Les folies financières ont contaminé l’économie réelle. Les banques centrales sont à la manœuvre pour contenir l’épidémie, mais ce n’est pas gagné…
General Motors
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Déficit grandissant et ralentissement économique à l’horizon : un ouragan de dette arrive. Mais après moi le déluge, pense Donald Trump. Nous sommes en Floride, pour faire la connaissance d’un…
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Guerre CommercialeIndices, marches actions, strategiesLiberalisme
La guerre de Donald Trump contre le libre-échange
par Bill Bonner 29 novembre 2018Le gouvernement ne se contente plus de dicter à des secteurs d’activité ce qu’ils devraient faire. Maintenant, il prétend régir des entreprises comme le montre le cas General Motors. Cette…
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▪ Les actions ont grimpé. Elles sont allées si haut, pendant si longtemps, que nous souhaiterions presque en avoir acheté.
Mais attendez… Réfléchissons au marché boursier en termes d’or. Les actions ont perdu plus de 75% de leur valeur ces 10 dernières années — et elles continuent de baisser
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Dans le Washington Post du week-end dernier, un éditorialiste se demande ce que les dirigeants de General Motors avaient en tête lorsqu’ils ont permis au meilleur modèle de l’industrie automobile de faire faillite. Eh bien, ils ne pensaient probablement pas grand-chose. Ils n’en avaient pas besoin. Les affaires ont tourné pendant très longtemps. Les ventes d’automobiles américaines ont grimpé pendant un siècle entier. C’était la belle époque… dans les années 50… les années 60… GM sortait chaque année de nouveaux modèles, tous meilleurs les uns que les autres. Les Américains attendaient avec impatience — ils mesuraient les ailerons… admiraient les chromes… et écoutaient rugir les chevaux des moteurs GM
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Epargne
Encore plus fort, encore plus fou que notre "finance-fiction" !
par Philippe Béchade 2 juin 2009Facile de se rendre maître des indices en toute fin de parcours lorsqu’une majorité d’opérateurs se retirent du marché avant le week-end, ce qui vide les carnets d’ordres. Certains commentateurs, tentant d’expliquer l’hystérie haussière du début de séance en Europe hier matin (+2% en quelques minutes, +3,5% au final), invoquaient le soulagement relatif à la mise en faillite de General Motors
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General Motors pèse 879 millions de dollars ; Facebook pèse 10 milliards de dollars. Vous avez besoin d’informations supplémentaires pour vous faire une idée de la solidité de l’économie américaine ? Le plus grand fabricant automobile du monde (jusqu’à l’année dernière) se précipite vers une faillite certaine, mais continue de s’accrocher […] Pendant ce temps, le plus gros site internet de réseau social du monde […] vaut 10 fois plus si l’on en croit l’investissement qu’une entreprise russe a réalisé mardi. Est-ce que ce sont là les données principales d’un renouvellement économique
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Epargne
Créons vite en Europe notre propre baromètre du Conference Board !
par Philippe Béchade 27 mai 2009A Wall Street, après une ouverture hésitante, ce fut également l’euphorie puisque le Dow Jones et le S&P 500 se sont envolés de 2,5%, tandis que le Nasdaq prenait 3,5%. Un tel décalage de cours pour un prétexte aussi sujet à caution… cela ressemble fort à un rally savamment orchestré à partir d’un évènement "alibi" qui évite à la hausse d’apparaître par trop suspecte. Jamais aucun indice du Conference Board n’a été à l’origine d’une telle envolée indicielle
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Epargne
Recherchons fol enchérisseur pour un lot de 900 milliards de dollars
par Philippe Béchade 26 mai 2009Ambrose Evans-Pritchard s’étonnait dimanche dans le Daily Telegraph du fait que "les Etats-Unis n’aient pas encore subi l’indignité de l’échec d’une vente aux enchères, contrairement à la Grande-Bretagne et l’Allemagne". Il sait pertinemment qu’en cas d’absence d’intérêt de la part des investisseurs du Moyen-Orient ou des Chinois — qui détiennent déjà le quart de la dette américaine –, les émissions en souffrance seront achetées, via la Fed, par le gouvernement américain lui-même
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Selon les experts, General Motors est en train de faire faillite. Les investisseurs ont fait passer le titre à 1,15 $ — un prix que GM n’a pas vu depuis plus de 70 ans. A ce prix, on peut acheter toute l’entreprise pour 700 millions de dollars. Une misère. Certains gestionnaires de fonds gagnent autant en une année. Parallèlement, les Etats-Unis sont sur la même pente glissante
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Dans les journaux, on entend beaucoup parler de ce que General Motors devrait faire. Cette discussion dure depuis plusieurs années. Jusqu’à présent, c’était une conversation menée par des analystes sérieux et des experts du secteur automobile. Tous disaient la même chose : GM devait faire le ménage parmi ses dirigeants, se débarrasser d’une bonne partie de son "héritage" de frais généraux coûteux et produire de meilleures voitures. Pourquoi l’entreprise ne l’a-t-elle pas fait
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"Ce que nous commençons à observer, ce sont des lueurs d’espoir pour l’économie", a déclaré Barack Obama dans son discours mardi dernier. Obama est donc optimiste. Du moins, il en a l’air. Enfin, c’est ce que tout le monde dit, ce que tout le monde veut croire pour pouvoir être optimiste. Jeu de dupe. Ce qui est sûr, c’est qu’il fait au moins semblant d’y croire
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Un échec du G20 de Londres serait désastreux, nous annonce-t-on depuis ce week-end. Jean-Claude Trichet appelle à l’unité des dirigeants, lui qui doit en avaler son exemplaire du Traité de Maastricht depuis que la Fed s’est vue autorisée à imprimer 300 milliards de dollars tout neufs il y a une dizaine de jours. A peine Nicolas Sarkozy vient-il d’annoncer qu’il envisage de rentrer prématurément en France si les participants ne s’engagent pas sur des mesures concrètes en matière de régulation des flux financiers que le CAC 40 gagne 3%
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Nous sommes ravi de voir M. Obama passer à l’action… remontant ses manches et agissant directement pour redresser le secteur automobile américain. Dans un monde où les actifs s’écroulent et où la dépression règne, nous avions besoin de rire un peu. Et voilà que le gouvernement américain prend aussi le contrôle de l’automobile. Rick Wagoner a été contraint de quitter General Motors dimanche dernier, pour qu’Obama puisse mettre son propre homme au volant
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Les mises en garde des différents rédacteurs des Publications Agora voient leur pertinence se confirmer avec le coup de massue qui s’est abattu sur les indices boursiers hier. Nous avons assisté en 24 heures à un repli de 5% en moyenne sur les valeurs européennes et de 6,8% en deux séances. En 48 heures, cette baisse a amputé de moitié les gains engrangés depuis le début du mois de mars
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Epargne
Le 29 mars : la Sainte Gwladys des PDG de groupes automobiles
par Philippe Béchade 30 mars 2009Le rebond des marchés s’est poursuivi jusqu’au jeudi 26 mars dans une ambiance plus sereine, confortée par une série de statistiques aux Etats-Unis qui semblent préfigurer une stabilisation de l’activité dans le secteur immobilier. Ce dernier enregistre un rebond technique après trois mois désastreux ; par ailleurs, la consommation connaît un timide rebond pour le deuxième mois consécutif
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Warren Buffett avait reconnu deux semaines auparavant qu’il avait perdu beaucoup d’argent en investissant dans Conoco-Phillips et en se repositionnant trop tôt sur les valeurs bancaires ou sur General Electric. Mais ce n’est qu’après coup qu’on réalise que toutes les références ont volé en éclats. Voilà une notion, la perte des repères, qui mérite que l’on s’y arrête au moment où de plus en plus d’articles de presse et de débats radiophoniques ou télévisés ont pour thématique la question suivante : "a-t-on touché le fond ?" ou "comment détecter les signes précurseurs d’un retournement ?"
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L’administration Obama évite soigneusement d’évoquer l’hypothèse d’une nationalisation de groupes bancaires — même si en pratique, et avec bientôt 40% du capital, Citigroup est bel et bien placé sous la tutelle de l’Etat pour une durée indéterminée. Le Dow Jones a également bénéficié du rebond de General Motors (+25,4%) qui est sur le point d’aboutir à un accord avec les syndicats automobiles