Dans les coffres des diverses banques centrales du monde entier reposent environ 4 800 milliards de dollars de réserves en devises étrangères — fruits des ventes de pétrole et de gadgets, en majeure partie à des consommateurs américains. Et comme les oranges ou les papayes… ces dollars ont une date d’expiration
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Epargne
Hausse du pétrole : mauvais pour les actions… bon pour l'or !
par La rédaction 2 juillet 2008Vous êtes-vous déjà demandé, habité par une curiosité malsaine, ce que pouvait être l’investissement à l’époque de la Grande Crise ? Et bien, investisseurs masochistes du monde entier, unissez-vous ! Juin était votre mois
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Epargne
Comme on se débarrasse d'un fond de pastis un peu tiédasse…
par Philippe Béchade 2 juillet 2008Si nous n’avions tant disserté sur les causes d’un futur effondrement des indices boursiers depuis le début du mois de mai dernier, nous éprouverions une certaine allégresse en passant en revue la liste des facteurs négatifs qui plombent l’ambiance sur les marchés financiers
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Dans l’état d’esprit où évoluent les marchés depuis le 2 juin dernier, n’importe quel concept économique teinté de pessimisme… n’importe quelle rumeur touchant une valeur financière… n’importe quelle évocation d’une hausse du loyer de l’argent… suffit à plonger les marchés dans des abîmes de neurasthénie.
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Si les fonds souverains et leurs investissements en actions étrangères ne font parler d’eux que maintenant, c’est parce que les revenus du pétrole sont devenus si importants qu’ils dépassent largement les besoins — et/ou les idées — de financement des états. Il n’est pas incongru de se demander si les pétro-états n’ont pas négligé l’option qui se cache entre distribution et placement financier
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Comme nous le pressentions dès mercredi matin — il n’était pas besoin de faire preuve d’un sixième sens très aiguisé –, J.C. Trichet a réaffirmé l’instauration d’un "état d’alerte élevé" à la BCE depuis le début du mois de juin. Cette expression avait été choisie pour indiquer aux marchés qu’elle se préparait à agir… et le message a été bien interprété
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Toutes les bulles finissent par des krachs… et par des arrestations spectaculaires. Deux gestionnaires de hedge fund ont été arrêtés la semaine dernière. Apparemment, les deux employés de Bear Stearns auraient trompé des clients. Arrêtez ! Nous allons finir par nous rompre les côtes, à force de rire
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Même si votre correspondant accueille avec plaisir un petit soubresaut dans la valeur de la devise qui prédomine sur son chèque de salaire, nous ne sommes pas encore prêts à déboucher le champagne et à porter un toast à la fin de la chute du dollar. Que se passe-t-il si, par exemple, les gouvernements étrangers se joignent à la tendance du "lâchons le dollar" ? Se pourrait-il que la devise de réserve du monde entier devienne un jour un vague souvenir, comme les T-shirts délavés, les gadgets Star Trek et les albums de Vanilla Ic
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Nous ne prédisons pas "la fin du monde" — mais la fin d’un monde où l’argent était gratuit et où les banques pouvaient transférer sans vergogne le risque aux marchés, de façon quasi-illimitée. La fin d’un monde où le dollar était considéré comme la devise de référence… la fin d’un monde où l’énergie était abondante, moyennant un coût dérisoire… la fin d’un monde géoéconomique dominé par les seuls Etats-Unis. Pour résumer l’esprit de nos Chroniques : en cas de fin du monde, suivez les panneaux "déviation" que nous installons à votre intention
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Les Saoudiens ont annoncé qu’ils réfléchiraient à augmenter la quantité de pétrole qu’ils extraient. Ils ont dit qu’ils pourraient augmenter la production de 200 000 barils par jour. Attention, cher lecteur… les marchés fonctionnent encore. Le remède des prix élevés, ce sont les prix élevés. Les prix élevés encouragent les producteurs à augmenter leur production… et les consommateurs à réduire leur consommation. Tôt ou tard, le remède fait son effet — et les prix chutent. Vendredi, le pétrole a clôturé sur un sommet historique, à 134 $. Même s’il reste encore de la marge à la hausse, le danger est à la baisse
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Prêts au combat, les deux adversaires se scrutent, s’étudient, se dévisagent. La tension monte. L’euro est près à affronter le dollar. Ces dernières années, le premier a largement pris l’ascendant sur le second, mais quelques coups d’éclats récents du dollar redonnent une lueur d’espoir à son camp, qui redresse la tête. Derrière eux, les entraîneurs Trichet et Bernanke dopent leur poulain à coup de petites phrases et messages subliminaux, dont les répercussions s’entrechoquent
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Le pétrole est devenu "l’anti-dollar" des temps modernes. C’est désormais la référence monétaire internationale, place qu’occupait autrefois l’or. Le pétrole est le sang vital de toutes les économies modernes. Quand une nation corrompt sa devise, le marché pétrolier réagit instantanément. Et le pétrole n’accepte pas les négligences monétaires, surtout pas celles de la Réserve fédérale américaine. Si les intervenants des marchés s’aperçoivent que le dollar chute, cela allume immédiatement la mèche pour le décollage des prix du pétrole
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La grande nouvelle, la semaine dernière, c’est que les ventes au détail ont grimpé le mois dernier aux Etats-Unis — à 1%, le double de ce qu’attendaient les économistes. Quoi ? Comment les consommateurs peuvent-ils continuer à dépenser ? Ils sont censés réduire leur train de vie. Peut-être dépensent-ils leurs chèques de réduction d’impôts
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"Quelle est votre solution ?" demandait un lecteur en réponse à nos réflexions de lundi. "A moins qu’il n’y en ait pas ? Si la population mondiale doit imploser, est-ce que ce sera par une famine/déshydratation de masse ? Ou bien allons-nous nous trouver à court de bière, et finir par nous entretuer ? A moins qu’une bombe terroriste ne nous élimine tous d’abord ? La technologie nous sauvera-t-elle ? Tout ça n’est-il pas la survie du plus fort ? La survie du plus fort est-elle ce qui convient à l’humanité ? N’est-ce pas plus une question de ‘chance’ ?… Y a-t-il une solution ou bien restons-nous assis, à regarder le monde tomber en pièces ?" Nous n’avons pas la réponse — mais d’autres réflexions
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Ces derniers temps, nous avons assisté aux plus grandes bulles de dettes, d’illusions et de fantasmes de toute l’histoire de l’humanité… avec plus de création d’argent et de crédit que jamais auparavant… sans doute les plus grandes erreurs financières jamais commises… la plus grande chute de la richesse des ménages US depuis la Grande dépression… un "déficit de financement" de 57 000 milliards de dollars pour le gouvernement américain… ces centaines de milliers de milliards de dollars de produits dérivés… mais à présent, si l’on en croit la presse, tout est terminé. Tout va bien
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Les journalistes économiques en mal de sensations fortes se sont fait plaisir avec la crise des subprime ces 18 derniers mois… Cependant, il est difficile de faire vibrer le public avec des produits dérivés qui ne se matérialisent à l’écran que sous forme de séries de courbes assorties de signes cabalistiques, lesquels ne parlent qu’aux seuls initiés.
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La grande question qui nous taraude aujourd’hui est donc la suivante : J.C. Trichet vient-il de pousser un nouveau pion de manière particulièrement offensive, confirmant ainsi une stratégie de longue haleine visant à renforcer la suprématie de l’euro sur le dollar
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Pour le pétrole, la correction a commencé. Le pétrole a chuté sur le marché américain, il tourne désormais autour des 123 $. Et ce n’est pas la colère noire de George Soros face au Congrès qui a effrayé les spéculateurs. Les prix élevés, dit le proverbe, sont un remède aux prix élevés. "Remède" n’est peut-être pas le mot le plus approprié, surtout si vous êtes une compagnie aérienne ou un constructeur automobile