Plusieurs sherpas de la monnaie unique ont enchaîné les déclarations. Ils ont affirmé que oui, l’euro est une devise solide… Et que non, il n’apparaît pas sous-évalué ni exagérément éloigné de sa véritable valeur économique par rapport au billet vert, vu le différentiel de croissance qui existe entre le Vieux Continent et les Etats-Unis
emploi US
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"Les dépenses de consommation US ont augmenté en mars, grimpant à leur rythme le plus rapide des cinq derniers mois. Toutefois, cette hausse a été financée par l’épargne, qui a chuté à son plus bas niveau depuis 18 mois. Une hausse limitée des revenus est venue s’ajouter aux inquiétudes de voir la reprise s’affaiblir sans une croissance plus rapide des revenus"
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Epargne
Criquets, tremblements de terre, boule de feu… et puis quoi encore ?
par Bill Bonner 28 avril 2010Un sondage de Barron’s nous dit que les obligations sont désormais la classe d’actifs la plus détestée. Franchement, nous n’aimons pas les obligations non plus. Mais la Grande Correction finira par administrer une volée de bois vert aux prix des actions… et de l’immobilier… et des matières premières… les obligations pourraient être les seuls actifs à s’en tirer ! Elles pourraient grimper à mesure que le désendettement se poursuit
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"Selon les chiffres officiels, 163 000 personnes ont trouvé un emploi aux Etats-Unis le mois dernier. Parmi elles, 48 000 occupent des postes au bureau du recensement américain. Ces emplois sont temporaires et inutiles. Si on pouvait créer de la richesse en demandant aux gens de se compter mutuellement, peut-être pourrait-on générer encore plus de richesse en leur ordonnant de compter les étoiles au firmament ou les grains de sable sur la plage de Malibu. Soustrayez les agents du recensement, et il ne reste plus que 114 000 nouveaux emplois"
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Epargne
La magie des nouvelles technologies… et de la croissance à l'américaine
par Bill Bonner 7 avril 2010Larry Summers, conseiller économique à la Maison Blanche, jubile. Il a vu les derniers chiffres de l’emploi vendredi. Ils content l’histoire d’une économie que M. Summers pense voir décoller vers la stratosphère, avec 162 000 nouveaux emplois créés en mars. Alléluia… toutes ces interventions des autorités portent enfin leurs fruits ! Heureusement que Summers était aux commandes. Si ça n’avait pas été le cas… eh bien, l’économie aurait dû se débrouiller seule… ici sur la planète Terre… tout comme elle l’a fait pendant des siècles avant que les autorités n’en prennent le contrôle durant la Grande Dépression (ou peu après)
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Wall Street poursuit sur sa lancée du 1er avril, avec l’avantage des statistiques immobilières. En effet, les statistiques de l’emploi publiées il y a quelques jours avaient été tout juste conformes aux anticipations : 162 000 créations de postes, dont 70 000 agents chargés du recensement quinquennal. Le chiffre des promesses de ventes de logements neufs aux Etats-Unis est donc tombé à pic vendredi, puisqu’il annonçait un rebond de 8,2% au mois de février, à un mois tout juste de l’expiration d’une importante prime fiscale consentie aux primo-accédants
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Epargne
Et si la Fed revoyait les règles du Monopoly au deuxième trimestre 2010 ?
par Philippe Béchade 1 avril 2010Une nouvelle illustration nous était fournie hier par la publication de l’enquête ADP sur les créations d’emplois dans le secteur privé en mars — un indicateur avancé de premier ordre à 48 heures des chiffres officiels du chômage américain. Le marché espérait un solde positif de +40 000… mais l’économie américaine aurait détruit encore 23 000 postes après -25 000 en janvier. L’horizon s’est encore assombri avec la parution de l’indice PMI de Chicago, qui chute de 62,6 vers 58,8 (contre une stabilité attendue). Est-il besoin de rappeler qu’un tel chiffre préfigure un déclin de l’activité au cours des trois prochains mois
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On dirait qu’une faille s’élargit aux Etats-Unis. La classe supérieure est éduquée… intelligente… et a de l’argent. Ses membres peuvent faire concurrence aux élites de n’importe quel pays au monde. Mais à partir de la classe moyenne, on a un problème. Les gens ont l’habitude de percevoir les salaires d’un pays riche et développé. Mais ils n’ont pas vraiment plus de compétences que les habitants d’Inde, du Mexique ou de Russie. Durant trente ans, le salaire horaire moyen d’un travailleur américain a stagné, à mesure qu’une main-d’oeuvre non-qualifiée entrait sur le marché du travail. Une grande partie venait de l’immigration légale et illégale en provenance d’Amérique latine. Et le reste concernant de la main-d’oeuvre en dehors des Etats-Unis
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"La France garde le cap au milieu des bouleversements économiques", titre un article dans l’International Herald Tribune. Garder le cap ? Forcément. Elle continue de subventionner, renflouer, protéger, cajoler et mettre le nez dans toutes les affaires de son économie — exactement comme elle le faisait avant que la crise ne débute. Si elle ne l’avait pas fait, continue l’article, la France n’aurait peut-être pas été la première grande économie à se sortir de la récession mondiale. D’un autre côté, les Français ne se sont jamais beaucoup endettés… donc peut-être qu’ils n’étaient pas si exposés que ça à la crise de dette mondiale
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Allez, prenez vos cahiers, notez la date du jour et écrivez : "c’est par un beau jour de mars — le vendredi 5, pour être précis — que s’est fait sentir le véritable tournant de la récession qui pesait sur l’économie mondiale depuis 2007". De quel tournant suis-je en train de parler ? De l’emploi américain, bien entendu. Les chiffres tombés vendredi ont plongé les marchés dans un état d’euphorie assez spectaculaire. Pensez, 36 000 suppressions de postes seulement ! Un taux de chômage qui ne bouge pas, à 9,7% ! Alors qu’on attendait 50 000 pertes d’emploi ! Et un taux qui grimpe à 9,8%
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La France a appris hier que son taux de chômage était revenu au-dessus des 10% — il n’y avait pas franchement de quoi hisser le drapeau de la victoire. Les investisseurs européens ont également choisi de se concentrer sur l’immobilier américain : la baisse de 7,6% des promesses de vente (contre une hausse de 1% attendue) a pesé sur leur moral
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Les déclarations d’Athènes ont satisfait les investisseurs… pour l’instant. "Ces mesures sont suffisantes et je pense qu’elles atteindront l’objectif de réduction du déficit pour cette année. Je pense que cela est très bien et que la confiance va s’améliorer sur les marchés",déclaraitChristoph Weill, économiste chez Commerzbank interrogé par Reuters et cité dans Investir. "Pour sa part, Nick Matthews, économiste chez RBS, a jugé que ces nouvelles mesures étaient’un autre pas dans la bonne direction’même s’il est encore trop tôt pour dire que la Grèce est sortie d’affaire". Si on ajoute à ça une nouvelle hausse de l’activité des services dans la Zone euro — l’indice PMI Markit était en hausse le mois dernier, au-dessus de la barre fatidique des 50 qui marque la frontière entre expansion et contraction — il y avait de quoi satisfaire les investisseurs… et les cambistes, puisque l’euro a continué de se renforcer, à 1,3725 $
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Le dollar avait de bonnes raisons locales de consolider après le test des 1,3452/euro jeudi après-midi. Il n’y a toujours aucun signe d’embellie du côté du secteur immobilier aux Etats-Unis ; les reventes de logements existants ont plongé de 7,2% en janvier par rapport à décembre, pour atteindre un plus bas depuis sept mois, à 5,05 millions d’unités en rythme annualisé. Les économistes de Wall Street prévoyaient sûrement des ventes pénalisées par les mauvaises conditions climatiques dans plusieurs Etats du Nord… mais pas à une telle débâcle
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Epargne
Comme des pâtés de sable crasseux qui s’enfoncent dans la mer…
par Philippe Béchade 4 février 2010Ce qui pourrait indisposer Wall Street, c’est le durcissement de ton de Barack Obama au sujet des relations commerciales avec la Chine… Cette dernière prend prétexte de la visite du dalaï-lama pour rappeler à son "partenaire" américain qu’il est malvenu de provoquer la plus grande dictature communiste de la planète avec des ventes d’armes à Taïwan… une bien étrange façon — selon Pékin — de se montrer digne de l’attribution du prix Nobel de la Paix trois mois auparavant
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Mais comment est-il possible que l’économie américaine revienne tout droit à des taux de croissance dignes de l’Ere de la Bulle après avoir perdu seulement quelques points de pourcentage du PIB ? Nous savons tous que c’était une bulle du crédit, non ? Nous savons tous que ça ne pouvait pas durer, pas vrai ? Nous savons tous, aussi, que le carburant de cette croissance — des gaz bouillants provenant des banques et du secteur de l’immobilier — a disparu. Alors d’où provient-elle
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Quelques indicateurs économiques — comme la production industrielle, la production manufacturière, les ventes automobiles et la confiance des consommateurs — ont remonté après des plus bas de plusieurs décennies. Mais ces indicateurs sont encore loin, très loin en dessous de sommets de "l’Ere de la Bulle". Pendant ce temps, plusieurs autres indicateurs de la vitalité économique n’indiquent aucune vitalité. Le chômage ne cesse d’augmenter, par exemple, tandis que le crédit à la consommation continue de chuter
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La Maison Blanche a déclaré tout de go, d’un air tout à fait sérieux, qu’elle avait sauvé deux millions d’emplois. Pas mal, non ? Plus de sept millions d’emplois ont disparu à ce jour aux Etats-Unis suite à la crise. Le total aurait été de plus de neuf millions, sans les autorités. Voyons voir, 700 milliards de dollars de dépenses de relance… hé, ça fait 350 000 $ par emploi. Et n’oublions pas que chaque dollar de déficit fait partie des "dépenses de relance". A ce rythme, chaque emploi coûte environ 800 000 $
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La bataille entre l’inflation et la déflation — le boom et le krach — fait rage depuis une décennie. Pourquoi ? Parce que les autorités essaient désespérément d’empêcher la nature de suivre son cours. Les marchés normaux ne sont jamais entièrement stables. Ils connaissent des booms et des krachs. Mais les krachs se produisent naturellement… et, généralement, rapidement. Les gens qui font des erreurs sont punis. Ils encaissent les coups. L’économie se remet