Fusions, acquisitions et bulles : la Fed n’a fait qu’aggraver les choses
Les marchés font actuellement face à une grande vague de fusions-acquisitions… pour quelles raisons ?
Les marchés font actuellement face à une grande vague de fusions-acquisitions… pour quelles raisons ?
La politique de taux bas et de baisse des taux supprime la discipline des taux d’intérêt et des créanciers et multiplie les opérations hasardeuses.
Compte tenu des questionnements quasi-obsessionnels des milieux financiers concernant la politique monétaire de la Fed, un nombre croissant d’économistes et de gérants pensent qu’une hausse de taux « précoce » mettrait fin à un suspense qui nuit à la visibilité dont les marchés ont besoin…
Avec l’offre de 10 milliards de dollars faite par General Electric sur Alstom, les analystes se focalisent sur le « trésor de guerre » de 2 000 milliards de dollars des entreprises américaines. Il est douillettement cantonné hors des frontières de la mère-patrie…
Il n’y a pas une semaine sans qu’une opération financière ne soit annoncée. La dernière en date concerne Cybernetix. J’ai suivi la valeur sur le site et, le 4 novembre dernier, vous ai annoncé son rachat par Technip. La société va sans doute être absorbée au prix de 19 euros par action, ce qui représente une valorisation boursière de 31 millions d’euros… et une prime de 35% par rapport au dernier cours coté !
Je suis toujours le déroulement des transactions qui se font sur les marchés, le remaniement des actifs par le biais de fusions, d’acquisitions, d’introductions en bourse, etc. Ces opérations reflètent d’importantes tendances d’investissement. A ce titre, la seule acquisition qui ait réellement suscité mon intérêt ces derniers jours a été le rachat par Caterpillar de Bucyrus, un fabricant de matériel minier, pour 8,6 milliards de dollars
En général, les braquages de banques fonctionnent différemment. Un gang armé et masqué fait irruption dans la banque, tire quelques coups de feu, ordonne à tout le monde de s’allonger par terre, et demande aux guichetiers de remplir les sacs de toiles avec l’oseille. C’est simple. -Ce n’est pourtant pas de cette façon que cela fonctionne dans les banques centrales modernes. Aujourd’hui, c’est comme si Hank Paulson pointait son gros bazooka sur Wall Street et lui demandait d’ouvrir son portefeuille pour qu’il puisse le remplir avec l’argent d’autres personnes
Qu’avons-nous là ? L’or enregistre un rebond. Avons-nous vu le creux de la vague ? Le moment d’acheter est-il venu ? Est-ce la dernière fois que nous verrons l’or sous les 1 000 $ de notre vivant ? Nous n’avons pas les réponses. Mais lorsque nous réfléchissons à ce marché haussier, nous nous rappelons toutes les fois où nous avons essayé "d’acheter les replis" sans véritable bonne raison. Lorsque l’or était à 500 $… nous avons attendu qu’il revienne à 450 $ pour nous renforcer. Et lorsqu’il était à 700 $… nous voulions qu’il passe à 600 $ avant d’en racheter. Souvent, il ne se repliait pas assez… voire pas du tout