleur quand ça a mijoté longtemps. Le temps est aussi l’ami de l’investisseur dans les forêts. Les forêts, en plus de leur attractivité de longue date (provenant d’un long historique de rendements positifs), tombent également à point nommé en ce moment. C’est un investissement à l’épreuve des crises
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Epargne
Les préfets Medvedev et Poutine échappent à toute sanction !
par Philippe Béchade 4 septembre 2008Il ne suffit pas que les cours de l’or noir se corrigent, même brutalement, pour que tous les problèmes de production et d’exportation s’évanouissent comme par enchantement. Nous venons d’assister à un brusque réajustement technique, pas à un renversement de tendance historique. Nous ajouterons même que le genre de capitulation (des acheteurs) à laquelle nous avons assisté mardi matin (jusque vers 105,5 $) caractérise souvent la fin d’une vague spéculative
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Les Etats-Unis tout entiers semblent suivre la direction de Merced, en Californie – l’épicentre du séisme immobilier. Pauvre Merced ; le New York Times appelle la ville "un désastre". Les prix de l’immobilier ont été divisés par deux. Trois maisons mises en vente sur quatre proviennent de saisies. Si un vendeur n’est pas prêt à baisser son prix au niveau de celui d’une maison saisie, il peut oublier la vente, déclarent les agents immobiliers. Comment la Californie s’est-elle mise dans un tel pétrin