Les vendeurs à découvert sur le dollar (carry trade en faveur de l’euro et du huard canadien) craignent que la Fed ne puisse continuer de les laisser agir impunément avant le sommet américano-chinois. L’euro a corrigé de 2% en 72 heures ; le pétrole rechutait parallèlement de 2,5%, à 78,2 $, entraînant dans son sillage les valeurs pétrolières. Elles ont dévissé de 5% en moyenne à Wall Street vendredi soir
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Le dollar monte, l’or baisse. Voilà une phrase que nous n’avons pas eu l’occasion d’écrire depuis un moment. L’once de notre métal préféré a perdu encore 7 $ mardi, après avoir dégringolé de 13 $ lundi. Pour l’or, c’est la quatrième séance consécutive dans le rouge. Pendant ce temps, le bouc émissaire monétaire favori du monde entier a renforcé les bénéfices gagnés plus tôt
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Nous pensons faire des progrès dans notre compréhension des choses. Le secteur privé est en train de se désendetter. C’est désormais au tour du secteur public — il s’endette autant qu’il le peut, en faisant jouer l’effet de levier qui plus est. Dans le secteur privé, cette stratégie a mené à la crise bancaire et au marché baissier de 2007/2009. La dette génère toujours des problèmes. Prochain épisode : une crise du secteur public
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La Chine se déclare acheteuse dans le cadre de la diversification de ses réserves monétaires : voilà qui a suffi à propulser l’or à des cours à quatre chiffres. D’autant plus que les autres banques centrales ont décidé de mettre fin, cette année, à leurs programmes de vente d’or concertés. Plus d’acheteurs que de vendeurs : cela crée nécessairement un appel d’air sur le marché
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D’accord. Qui a mis le monde financier dans une machine à remonter le temps et nous a tous renvoyés en 2007 ? Sérieusement. Le pétrole a dépassé les 80 $ du jour au lendemain. L’or tourne autour des 1 060 $. Les actions ont grimpé. Les bons du Trésor ont grimpé. Est-ce que quelque chose va redescendre un jour
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La plupart des quotidiens économiques ont fait leurs unes des dernières 48 heures sur la glissade du billet vert sous le palier des 1,50/euro. Les commentateurs se préoccupent toutefois assez peu du repli du yen, qui s’avère encore plus rapide face à l’euro depuis 10 jours (-5%). Voilà un phénomène qui mériterait que la BCE ne reste pas trop longtemps silencieuse sur le sujet
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Le diable de la dette finira par obtenir son dû… A la Chronique Agora, nous haïssons peut-être le diable et renonçons à ses oeuvres… mais nous parions sur lui malgré tout. Les investisseurs pensent que la reprise est réelle… et qu’elle fera grimper les prix des matières premières et des actions. Le dollar, en revanche, est cuit
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Un déluge de mauvaises nouvelles avait fait plier Wall Street de 0,8% et les places européennes de 1,5% vendredi. En cause, le moral des ménages américains. L’actualité du week-end était un désert . Quant aux nouvelles ce lundi, elles se résumaient à une étude négative de la NAHB : sur le sentiment des constructeurs de maisons individuelles : il retombe vers 18 contre 19 en octobre et 72 fin 2006
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Durant les 10 années entre 1997 et 2007, les consommateurs américains ont vécu au-dessus de leurs moyens. Puis, soudain, le choc de 2007-2008 les a réveillés. A présent, ils épargnent… et c’est le gouvernement qui vit au-dessus de ses moyens. Le New York Times nous apprend que le renversement de tendance est à couper le souffle. Cette année, le ménage américain moyen devrait épargner 4 643 $. Comme toujours, le New York Times est complètement à côté de la plaque
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L’or bat de nouveaux records ; cette semaine, il a dépassé les 1 065 $. "Pourquoi si haut… si vite ?" Telle était la question que nous nous sommes posée durant notre réunion d’analystes. "Durant le dernier grand boom de l’or, celui-ci suivait l’inflation… et la banque centrale. Les investisseurs voyaient l’inflation augmenter. Et ils voyaient que la banque centrale ne réagissait pas assez rapidement. Ils ont acheté de l’or pour se protéger. Mais alors, de quoi ont-il peur aujourd’hui
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Les chaînes d’information économiques anglo-saxonnes ne trouvaient pas de typographies assez grosses ni assez criardes pour illuminer les écrans d’un : "le Dow Jones retrouve les 10 000 points" ce mercredi… A croire que les responsables de la post-production allaient eux aussi toucher une prime d’objectif. Depuis quelques jours, le bruit circule que ce serait le cas pour certaines équipes de traders de grandes banques
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Epargne
Dommage que les profits d'Intel soient encore libellés en dollars !
par Philippe Béchade 14 octobre 2009En Europe, peu d’éléments apparaissent susceptibles de soutenir les cours du pétrole. Il recule de -1,7 point à 56, alors que les économistes tablaient en moyenne sur une petite hausse vers 58 ; il aurait ainsi pu dépasser ses meilleurs niveaux depuis avril. En conclusion, et contrairement à une théorie largement répandue dans les salles de marché à Wall Street, ce n’est pas la croissance qui fait grimper l’or noir
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Actuellement, nous observons une nouvelle poussée haussière du baril de pétrole vers 73,5 $ le baril. Wall Street s’est aussitôt réjouie, car l’explication ne peut être que l’anticipation d’une forte reprise économique, d’abord dans les pays émergents, puis en Occident. Il ne saurait s’agir d’une montée de la défiance vis-à-vis du dollar alors que de nombreux états américains sont en faillite et que les plans de relance ne parviennent manifestement pas à y remédier
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Epargne
Le crédit à la consommation en chute libre : la croissance est-elle possible aux Etats-Unis ?
par Bill Bonner 13 octobre 2009Le crédit à la consommation chute à pic aux Etats-Unis. Qu’est-ce que ça signifie exactement ? Que les Américains n’empruntent pas… et qu’ils n’achètent pas non plus. Le New York Times s’en est aperçu le week-end dernier : "les Américains cessent d’acheter ; les déficits commerciaux déclinent", disait un article. C’est ce que nous répétons depuis deux ans, à la Chronique Agora. Les Américains doivent réduire leurs dépenses
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▪ La deuxième semaine d’octobre a été peu dense en matière de chiffres macro-économiques. Wall Street s’est focalisée sur la hausse des ventes de détail aux Etats-Unis. Il y a également eu l’embellie hebdomadaire d’une ampleur inattendue sur le front de l’emploi. Deux chiffres qui ont opportunément éclipsé un net recul du volume de crédit distribué par les banques
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Epargne
Une flèche d'or prête à percer la bulle des valorisations boursières ?
par Philippe Béchade 9 octobre 2009La capitulation des vendeurs, matérialisée par une brusque rechute de l’indice VIX de la peur, c’est précisément signal technique que guettent ceux qui soutenaient les cours dans l’attente de trouver une fenêtre de sortie optimale. Ils peuvent compter maintenant sur le mythe des masses de liquidités inemployées […] Il n’y avait plus qu’à trouver une raison rationnelle d’accréditer le concept d’une Bourse bon marché. Le dossier Alcoa apparaît de ce point de vue très emblématique
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Epargne
L'or pulvérise son record de mars 2008. En cause ? La RBA et une réunion secrète au fin fond du Golfe…
par Isabelle Mouilleseaux 8 octobre 2009Hier, le CAC s’est adjugé +2,59%, et une vague verte s’est abattue sur l’ensemble des places financières de la planète. Ca faisait longtemps… Hier, le CAC s’est adjugé +2,59%, et une vague verte s’est abattue sur l’ensemble des places financières de la planète. Ca faisait longtemps…. Mais la PALME revient à l’or, qui hier a pulvérisé son record de mars 2008
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Epargne
Des bulles prêtes à éclater et le commencement de la fin pour le dollar ?
par Philippe Béchade 7 octobre 2009La séance du mardi 6 octobre a certainement marqué un tournant sur le marché des changes alors que toutes sortes de rumeurs circulent autour du dollar. L’Arabie Saoudite et la Russie ont démenti dans l’urgence leur intention de chercher un substitut au billet vert en règlement des exportations pétrolières. Cependant, le principe d’une diversification des modes de paiement semble inéluctable