"La vague des défaillances d’entreprise s’amplifie", annonçait à la une Les Echos en début de semaine dernière. Le quotidien tempérait cependant en constatant "le marché français a limité les dégâts en 2008". Certes, mais c’était en 2008. Mercredi, Les Echos titraient sur "PSA Peugeot Citroën réduit à nouveau ses cadences de production". Mais, pensez-vous agacé, je suis en âge de lire Les Echos tout seul. Je ne vous donne ces titres que parce qu’ils me semblent très révélateurs
General Motors
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L’ultime semaine de l’année 2008 semble s’être achevée en roue libre si l’on s’en tient aux performances des différents indices boursiers… Pourtant, les marchés ont été confrontés à un enchaînement d’événements tout à fait inédits, carrément hors normes et même parfois nauséabonds (affaire Madoff, affaire Bettencourt…)
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Epargne
Florilège de l'année 2008 : krach, gâchis, absurdité, cynisme…
par Philippe Béchade 19 décembre 2008L’ultime journée boursière précédant la séance des "Quatre sorcières" n’augurait rien de bon pour le débouclage des opérations à terme (options sur indices et actions, contrats sur S&P ou Nasdaq). Cette séance de vendredi pourrait s’avérer encore bien décevante et confirmer le rebond du VIX, véritable baromètre de la peur
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Le Sénat US ne pourra peut-être pas empêcher le vote d’un chèque (c’est en réalité un prêt) de 15 milliards de dollars mais il a réussi à empêcher que l’enveloppe soit plus généreuse. En effet, General Motors réclamait 13 milliards de dollars, Ford 7 milliards de dollars et Chrysler 6 milliards de dollars, soit en tout 26 milliards de dollars… et encore
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Le CAC 40 a bénéficié ce mardi de l’envolée des géants du secteur du luxe et de la distribution […] Il s’agit cependant d’un pari sur le désir des consommateurs les plus aisés d’Asie et du continent américain de continuer à mordre dans la vie à plein portefeuille. Nous doutons que la période actuelle soit propice à une débauche d’achats ostentatoires
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Les syndicats ne veulent pas voir couler General Motors ou Chrysler. Ils mangent à ce râtelier depuis longtemps ; ils ne veulent pas que ça cesse. Les actionnaires non plus ne souhaitent pas la faillite ; ils ont de l’argent en jeu. Les dirigeants non plus… ni les sous-traitants […] Ils ont tous "un intérêt", disent-ils. Et ils sont prêts à récompenser les membres du Congrès qui les aideront
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Pas moins de 600 milliards de dollars seront mobilisés pour la garantie de MBS adossés à l’immobilier ; cela concerne principalement les créances hypothécaires détenues par Fannie Mae, Freddie Mac et Ginnie Mae. Parallèlement, 200 milliards de dollars seront consacrés à la garantie des ABS liés au crédit à la consommation. Ce nouveau projet sera baptisé TALF
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Cette correction commence à faire mal. Lundi dernier, l’indice Morgan Stanley montrait que la perte de valeur, dans le monde entier, se montait à 30 000 milliards de dollars environ. Mercredi, une mise à jour nous est parvenue : 2 000 milliards supplémentaires avaient été perdus. Et ça continue
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Les autorités font tout ce qu’elles peuvent pour sauver l’économie. Si elles le voulaient, celles-ci pourraient donner un petit coup de pouce à la Bourse de temps en temps. Mais elles ne pourraient probablement pas faire beaucoup plus — et à grands frais. Et malgré tous leurs renflouages, l’eau continue de monter
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Il y aurait aux Etats-Unis près de huit millions de maisons dont la valeur est inférieure à leur hypothèque. Bien évidemment, les gens possèdent également beaucoup moins d’actions qu’ils n’en possédaient il y a quelques mois. Dans le monde entier, les actions ont perdu près de 28 000 milliards de dollars de valeur. Pauvres… riches… classes moyennes — tout le monde a été touché
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Triste 11 novembre ; triste actualité économique ; triste météo boursière en Asie, en Europe et aux Etats-Unis avec l’arrivée d’un front dépressionnaire du côté de la consommation avec un cinquième recul consécutif des ventes de détail en Angleterre au mois d’octobre — le plus marqué depuis l’automne 2005 — et le plus faible nombre de transactions immobilières jamais observé
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Epargne
Obama et Marc Aurèle : méditations sur un empire confronté à la crise et aux bouleversements
par Bill Bonner 7 novembre 2008Les marchés mondiaux se remettaient de la raclée du mois d’octobre. L’indice Morgan Stanley, qui mesure les performances des principaux marchés de la planète, est remonté de 20% par rapport à son niveau du mois dernier. Mais avant-hier, les actions ont repris une raclée …avec une grosse chute pour le Dow Jones …qui a perdu 486 points. Et les mauvaises nouvelles continuent de tomber
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Tout le monde l’espère. Mais n’y comptez pas. Il y a presque toujours un gros rebond avant une chute encore plus importante. L’espoir… suivi de la déception. Souvent plusieurs fois. Sur une longue période. Et le temps que la chute finale ne se produise, les investisseurs sont tellement à sec, tellement déprimés, ils en ont tellement marre qu’ils n’en ont plus rien à faire
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Epargne
Un krach à la hauteur de la tromperie et des mensonges officiels
par Philippe Béchade 10 octobre 2008C’est un véritable cataclysme boursier qui s’est abattu sur Wall Street mercredi soir, avec des indices américains qui chutent de plus de 7% en moyenne. La débâcle s’est accélérée avec l’enfoncement des 9 000 points sur le Dow Jones, dans le sillage de General Motors
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Les politicards ont gagné, comme Churchill l’avait prédit. Les politicards du Congrès US, en tout cas. Le Sénat a voté, mettant sur les épaules des Américains les erreurs de Wall Street. Seule une poignée de sénateurs a osé s’opposé à cette mesure, parmi lesquels Bernie Sanders, un socialiste du Vermont : "Les maîtres de l’univers, ces brillants initiés de la finance qui ont gagné plus d’argent que l’Américain moyen peut même imaginer, ont mené notre système financier au bord de l’effondrement"
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Le pouvoir d’achat des citoyens européens s’est effondré dans le compartiment immobilier ces dix dernières années. A peine les prix des logements commencent-ils à baisser que la hausse des taux désolvabilise des centaines de milliers de ménages, lesquels prennent de surcroît de plein fouet la flambée des carburants (peu compressible) et des denrées alimentaires (dépense incompressible)
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Pour le pétrole, la correction a commencé. Le pétrole a chuté sur le marché américain, il tourne désormais autour des 123 $. Et ce n’est pas la colère noire de George Soros face au Congrès qui a effrayé les spéculateurs. Les prix élevés, dit le proverbe, sont un remède aux prix élevés. "Remède" n’est peut-être pas le mot le plus approprié, surtout si vous êtes une compagnie aérienne ou un constructeur automobile
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Eh bien, on ne peut pas dire qu’on s’ennuie. Plus maintenant. Les choses deviennent intéressantes… très intéressantes. Cette semaine, les marchés ont subi une nouvelle raclée. L’or a encore grimpé. Et le dollar n’a guère bougé. Oui, l’or fait enfin parler de lui, comme nous le démontre Adrian Ash ci-dessous. Les gens sont au courant. Nos lecteurs achètent de l’or depuis qu’il est à 300 $. A présent, tout le monde se positionne.