Si le boom des Etats-Unis est un boom d’hier, comme nous le disions la semaine dernière… quel est le boom d’aujourd’hui, et qu’est-ce qui sera le boom de demain ? Quelle sera notre Transaction de la Prochaine Décennie ? Eh bien, nous n’en savons rien. Mais nous commençons à penser que notre collègue, Manraaj Singh, a raison. Nous sommes dans le Siècle des Marchés Emergents
Etats Unis
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Tout le monde se satisfait de laisser le capitalisme suivre son cours — tant qu’on aime le résultat. Mais qu’une correction arrive, et voilà que la presse est pleine d’experts s’arrachant les cheveux et de politiciens se mêlant de ce qui ne les regarde pas. Chaque correction apporte de nouvelles améliorations, jusqu’à ce qu’il y en ait tant que le système s’effondre sous leur poids. Voilà pourquoi il y a des révolutions et des faillites, après tout : pour éliminer les entraves qui s’étaient accumulées
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L’or est repassé au-dessus des 900 $. La correction du métal jaune est-elle terminée ? Il le semble bien… La fièvre de l’or va-t-elle bientôt prendre le dessus ? Nous nous interrompons pour diffuser un petit extrait d’une chanson des Rolling Stones : "Qui veut le journal d’hier ? / Qui veut la fille d’hier ? / Qui veut le journal d’hier ? / Personne au monde." Cet interlude musical est dû à une pensée qui nous est venue : les actions américaines sont les nouvelles d’hier. Peut-être que l’économie américaine aussi. Peut-être que les Etats-Unis eux-mêmes sont les nouvelles d’hier
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Epargne
Malgré l'incertitude des marchés, nous allons dans le bon sens !
par raphaelgaraud 21 mai 2008En France et en Europe nous avons, semble-t-il, plutôt bien résisté aux secousses et bouleversements du premier trimestre. Les publications de résultat de part et d’autre de l’Atlantique sont plutôt conformes aux attentes — voire moins mauvaises que prévues, bancaires mises à part. Alors ça y est ? La crise est finie ? Nous repassons à l’achat ?
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A tous ceux qui se laisseraient séduire par le climat de béatitude boursière actuelle, nous rappelons que la crise des subprime aux Etats-Unis est certes due à des excès d’avidité et d’aveuglement de nombreux intermédiaires financiers mais que cela ne retire rien au fait que l’épine qui a provoqué l’éclatement de la bulle immobilière à l’automne 2006, est l’envol du prix des carburants. Cet envol a eu une double conséquence destructrice : le début du cycle de resserrement des taux initié début 2005 — qui a renchéri le coût du crédit immobilier sans freiner la hausse des carburants — et l’érosion de plus en plus douloureuse du pouvoir d’achat des ménages américains
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Epargne
Inflation… de mensonges et coup de pompe sur la réalité économique
par Philippe Béchade 15 mai 2008L’enclos du mensonge économique officiel — à la soviétique façon années 50 ou à la Mao façon années 60 — a été ouvert en grand mercredi après-midi. La Maison-Blanche fait claquer le fouet pour qu’il se disperse dans toutes les directions en faisant un raffut médiatique de tous les diables afin d’empêcher le citoyen — crédule ou déboussolé — de rassembler ses esprits et de hurler à l’escroquerie ou à l’insulte à son intelligence
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Les Américains devraient sortir plus souvent. Nous vivons et voyageons en dehors des Etats-Unis depuis 14 ans. Le monde est vaste… il y a beaucoup à voir. Et ce que nous voyons, c’est un monde qui change rapidement… se développe… évolue… fait des expériences… et laisse les Etats-Unis à la traîne
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Epargne
Peut-on continuer de remplir les réservoirs avant les estomacs ?
par Philippe Béchade 17 avril 2008A l’heure ou les forces de police commencent à tirer sur des foules en colère dans des pays que nous jugeons sous-développés ou imperméables à toute idée de démocratie — ce n’est d’ailleurs pas toujours le cas ! –, nombre d’experts proches du FMI commencent à produire des explications qui vont au-delà du constat que "tout augmente" du fait de la seule pression exercée sur les stocks de nourriture disponibles par des pays en expansion rapide comme la Chine et l’Inde
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Euro qui s’envole, dollar en baisse, Etats-Unis en plein marasme et faiblesse de la croissance européenne… quelles seraient les solutions à ces problèmes de fond ? La hausse des matières premières impacte évidemment les prix des produits finis. Mais la BCE maintient le cap et veut être un rempart contre l’inflation. On ne sait pas encore comment, mais ne perdons pas tout espoir
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Nous assistons à une Guerre des Mondes — entre l’inflation et la déflation. Nous ne savons pas quel côté gagnera, mais nous parions que si l’inflation privilégie l’or, la déflation, elle, ne veut pas de bien aux actions. Mais que voyons-nous ? Cette semaine, la Fed a promis de l’inflation — à pleines poignées. Elle a dit qu’elle injecterait 200 milliards de dollars supplémentaires pour lutter contre la déflation. L’Europe et le Canada suivent sa trace — avec 45 milliards de dollars supplémentaires. D’où provient toute cette oseille… de l’épargne ?
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En 1971, Nixon annonça que les Etats-Unis n’honoreraient plus leurs obligations étrangères sur leur or — suite à l’insistance de Charles de Gaulle pour échanger ses dollars contre le métal jaune dans les années 60. Depuis, le monde fonctionne avec l’étalon-dollar. Les gouvernements étrangers ont empilé des dollars, plutôt que de l’or, en faisant confiance au Trésor US pour s’assurer que leurs dollars ne perdraient pas trop de valeur. Hélas, c’est exactement ce que le dollar a fait. Il est passé de 1 $ environ à cinq cents au cours du 20ème siècle. Mais la chute a été relativement graduelle… et d’autres devises ont chuté avec lui – plus ou moins.
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Les Américains n’ont que trois actifs principaux. Ils ont l’immobilier — des maisons, pour la plupart. Ils ont des actifs financiers — des actions et des obligations. Et ils ont la valeur de leur propre labeur. Tous ces actifs stagnent… voire baissent. Et ça pourrait continuer comme ça pendant de nombreuses années. Dans ces conditions, les ménages n’ont pas le choix. Ils doivent réduire leur niveau de vie
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Nous allons démontrer aujourd’hui qu’en plus des icebergs évoqués hier, les capitaines de l’industrie financière vont devoir également se faufiler entre les récifs de l’inflation — +7,4% l’an aux Etats-Unis selon l’indice des prix à la production, le pire depuis 25 ans — et les écueils de la récession
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Il nous apparaît effectivement très audacieux de s’obstiner à miser sans retenue sur un rebond du CAC 40 à contre tendance macroéconomique simplement parce que nous parions que le consensus négatif devient trop univoque pour que les baissiers puissent en tirer profit ; sans effet de surprise, aucun gain significatif ne saurait se matérialiser
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Depuis jeudi dernier, nous ne cessons de mettre en avant cette remontée des cours du pétrole entamée il y a 10 jours à partir du fameux plancher moyen terme de 86,5 $. Vous en connaissez tous la cause : l’arrêt des livraisons de brut par Caracas au groupe Exxon-Mobil, coupable d’avoir obtenu le gel de 12 milliards d’euros d’actifs vénézuéliens déposés aux Etats-Unis pour obtenir une série d’indemnisations. Cependant, le franchissement des 96 $ survenu ce mardi implique la concordance de facteurs haussiers que nous n’avions que partiellement expliqués dans notre Chronique d’hier avec l’allusion au rôle grandissant de la Russie dans la géopolitique du pétrole
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Puisque les marchés américains étaient clos ce lundi pour cause de Présidents’ Day, l’occasion était idéale pour élargir notre réflexion sur les matières premières. Nous allons donc aborder une thématique qui nous est chère, à savoir le basculement pétro-stratégique — qui englobe le gaz — du Proche-Orient (contrôlé de façon de plus en plus chaotique par les Américains depuis 2003) vers la Russie et l’Asie Centrale
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Lorsque nous vous avons laissé hier, nous nous inquiétions de voir tant de gens prédire des temps difficiles pour l’économie américaine. Pour sa part, le marché boursier ne dit rien ; les actions n’ont baissé que légèrement — pas assez pour signaler de sérieux problèmes économiques
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Epargne
Unanimité sur les mauvaises perspectives économiques américaines
par Bill Bonner 18 février 2008Le monde s’est endetté en faisant jouer l’effet de levier. Les gens ont trop de dettes. Et il n’y a que deux manières de réduire la dette — soit on les rembourse, ce qui entraînerait une hausse de l’épargne… une baisse des dépenses… et moins de "croissance" pour une économie de consommation. Soit on fait jouer l’inflation jusqu’à ce qu’elle disparaisse… ce qui engendrerait d’autres problèmes — un effondrement du dollar, selon toutes probabilités… un effondrement du marché obligataire… et un effondrement du système financier mondial basé sur le dollar. Les chemins sont différents, mais ils mènent au même endroit : une baisse du niveau de vie aux Etats-Unis… et dans le reste des pays occidentaux