La mort finit par tous nous atteindre… et pas l’être humain uniquement. Les banques, les entreprises, les tendances. Les marchés haussiers, les monnaies papier, les systèmes monétaires. Les empires… Par exemple, la mort semble guetter l’euro en plus du dollar. "Le sauvetage irlandais n’apaise pas les marchés", déclarait la première page du Financial Times hier
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Ce serait seulement bizarre si ce n’était pas aussi étrange…
par Philippe Béchade 30 novembre 2010A 10h30, sans aucune actualité particulière, les indices se sont mis à dévisser. La surprise a été totale tant sur le fond — qui demeure très subjectif — que sur la forme : les indices boursiers n’ont jamais bénéficié de la moindre réaction technique à la hausse au cours des six dernières heures de la séance. Ce lundi s’achève sur la plus lourde chute du CAC 40 et de l’Euro-Stoxx 50 depuis le 4 juin dernier
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Barack Obama a gracié une dinde mais les dindons de la farce sont européens
par Philippe Béchade 29 novembre 2010La cassure des 1,33 $/euro a suscité vendredi matin un début de petit vent de panique à Paris, avec une perte de 1,9% vers midi, le CAC 40 établissant un plancher de 3 687 points. Cependant, le support majeur moyen terme des 3 720 points a été sauvé sans trop de suspense : -0,85% à 3 728 points. Francfort n’a de son côté jamais rien eu à sauver. Le DAX 30 n’a cédé que 0,45%, une fraction marginale des 2,6% gagnés au cours des 48 heures précédentes
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Pendant que l’euro craque, les unes de la presse française se focalisent sur l’immobilier qui atteint des prix record. "La folle flambée des prix des logements se généralise", déplorent Les Echos. C’est vrai que de titrer sur quelque chose qui monte c’est plus réconfortant que de parler du naufrage de la monnaie unique
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Nouvelles secousses obligataires : l'Union européenne à la rescousse
par fredericlaurent 26 novembre 2010Les plans de relance si soigneusement mis en place par nos gouvernements n’ont pas servi à grand-chose. Notamment pour le secteur automobile. Dans ces plans, les gouvernements européens avaient fait la part belle aux primes à la casse, pour aider et tenir hors de l’eau les constructeurs. Forcément grâce à ces stimuli, les immatriculations de voitures neuves avaient surperformées en 2009
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Ce ne sont pas les obus de Pyongyang qui font le plus de dégâts !
par Philippe Béchade 24 novembre 2010Il faudrait garder en permanence un oeil sur l’agenda de Hu Jintao et souligner au marqueur les visites officielles d’émissaires ou de représentants du gouvernement américain. A chaque fois que l’un d’entre eux pose le pied à Pékin, la Corée du Nord se fend d’une bonne vieille provocation, histoire de mettre la pression sur les épaules de son allié chinois… qui est en même temps le premier créancier de l’Amérique honnie
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Le leadership américain ouvertement torpillé par la BCE et Pékin
par Philippe Béchade 18 novembre 2010Les banques grecques, irlandaises, portugaises et espagnoles ne trouvent plus un euro pour se refinancer auprès de leurs consoeurs convalescentes de l’Eurozone. De son côté, la Chine se prépare à juguler les risques inflationnistes induits par un assouplissement quantitatif dont le principe avait été adopté dès la fin de l’été. Quant à la BCE, elle cherche de façon non moins explicite à se décharger du rôle de sauveteur en dernier ressort du système bancaire moribond des "PIGS"
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Je me suis trompée. J’avais prévu en juillet dans le repli estival de l’or sous le niveau de 1 200 $ l’once un très bel automne. Au milieu du mois d’octobre, alors que l’or avait progressé de 18,70% entre le 28 juillet et le 14 octobre, il semblait logique que les cours marquent une pause. Tout marché haussier sain connaît des replis de parcours. Si ce n’est pas le cas, il faut bien admettre que le marché en question est en état de bulle et que la fin de la grande tendance haussière est proche. Ce que je ne crois pas
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Les amateurs d’idées toutes simples se régalent : le dollar rebondit vers 1,37/euro, il faut prendre des bénéfices sur les actions. Il replonge vers les 1,40/euro à peine 24 heures plus tard ? Il faut se ruer à Wall Street, faire le plein de matières premières et de denrées agricoles puis s’arracher de nouveau les valeurs cycliques cotées sur les places européennes. Rarement la gestion des actifs ne se sera résumée à des principes dont l’énoncé tient sur un timbre poste
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La reprise sera plus lente que prévu, en admettant que reprise il y ait, surtout aux Etats-Unis. Le dollar est lâché par ses créanciers, et maintenu sous pression par les discours laxistes des autorités monétaires américaines. Ces mêmes discours alimentent une hausse orchestrée des marchés actions. En effet, quoi de plus illusoire qu’un marché qui monte sur l’unique pari que l’économie ira assez mal pour assurer la pérennité des subventions qui la font tourner artificiellement !
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Fossoyeurs de devises contre Bisounours à lunettes roses
par Philippe Béchade 7 octobre 2010La croissance américaine tend vers zéro d’ici la fin de l’année. C’est tout du moins ce que suggère un rendement de 1,17% sur les taux à cinq ans aux Etats-Unis — plus faible encore que celui observé au plus fort de la crise en décembre 2008 (1,25%). Wall Street fait cependant comme si les profits des entreprises allaient s’envoler au cours des prochains mois… quand bien même les ventes stagneraient tandis que les marges ont recommencé à se contracter au milieu de l’été
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La faillite de Lehman, c’était il y a deux ans jour pour jour. Avec le recul, la plupart des témoins et des acteurs de cet événement — qui marquera un tournant dans l’histoire du capitalisme — auraient aussi bien pu ne pas avoir lieu. En effet, l’argument du coût du sauvetage ne tient pas la route lorsque l’on fait les comptes de l’argent public englouti dans le sauvetage d’AIG (sans parler de Freddie Mac et Fannie Mae), dont les pertes furent générées par des activités spéculatives n’ayant pas grand-chose à voir avec son coeur de métier
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Wall Street se rit de Roubini… mais les cambistes s'enfuient !
par Philippe Béchade 10 septembre 2010M. Roubini, dans une interview accordée à CNBC hier soir, s’attend à ce que la croissance américaine soit plus proche de zéro que de 1% au troisième trimestre. Il explique cependant le haut niveau actuel des indices boursiers par l’impression favorable résultant du rythme d’expansion des profits des entreprises multinationales… mais en partant d’aussi bas qu’en juin 2009, il n’est pas difficile de faire ressortir des taux de progression qui donnent le tournis
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Les marchés nous refont-ils le coup du 2 au 5 août dernier ?
par Philippe Béchade 3 septembre 2010Le chômage fléchit en Europe, et les dépenses des ménages sont ressorties à +0,5% au deuxième trimestre (c’est supérieur aux anticipations) contre +0,2% au premier. Jean-Claude Trichet a confirmé jeudi ce que les marchés anticipaient — à savoir une révision en hausse des prévisions de croissance de la BCE pour la Zone euro (+1,8% contre +1,4% d’ici fin 2010). Il exclut de ce fait le scénario du "double creux" qui avait déprimé les marchés ces trois dernières semaines
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Le Dow Jones a perdu 1,39%, à 10 271,21 points. Le Nasdaq perdait quant à lui 1,66%, clôturant à 2 178,95 points. Enfin, le S&P 500 a terminé à 1 075,63 points, soit une chute de 1,69%. En cause ? Surprise surprise… l’emploi américain est en baisse ! On a enregistré 500 000 demandes d’allocations chômage la semaine dernière aux Etats-Unis — alors que le consensus tablait sur une baisse, à 476 000
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L'EUR/USD joue actuellement sa prochaine tendance long terme
par Jérôme Revillier 18 août 2010La situation sur le marché des changes est extrêmement tendue. En effet, sur le Forex, certaines devises sont actuellement sur des zones clés. L’EUR/USD notamment, y joue même sa prochaine tendance de long terme
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J’ai décidé de revenir avec vous sur le cas de l’Europe et de ces fameux stress tests qui nous ont tenus en haleine toute la semaine dernière. J’écrivais dernièrement aux abonnés de mon service, FxProfitTrader, dans mon débriefing hebdomadaire : "Cette semaine se termine sur une note mitigée et dans l’attente des stress tests européens qui vont sans doute être un non-événement total. En effet, à bien y réfléchir, le marché a déjà pris en compte les hypothèses les plus plausibles et cela ne devrait donc pas perturber énormément les marchés." Et c’est le moins que l’on puisse dire. Les résultats "bons mais pas trop" garantissant un minimum de crédibilité ont été publiés comme prévus. Rassurant ? Pas vraiment
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Le billet vert n’est plus un refuge. Et l’euro ne monte pas uniquement grâce au retour de l’appétit pour le risque". "Il semble que la mentalité des citoyens américains ait changé ; pénalisant inéluctablement le mode de consommation et de croissance outre-Atlantique. Les Américains qui le peuvent épargnent, c’est nouveau et c’est très inquiétant. 70% du PIB américain venant de la consommation"… "Si les plus gros consommateurs de la planète se mettent à épargner alors même qu’ils gagnent moins, l’impact sur la croissance américaine, et mondiale par ricochet, va être démultiplié