La séance a été mitigée hier entre l’Europe et les Etats-Unis : s’agit-il d’une baisse dans une hausse dans une plus grande baisse ? Une interruption temporaire du rebond de marché baissier, en d’autres termes ? Ou bien les marchés s’apprêtent-ils à reprendre pour de bon le chemin de la baisse […] En tout cas, ils ont très mal accueilli les dernières prévisions de croissance mondiale fournies par le Fonds monétaire international
FMI
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Les Etats-Unis ont eu chaud : il s’en est fallu de peu que de l’argent public soit rapidement mobilisé au profit de ceux qui le versent au fisc et qui en ont un réel besoin, pour cause de chômage, de maladie ou d’expropriation — et parfois les trois à la fois. Les dernières statistiques publiées hier induisent qu’il y a de plus en plus de personnes dans ce cas, ce qui a provoqué un soudain accès de déprime boursière
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Les minutes de la Fed publiées mercredi soir — et cela ne surprend personne — confirmaient que le ralentissement économique se fera sentir outre-Atlantique tout au long de l’année 2009. C’est d’ailleurs ce que ne cesse de répéter Hank Paulson depuis des mois… lui qui refuse désormais de puiser dans le "TARP" pour soutenir les banques ou les trois grands constructeurs automobiles américains. Résultat de ce revirement imprévu
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La France a revu à la baisse sa prévision d’inflation en 2009, à +1,5% contre +2% prévu dans le budget. Elle tient compte de la baisse des prix des matières premières ainsi que d’une baisse de la parité euro/dollar : elle table désormais sur un euro à 1,33 $ l’an prochain contre 1,45 auparavant. Qui est le plus lucide des deux ? La ministre des Finances ou le FMI
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Dès le lendemain du brillant plébiscite d’Obama, les marchés déchantaient. La réalité économique reprenait le pas sur l’euphorie et la bouffée d’espoir que le président démocrate incarne désormais. Ce sont les travaux d’Hercule que l’on demande à un homme dont les poches sont vides et trouées. Il va devoir donner une réponse appropriée à la récession tout en posant les fondations d’une nouvelle croissance saine pour les années à venir. Mais comment fera-t-il
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Epargne
L'OPEP et la Chine : deux solutions différentes à la crise
par alexandravoinchet 12 novembre 2008Et un de plus. Le week-end dernier s’est encore passé à discuter dans les coulisses du pouvoir politique et économique. A l’OPEP ou au G20, on a studieusement préparé sa copie pour les réunions à venir. Qu’est-il sorti de ces parloirs ? Pas d’annonces tonitruantes ou de branle-bas de combat général mais quelques pistes qui seront peut-être suivies
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Peut-être que Henry Paulson et Larry Summers (qui s’exprimaient cette semaine dans le Financial Times) avaient raison au sujet de leur plan de sauvetage ! Peut-être que les bureaucrates auraient si bien fait leur travail, en gérant le programme de renflouage, qu’ils auraient pu engranger des profits. Ce qui nous donne une idée, puisqu’on cherche des alternatives au TARP (tel était le nom du plan de renflouage) : pourquoi ne pas le coter en Bourse ? Donnons aux autorités l’occasion de gagner de l’argent, pour une fois… qu’ils mettent leur propre argent dans le sauvetage, aux côté de l’argent des contribuables
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Hop ! Les marchés ont promptement repris le chemin de la baisse hier, après s’être offerts une trêve vendredi. Les financières sont revenues sur le devant de la scène — qu’elles n’ont d’ailleurs jamais quittée, ce sont juste les investisseurs qui ont regardé brièvement ailleurs –, les fondamentaux économiques se sont rappelés au bon souvenir des intervenants, bref, la tendance pessimiste reprend ses droits
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Mais pourquoi nos statisticiens officiels ne sont-ils pas parvenus à nous convaincre que tout allait aussi bien au premier trimestre 2008 ? Aurions-nous passé sous silence certaines études qui battaient en brèche le sombre tableau que nous brossons depuis mars 2007
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Les grosses huiles du FMI ont appelé au secours cette semaine, en demandant plus d’intervention dans les marchés du crédit. Pourquoi ? Se pourrait-il que les généreux prêts que la Fed a accordés aux banques d’affaires n’aient pas amélioré la qualité des centaines de milliards de mauvaises dettes toujours visibles sur les bilans des banques d’affaires et des banques ?
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De nombreux lecteurs me demandent de recommander des fonds pour pouvoir investir en euros via Euronext sur les valeurs étrangères. Je pars du principe qu’une correction à moyen terme étant inévitable, les fonds activement gérés devraient l’emporter sur les fonds purement indiciels (ou trackers) qui répliquent un indice sectoriel ou géographique donné. Bien entendu, tout dépend de la qualité de gestion et donc du gestionnaire.