Une banque fera-t-elle le printemps ? Les bonnes nouvelles de Goldman Sachs sont-elles le signe que d’autres sont à venir dans le secteur financier… et qu’on commence à voir le début de la lumière de l’avant-sortie du tunnel ? Résumons les faits : hier, Goldman Sachs a annoncé des bénéfices en hausse de 1,8 milliard de dollars pour le premier trimestre 2009
Goldman Sachs
-
-
Les opérateurs européens se doutaient-ils de quelque chose ? Avaient-ils peur de revivre le même scénario que mardi soir à Wall Street ? Il peut apparaître assez surprenant que le CAC 40 ne soit pas parvenu à se maintenir au-dessus du seuil des 2 900 points : après tout, on a vu une progression de plus de 2,5% en moyenne des indices américains entre 14h45 et 17h30 environ, ainsi qu’une forte progression du volume des prêts immobiliers dévoilé mercredi matin aux Etats-Unis
-
Il est peut-être temps de tirer d’abord et de poser des questions plus tard, au sens métaphorique, bien évidemment. Il est peut-être temps de virer les dirigeants égoïstes et dorlotés d’AIG, et de laisser le capitalisme s’occuper d’eux à mains nues. Les individus de chez AIG, qui ont un réel talent, devraient pouvoir accomplir des réussites futures ailleurs. Pas les autres. Alors virons-les tous. Le capitalisme reconnaîtra les siens
-
Il semble que nous soyons actuellement témoins d’un miracle moderne : des institutions financières certifiées éclopées vont se lever et marcher. De fait, elles vont marcher jusqu’au Trésor américain pour rendre l’argent qu’elles ont emprunté. Selon Trone, Goldman Sachs et Morgan Stanley vont tous les deux rendre 10 milliards de dollars au Trésor américain. Et ensuite les banques vont continuer à marcher sur leurs deux pieds… ou pas
-
Au cours d’une présentation passionnante durant le Congrès américain des investisseurs par la valeur, le 7 mai 2008, Romick a cité le cas "baissiers contre secteur financier", tout en critiquant plus particulièrement Lehman Brothers pour ses péchés financiers d’omission — comme par exemple l’omission de plusieurs dévalorisations dans leurs comptes de résultats
-
Epargne
Les constructeurs automobiles américains méritent de faire faillite
par Bill Bonner 4 décembre 2008Les constructeurs automobiles hantent toujours Washington. Ils n’ont plus d’argent en poche, ils cherchent donc à vider celles des contribuables. General Motors affirme avoir besoin de 18 milliards de dollars — de toute urgence. S’ils n’obtiennent pas d’argent des contribuables, ils disent qu’ils seront forcés de recourir aux Suédois ou pire… aux Chinois ! Nous soupçonnons qu’ils obtiendront un sauvetage. Mais que méritent-ils
-
Epargne
Où se réfugier quand inflation et pénurie de produits de première nécessité sont les seules perspectives ?
par La rédaction 3 novembre 2008Dans la tempête de commentaires qui déferle sur le monde à la suite de ce tsunami financier qui détruit tout, deux simples petits mots sont curieusement absents : "fraude" et "escroquerie". Mais ne sont-ils pas au coeur de la situation
-
Oh là là… combien vaut une âme ? Les mauvaises journées continuent de s’accumuler sur les marchés. Les indices baissent. Vendez les actions lors de leurs rebonds. Achetez de l’or durant ses creux. Telle était notre formule durant toute cette décennie. Elle semble encore fonctionner. Mais à présent, toute l’action se passe du côté "boursier" de la transaction
-
Nous avons abondance de choix ce matin, cher lecteur ; nous ne savons plus où donner de la tête. Par quoi commencer ? Par la plus grande chute de Wall Street depuis le 11 septembre 2001 ? Par la plus grande faillite de l’histoire de Wall Street — Lehman s’est officiellement mis en faillite avec 613 milliards de dollars des dettes ? Par notre vieil adage : "la force d’une correction est égale et opposée à la tromperie qui l’a précédée"
-
Impossible de lutter durablement contre les fondamentaux ! Déclin du dollar, hausse de l’or et du pétrole — ces tendances de fond ont repris leurs droits lors de la séance d’hier… tandis que les marchés mondiaux finissaient en ordre dispersé sur des statistiques peu encourageantes des deux côtés de l’Atlantique
-
Comment voulez-vous retrouver la sérénité et repartir fermement dans une configuration haussière quand les orages grondent de toutes parts ? Si le pire semble avoir été évité, gardez à l’esprit que la situation économique est doublement en crise
-
Notre principale interrogation porte aujourd’hui sur les effets collatéraux de l’éclatement de la bulle immobilière en Angleterre et en Espagne. Ces pays sont bien plus proches de nous que les Etats-Unis, et leur système bancaire est directement interconnecté avec celui de la Zone euro : l’inauguration d’un cycle de hausse des taux par la BCE début juillet pourrait avoir des conséquences dévastatrices
-
Nous ne prédisons pas "la fin du monde" — mais la fin d’un monde où l’argent était gratuit et où les banques pouvaient transférer sans vergogne le risque aux marchés, de façon quasi-illimitée. La fin d’un monde où le dollar était considéré comme la devise de référence… la fin d’un monde où l’énergie était abondante, moyennant un coût dérisoire… la fin d’un monde géoéconomique dominé par les seuls Etats-Unis. Pour résumer l’esprit de nos Chroniques : en cas de fin du monde, suivez les panneaux "déviation" que nous installons à votre intention
-
La BCE avait organisé une sorte de journée "portes ouvertes" où il suffisait à n’importe quel établissement de crédit de la zone euro de présenter un document authentique — liste d’actifs offerts en garantie — pour obtenir sans limitation toute somme jugée nécessaire afin d’assurer le cours normal de ses activités. La BCE avait estimé les besoins courants à 180 milliards d’euros, un montant un peu plus élevé que la moyenne, mais qui n’a rien de très exceptionnel s’agissant d’une opération de prêt à court terme…
-
Les affaires n’ont jamais été aussi bonnes à Wall Street ! Oh, bien sûr, les revenus ont chuté, des divisions entières se sont volatilisées et des dizaines de milliards de dollars de fortunes d’actionnaires ont disparu des bilans des principaux établissements de crédits. Malgré cela, les primes versées dans cinq des plus grandes sociétés de Wall Street ont bondi de 9% par rapport à l’an dernier — où un record avait déjà été établi.
-
Epargne
Après El Nino, réchauffez votre épargne avec El Besdeto
par Philippe Béchade 15 novembre 2007Si le cycle des saisons s’applique aux marchés financiers, nul ne saurait nier qu’ils subissent un automne frais et pluvieux, après un été orageux. Cela ne devrait pas aller en s’arrangeant, même si l’observatoire météorologique de la Fed prévoit un début d’hiver plus clément avec un réchauffement ponctuel du climat lié au passage d’un front tropical vers le 20 décembre.
-
Oh, quel merveilleux été indien… Nous ne parlons pas de la météo. Il fait froid et pluvieux, à Londres. Nous parlons des marchés financiers. L’été dernier, les marchés financiers ont été heurtés de plein fouet par la crise du subprime. Tout à coup, les hedge funds ont fait faillite… les bourses ont vacillé… et les gens se sont mis à faire la queue devant une banque britannique, cherchant désespérément à retirer leur argent. Ils avaient peur de la voir couler — entraînant leurs capitaux avec elle.
-
Goldilocks, Goldilocks… se sont écriés mercredi soir les traders américains en arrachant le Dow Jones à la hausse (+1%) et le Nasdaq (+1,5%) par-delà les 2 860 points, soit un nouveau record annuel pour 2007. La Fed venait d’abaisser comme prévu ses deux taux directeurs (Fed Fund et escompte) de 0,25% ; une décision prise à l’unanimité moins une voix