▪ L’argent honnête requiert une gestion honnête. Par conséquent, si le dollar est une monnaie honnête et digne de confiance, le président de la Réserve fédérale et le ministre des Finances doivent également être honnêtes et dignes de confiance.
Geithner
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Commençons par un éclat de rire. "Le système financier américain est en meilleure forme qu’avant la récession, et il est bien placé pour fournir le financement nécessaire à l’expansion économique, a déclaré le Secrétaire au Trésor US, Timothy F. Geithner"
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Suite à la crise des subprime, on aurait pu croire que les décideurs avaient appris leur leçon. Leurs taux trop bas et les prêts hypothécaires subventionnés ont mené à la plus grande bulle de l’immobilier de l’histoire des Etats-Unis. Mais non, ils continuent à causer des problèmes
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D’où vient tout l’argent nécessaire aux plans de relance ? Les Etats-Unis vont-ils l’emprunter ? A qui ? Aux Chinois ? J’en doute. Ils ont d’autres idées. Et si les Etats-Unis l’empruntent, combien d’intérêts le pays peut-il se permettre de payer sur la dette nationale ? Nous en sommes presque arrivés au point où payer des intérêts sur la dette et devenu le nouveau business des Etats-Unis
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L’acte de décès du système financier dérégulé fut scellé avec la nationalisation de Morgan Stanley, de Citigroup et de Bank of America en janvier 2010. Goldman Sachs s’était tiré d’affaire en concluant une joint-venture avec la plus ambitieuse des banques d’un ex-pays communiste, la star chinoise Shanghai Imperial Trust — celle-là même qui avait dévoré, à l’issue d’une bataille juridique homérique, le groupe HSBC menacé de démantèlement six mois auparavant
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José Manuel Barroso a exclu de priver Prague de la présidence de l’Union européenne ; cependant, Mirek Topolanek n’a plus de légitimité politique dans le cas où il continuerait d’assumer sa fonction, et ce à quelques jours de la visite de Barack Obama en République tchèque. Nous sommes convaincu que le président américain ne manquera pas d’interroger le ministre Mirek Topolanek sur les motifs qui l’ont conduit à déclarer mercredi que "le plan de relance de l’économie américaine, c’est le chemin qui mène à l’enfer".
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General Motors a des amis hauts placés… prêts à peser dans la balance de la justice de M. le Marché. Le constructeur a déjà emprunté 13,5 milliards de dollars. Il demande 30 milliards supplémentaires. Mais quel benêt irait prêter 30 milliards de dollars à une entreprise dont les auditeurs s’inquiètent de la voir faire faillite ? D’un autre côté, qui prêterait de l’argent à AIG à quatre reprises
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Nous avons bien ri hier matin. Notre philosophe préféré, Thomas L. Friedman, a semblé comprendre tout à coup quelque chose d’important : "Il n’y a pas de remède miracle à cette économie de crise", a-t-il déclaré. "Le fait qu’il n’y ait pas de pilule unique ne signifie pas qu’il n’y a rien à faire […] Bonne chance, Tom. Les gens qui font toutes ces merveilleuses choses sont ceux-là mêmes qui n’ont pas remarqué que quelque chose n’allait pas dans le secteur financier
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Rien sur le potentiel de Geithner à être meilleur pour Goldman que Paulson. Mais il a été l’un des trois grands esprits à l’origine des divers plans de renflouement orchestrés par l’axe Wall Street/Trésor US. C’est une de ces choses que l’on sait qu’on sait, comme dirait Donald Rumsfeld. Et puisque nous en sommes aux métaphores, nous dirions que Geithner a été César