La réduction des impôts implique une baisse de l’emploi public
Dans l’activité publique relevant des services, une bonne partie du coût est due à la masse salariale, tout comme dans le secteur privé…
Dans l’activité publique relevant des services, une bonne partie du coût est due à la masse salariale, tout comme dans le secteur privé…
Au fil du temps, les gens trouvent des moyens de truquer le système. Ils obtiennent de petits privilèges… des faveurs spéciales… et un statut élevé. Ils complotent pour décrocher des contrats gouvernementaux… des bons alimentaires… des traitements de faveur. Ils ne sont pas tous paresseux. Ils ne sont pas tous malhonnêtes. Mais ils profitent tous d’un système corrompu. Même si un programme… une politique… une guerre n’ont aucun sens, ils veulent que ça continue. Leur gagne-pain en dépend !
L’emploi demeure la variable d’ajustement favorite — et la plus efficace — des multinationales. Il serait facile de les stigmatiser si ce genre de comportement restait circonscrit, disons, aux entreprises phares du S&P 500. Mais ce n’est pas le cas : les méchantes World Companies que beaucoup de médias dénoncent ne détiennent pas — et de très loin — le monopole des licenciements pour motif économique : si neuf millions d’Américains ont perdu leur emploi depuis le début de l’hiver 2007, c’est que les PME-PMI ont elles aussi fortement dégraissé
Les données de l’Institut Cato concernant les salaires publics par rapport aux salaires privés (c’est-à-dire les contribuables) annoncent des salaires et des avantages publics de 119 982 $ en 2008 contre 59 909 $ pour le secteur privé la même année. C’est le double ! Et l’écart se creuse encore. Il y a 10 ans, le fonctionnaire lambda gagnait 66% de plus en salaire et avantages que le contribuable qui travaille dans le secteur privé