La principale inquiétude de Wall Street semblait provenir mercredi soir du niveau de la consommation aux Etats-Unis. Wal-Mart s’est montré prudent lors d’une réunion avec les analystes : la période cruciale de Thanksgiving puis de Noël se profile sur fond de chômage massif — et Wal-Mart sait à quel point les statistiques de l’emploi du gouvernement sont éloignées de la réalité du terrain
Dow Jones
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Epargne
Consommation : les prix cassés sont plus efficaces que les chèques gouvernementaux !
par Philippe Béchade 16 octobre 2009Le Dow Jones semblait vouloir s’installer pour de bon au-dessus de la barre des 10 000 points jeudi soir après avoir cédé jusqu’à 0,4% au cours des premiers échanges. Les transactions hors séance préfiguraient une nouvelle progression de Wall Street, mais la publication des trimestriels de Goldman Sachs et Citigroup a déclenché des ventes de "fait accompli"
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Les chaînes d’information économiques anglo-saxonnes ne trouvaient pas de typographies assez grosses ni assez criardes pour illuminer les écrans d’un : "le Dow Jones retrouve les 10 000 points" ce mercredi… A croire que les responsables de la post-production allaient eux aussi toucher une prime d’objectif. Depuis quelques jours, le bruit circule que ce serait le cas pour certaines équipes de traders de grandes banques
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Deux choses importantes se sont produites la semaine dernière — et toutes deux projettent une lumière écarlate sur la situation actuelle. D’abord, le Dow a continué de chuter. Il a perdu plus de 200 points. Peut-être que ce n’est rien. Peut-être que c’est important… le début de la prochaine "jambe de baisse" tant attendue… le premier jour d’un Octobre Rouge sanglant
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Le mois d’octobre va-t-il se montrer fidèle à sa mauvaise réputation ? L’entame du quatrième trimestre — positive en matinée — semblait démentir les avertissements des oiseaux de mauvais augure… mais la suite des évènements allait apporter son lot de déceptions. Le catalyseur du repli accéléré des cours de bourse, ce fut la publication de l’indice ISM manufacturier
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Comment allons-nous ? Ou plutôt, comment va notre Transaction de la Décennie ? La semaine dernière, l’or a souffert. Il est repassé sous les 1 000 $ en clôture. A présent, nous allons voir si les Chinois le soutiennent à 1 000 $… ou pas. Si oui, le métal jaune ne devrait pas tarder à rebondir. Si non… eh bien, qui sait ?
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Alors que les bourses voisines avaient pris un départ plutôt prudent mardi matin, le CAC 40 se détachait rapidement du lot, dopé par une envolée de 6% d’EDF. Le titre a flambé suite à une information du journal Les Echos selon laquelle Paris et la Commission de Bruxelles seraient sur le point de trouver un accord réglant leur différend concernant les règles de concurrence sur le marché français. Mais ce n’est pas là le point décisif
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Le marché aurait déjà dû rebondir. Mais il ne l’a pas fait. Il a chuté. Et on est en septembre… un mois dangereux. Sans compter le fait que ce rebond a déjà duré plus longtemps que celui qui a suivi le krach de 29. M. le Marché fait ce qu’il veut, bien entendu. Nous essayons simplement de lire dans ses pensées. Si nous étions M. le Marché, que ferions-nous
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Les consommateurs américains ont repris du poil de la bête, comme le montre l’indice de confiance du Conference Board : il est ressorti à 54,1 en août. Et l’immobilier ! L’indice Standard & Poor’s Case-Shiller montrait que les prix des maisons américaines ont augmenté de 1,4% en juin — alors qu’on attendait plutôt une hausse de 0,2%
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Puisqu’il faut parler du CAC 40, parlons-en. Il va mieux. 3,15% de hausse vendredi et une clôture à 3 615,81 points, on n’avait pas vu ça depuis près de 10 mois […] Evidemment, les statistiques étaient du côté des investisseurs ; les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont grimpé à un sommet de deux ans
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Comme le montrent les derniers chiffres du chômage américain, le retour de la croissance est encore loin devant nous. Et la confiance des consommateurs américains, qui est passé à 63,2 points — alors que le consensus attendait un rebond à 68,5. Enlevez le cash distribué par les gouvernements durant les divers plans de relance, et vous verrez que l’économie ne repart pas du tout.
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Alors, elle vous plaît, cette reprise ? Pas mal, hein ? Sauf pour ce qui est de l’emploi, évidemment. Et des ventes au détail. Et pour ce qui est des saisies… et des prix de l’immobilier. Et des revenus. Et des prix à la consommation. Et des profits des entreprises. On dirait un travesti — qui a tous les aspects d’une vraie femme, sauf l’essentiel
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Tout comme l’économie, les marchés suivent de longs cycles. Le premier cycle haussier d’après-guerre a mené le Dow Jones de moins de 100 points à près de 1 000 en 1966 […] Néanmoins, le marché baissier actuel dure depuis déjà neuf ans. Mais s’il dure autant que les grands marchés baissiers du 20ème siècle cela signifie qu’il n’est qu’à moitié terminé. Vous pouvez vous attendre à le voir prendre fin entre 2015 et 2020. Où sera le Dow à ce moment-là
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Le Dow et le S&P ont aligné une septième séance de progression d’affilée… mais cela fait franchement petit joueur par rapport au Nasdaq qui a inscrit une dixième hausse consécutive. Cela signifie que les investisseurs respireraient de l’azote depuis 63 heures de cotations placées sous le régime univoque de la hausse. C’est évidemment impossible pour un organisme et un cerveau humain. Ces limites sont toutefois transcendées par la magie et la puissance des outils informatiques (logiciels de trading automatisés) qui systématisent les mouvements de hausse et parviennent à les étirer sur des laps de temps de plus en plus longs
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La semaine dernière, on a appris que la production industrielle des Etats-Unis était "moins mauvaise" que ce à quoi on s’attendait. Plus précisément la production des usines, des mines et des entreprises du pays a chuté de "seulement" 0,4% en juin. Cette nouvelle économique formidable, combinée à de bons résultats pour Intel, a fait remonter l’indice Dow Jones de 256 points. Curieusement, les investisseurs ne semblent pas perturbés
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Epargne
La feria boursière du 15 juillet se transforme en corrida !
par Philippe Béchade 16 juillet 2009Les principaux indices paneuropéens engrangent 7,5% en trois séances, de telle sorte que toutes les pertes résiduelles correspondant au mouvement de repli amorcé le 2 juillet sont intégralement effacées d’un coup. Les indices enregistrent rien moins que leur deuxième meilleure performance hebdomadaire depuis la période du 9 au 13 mars… Quelle que soit l’explication proposée aux épargnants non avertis (aujourd’hui, ce sont les résultats d’Intel, début juin, c’étaient la hausse des ventes d’une chaîne magasins vendant des articles de bricolage), il ne s’agit que d’une gesticulation de prestidigitateur
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Les marchés européens ont terminé en baisse… mais que ça aurait pu être pire. L’ouverture des marchés US a sauvé le CAC 40 du désastre. Dans le même temps, le Footsie perdait 0,64% à Londres, tandis que le DAX abandonnait 0,73% à Francfort. Tout cela est un peu incompréhensible au vu des dernières statistiques, qui n’ont vraiment pas de quoi réjouir les foules : le département du Travail US a en effet annoncé une hausse des inscriptions hebdomadaires au chômage
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Le Nikkei demeure plus de 50% en dessous de son niveau record en 1989. Se pourrait-il qu’une version identique de ce triste scénario se déroule aux Etats-Unis ? Bien évidemment. Pourquoi pas ? Mais si la Bourse américaine devait avoir le malheur d’imiter le Nikkei, la route à faire ensuite sera longue et douloureuse