Pour ceux qui étaient lassés d’une Bourse éternellement haussière, l’année 2008 devrait s’avérer salutaire et les réconcilier avec des investissements de long terme dans des entreprises dont les métiers demeurent compréhensibles et profitables. Mais un tel état d’esprit ne régnait manifestement pas sur les places mondiales en cette veille de Noël
Dow Jones
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Alors que nous débutons ce mois de décembre, et que notre cher CAC 40 affiche une baisse de près de 50% depuis le début de l’année — soit peut-être la pire performance réalisée depuis sa création (!) –, se pose la question d’un éventuel rally de fin d’année. Cette année 2008 est à n’en pas douter une année historique pour les marchés financiers
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Le mois de décembre nous apportera-t-il un peu de réconfort ? Les gérants qui croulent sous les liquidités attendent-ils le tout dernier moment pour regarnir leurs portefeuilles ? Ils ont peut-être peur de se faire piéger par un improbable effondrement de 9%, à l’image du désastre boursier survenu ce lundi 1er décembre. Et nous n’avons toujours pas digéré ce minikrach
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Epargne
De l'inconvénient de se montrer trop vertueux dans un monde en déflation
par Philippe Béchade 3 décembre 2008L’Allemagne, pourtant très touchée par la crise — la consommation des ménages s’est effondrée de 1,6% au mois d’octobre et la production industrielle dévisse — critique vertement le plan de relance des économies européennes au nom d’une orthodoxie budgétaire qui, pour beaucoup d’économistes, apparaît totalement anachronique. Angela Merkel invoque des risques de crise ultérieure
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Plus le Trésor dépense, plus le marché vacille. Savez-vous que le gouvernement fédéral américain a VRAIMENT engagé 7 700 milliards de dollars de renflouements, de prêts et de garanties depuis l’apparition de la crise du crédit l’année dernière ? Et savez-vous que le Dow Jones a chuté de plus de 5 700 points depuis que la mode des renflouements a commencé ? Il y a donc à peu près un point de Dow Jones PERDU pour chaque 1,3 milliard de dollars de renflouement
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En matière d’investissement aussi, certaines choses n’ont pas changé depuis que 24 courtiers se sont retrouvés sous un platane et ont fondé ce qu’on appelle aujourd’hui le NYSE, la Bourse de New York. Acheter au plus bas et vendre au plus haut est une méthode qui fonctionne dans tous les marchés. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire
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Les prix à l’importation sont dans le rouge, avec un recul de 4,7% (merci à la baisse des matières premières !) — et les stocks des entreprises ont baissé de 0,2%, toujours pour le mois d’octobre. Seul chiffre dans le vert pour ce vendredi : la surprise de l’indice de confiance du consommateur, calculé par l’université du Michigan. Il est en légère hausse, à 57,9 pour novembre contre 57,5 en octobre. La suite de "l’effet Obama"
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La Chine a sorti son propre programme de renflouement ce week-end – un plan appelé programme de "stabilisation sociale" ; plan qui consiste, pour le gouvernement, à dépenser plus de 500 milliards de dollars pour tenter d’éviter la révolution. C’est certainement ce qui dérange en ce moment le sommeil des décideurs de l’Empire du Milieu – l’horreur de centaines de millions de Chinois sans emploi et désespérés
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Epargne
L'économie américaine a besoin d'une cure de désintoxication
par Bill Bonner 10 novembre 2008Pas de rebond Obama… pas de remontée Obama… pas de marché haussier Obama… rien de tout ça… Le Dow Jones a perdu 443 points supplémentaires en fin de semaine dernière. L’indice a perdu presque 1 000 points depuis l’annonce des résultats de l’élection. Le pétrole a chuté lui aussi et il semble prêt à passer sous la barre des 60 $. En ce qui concerne l’or, il a perdu plus de 8 $ jeudi dernier. Et c’est comme ça dans tous les secteurs
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Epargne
Obama et Marc Aurèle : méditations sur un empire confronté à la crise et aux bouleversements
par Bill Bonner 7 novembre 2008Les marchés mondiaux se remettaient de la raclée du mois d’octobre. L’indice Morgan Stanley, qui mesure les performances des principaux marchés de la planète, est remonté de 20% par rapport à son niveau du mois dernier. Mais avant-hier, les actions ont repris une raclée …avec une grosse chute pour le Dow Jones …qui a perdu 486 points. Et les mauvaises nouvelles continuent de tomber
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Ce matin, les politologues et politiciens y allaient de leurs commentaires dans tous les médias. Les observateurs économiques, eux, se penchaient avec inquiétude sur une étude du cabinet Moody’s selon laquelle trente états américains étaient en récession en septembre alors que dix-neuf autres menaceraient d’y entrer prochainement. Le programme d’Obama pour rétablir l’économie américaine a séduit. Il doit désormais faire ses preuves
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On constate des répétitions dans les mouvements haussiers et baissiers tous les quatre ans. Si on étudie le fameux Dow Jones depuis 1926, on constate ainsi que la progression de l’indice durant les deux dernières années précédant l’élection américaine a des rendements trois à quatre fois supérieurs — vous avez bien lu
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La séance du jeudi 30 octobre a parfaitement illustré le syndrome maniaco-dépressif qui caractérise les marchés depuis juillet dernier. Euphorique en début de séance, la bourse de Paris a perdu pied au cours de la dernière demi-heure. Un sursaut de dernière minute lui a cependant permis de terminer non seulement sur une note positive mais également d’aligner une troisième séance de hausse consécutive, ce qui n’était plus arrivé depuis le 26 août dernier
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Tout le monde l’espère. Mais n’y comptez pas. Il y a presque toujours un gros rebond avant une chute encore plus importante. L’espoir… suivi de la déception. Souvent plusieurs fois. Sur une longue période. Et le temps que la chute finale ne se produise, les investisseurs sont tellement à sec, tellement déprimés, ils en ont tellement marre qu’ils n’en ont plus rien à faire
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Epargne
Un nouveau drapeau d'alerte flotte en haut du mât de la Chronique Agora !
par Bill Bonner 28 octobre 2008Le Dow Jones a chuté de 312 points supplémentaires vendredi. Lundi matin, les actions continuaient de chuter en Asie. Et en Europe. "Le Dow Jones à 5 000", voilà notre prédiction. Non pas que nous ayons la moindre information sur ce sujet. Mais quand nous observons une courbe à long terme du Dow Jones, nous remarquons qu’il monte et qu’il descend. Il a tendance à descendre très bas après être monté très haut – par vagues, sur 15 à 20 ans
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Epargne
Une météorite de 10 km de diamètre baptisée Smith-Friedman
par Philippe Béchade 28 octobre 2008Pourquoi le seuil des 3 085 points — qui correspond à une division par deux du CAC 40 par rapport à son zénith des 6 170 points de juillet 2007 — n’a-t-il pu être préservé ? Est-ce la peur de voir Wall Street rechuter sous de nouveaux planchers annuels (c’est hélas bel et bien le cas) ? De voir de nouveaux pays faire faillite aux portes de l’Europe — et y compris certains de nos fournisseurs — ? De voir les hedge funds continuer de se faire hara-kiri
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Epargne
Paulson sur le parquet, la confiance de Wall Street au tapis
par Philippe Béchade 22 octobre 2008Ne nous y trompons pas : si Paris (+0,78%) est parvenu à inscrire une troisième séance de hausse consécutive — à l’arraché, et après avoir effectué une incursion en territoire négatif en fin d’après-midi — il ne s’agit aucunement de la traduction d’une quelconque forme d’optimisme, et encore moins d’une poursuite de la vague d’achat qui s’est enclenchée vendredi dernier…
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C’est un krach généralisé, d’une violence inouïe… et d’une durée hors du commun La chute des bourses n’en finit plus ! Le Nikkei a dévissé, plongeant ainsi de 24% entre lundi et vendredi derniers. Un peu plus tôt dans la semaine, le Dow plongeait sous les 9 000 points, en repli de plus de 7%