Les actions américaines, après deux semaines de montagnes russes, se sont repliées en deçà de leur niveau d’avant l’annonce du "QE2"… Et tandis que les perspectives de l’emploi aux Etats-Unis restent obstinément enracinées dans la réalité économique, les dollars de M. Bernanke nouvellement créés commencent, en effet, à favoriser la formation d’un capital productif et un réinvestissement très attendu… à l’étranger
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Ce ne sont pas les obus de Pyongyang qui font le plus de dégâts !
par Philippe Béchade 24 novembre 2010Il faudrait garder en permanence un oeil sur l’agenda de Hu Jintao et souligner au marqueur les visites officielles d’émissaires ou de représentants du gouvernement américain. A chaque fois que l’un d’entre eux pose le pied à Pékin, la Corée du Nord se fend d’une bonne vieille provocation, histoire de mettre la pression sur les épaules de son allié chinois… qui est en même temps le premier créancier de l’Amérique honnie
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Epargne
Les bulles se terminent toujours dans les larmes… celle de la Chine ne fera pas exception
par Bill Bonner 23 novembre 2010Les nouvelles suivent la course du soleil. Elles ont commencé par des doutes sur la solvabilité de l’Irlande… sont passées à des craintes sur la possibilité d’un défaut de paiement de la Californie… et se sont terminées avec des doutes sur la Chine. On a appris vendredi que l’Empire du Milieu cherchait à ralentir l’inflation
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Quelques frissons ont parcouru l’échine des opérateurs vendredi matin. La banque centrale chinoise a en effet annoncé vers midi — en pleine nuit à l’heure de Pékin — le relèvement de 0,5% du taux de réserves obligatoires des banques (à 18%), c’est-à-dire le montant des fonds propres requis pour accorder de nouveaux prêts
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Epargne
Réfléchissez-y à deux fois avant d'acheter du pain en tranches !
par lemogamboguru 19 novembre 2010Alvaro Vargas Llosa, cité dans The Lighthouse, la lettre d’information de l’Independent Institute, affirme que le nouveau programme QE2 de "600 milliards de dollars en six mois" (et 900 milliards de dollars avec des réinvestissements) de cette diable de Réserve Fédérale est "la politique monétaire la plus monstrueusement puante de toute l’histoire des Etats-Unis"
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Epargne
Le leadership américain ouvertement torpillé par la BCE et Pékin
par Philippe Béchade 18 novembre 2010Les banques grecques, irlandaises, portugaises et espagnoles ne trouvent plus un euro pour se refinancer auprès de leurs consoeurs convalescentes de l’Eurozone. De son côté, la Chine se prépare à juguler les risques inflationnistes induits par un assouplissement quantitatif dont le principe avait été adopté dès la fin de l’été. Quant à la BCE, elle cherche de façon non moins explicite à se décharger du rôle de sauveteur en dernier ressort du système bancaire moribond des "PIGS"
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Ooooh… Les muni-bonds ont pris une belle claque. La Californie est en train de faire faillite. Le Dow chute. L’or grimpe. Avez-vous prêté attention à notre drapeau d’Alerte au Krach, cher lecteur ? Nous l’espérons. Ce marché est dangereux. Parce qu’il est construit sur un mensonge : l’argent facile provenant de la planche à billets de la Fed fera grimper les actions, baisser les taux d’intérêt et revivre l’économie
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Selon les commentateurs financiers sur la période actuelle, le Président de la Réserve Fédérale Ben Bernanke est soit un génie soit un crétin. Mais votre correspondant californien propose une perspective légèrement différente : selon lui, Bernanke est un génie… qui a adopté un comportement crétin. Il est "un peu trop malin", comme on dit
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Epargne
Jusqu’où ira l’humiliation des Etats-Unis par la Chine ?
par Philippe Béchade 17 novembre 2010Le climat d’incertitude en Europe redonne mécaniquement au dollar un statut de valeur refuge qu’il avait perdu depuis fin août. Wall Street s’en serait bien passé… mais les indices américains ont vraiment tardé à réagir. Il a fallu qu’un second catalyseur entre en action et agisse de façon moins mécanique et beaucoup plus viscérale. En effet, la Chine ne se gène plus pour humilier les Etats-Unis
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Comme vous vous en rappellerez, cher lecteur, nous avons décidé de hisser les lambeaux dépenaillés de notre drapeau d’Alerte au Krach. Non que nous ayons eu des informations en avant-première. M. le Marché ne nous parle pas directement. Nous ne faisons que lire les journaux — comme tout le monde. Avons-nous dit de vendre l’or ? Non, nous n’avons rien dit de tel. L’or entame probablement une correction sérieuse. S’il ne le fait pas maintenant… il ne devrait pas tarder
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Les matières premières, en tant que classe d’actifs, sont devenues des quasi-monnaies et ont vu leur cours augmenter depuis que la Réserve fédérale a publiquement déclaré la guerre à la déflation. Le Général Bernanke a juré de mener cette guerre de façon agressive en utilisant une tactique appelée quantitative easing. Au vu des résultats de cette campagne, les investisseurs ont de plus en plus peur de prendre parti pour le dollar américain. Au lieu de cela, ils préfèrent confier leur sécurité à l’or, à l’argent, au platine et à d’autres matières premières
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"Dette delenda est", avons-nous dit à notre public londonien la semaine dernière. "Il s’agit d’un problème de dette. Ce n’est pas un problème de liquidités. Ce n’est pas un problème d’échec du capitalisme. Ce n’est pas un problème de régulation. C’est un problème de dette. Trop de dette. Trop à rembourser". "Comment vont se dérouler les événements ? C’est ce que nous surveillons"
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Epargne
Un avenir terrible se prépare ? Balivernes ! Il s'appelle déjà Livre blanc
par Philippe Béchade 12 novembre 2010Au moment où l’on commémore l’Armistice de 1918, l’Angleterre se retrouve soudain replongée dans le climat social de l’immédiat après-guerre (la première, pas la deuxième)… Si le projet baptisé "Livre banc" est adopté, les chômeurs britanniques seront privés de l’allocation forfaitaire de 65 livres (75 euros ou 105 $) durant trois mois s’ils refusent une offre, et durant trois ans s’ils rejettent trois offres
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Je me suis trompée. J’avais prévu en juillet dans le repli estival de l’or sous le niveau de 1 200 $ l’once un très bel automne. Au milieu du mois d’octobre, alors que l’or avait progressé de 18,70% entre le 28 juillet et le 14 octobre, il semblait logique que les cours marquent une pause. Tout marché haussier sain connaît des replis de parcours. Si ce n’est pas le cas, il faut bien admettre que le marché en question est en état de bulle et que la fin de la grande tendance haussière est proche. Ce que je ne crois pas
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"La Fed s’applique à détruire méthodiquement le dollar, et à travers lui, la montagne de dettes accumulée par les Etats-Unis, lesquelles ne peuvent plus être remboursées sinon par l’émission de nouvelles créances pour rembourser les anciennes. Créer 600 milliards de dollars à partir d’un trait de plume est une escroquerie. La Fed n’a aucune idée des véritables conséquences de cette stratégie à moyen terme. Ben Bernanke assure qu’il veut juste combattre la déflation en relaçant l’investissement"
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Pfiouh ! Quelle semaine incroyable ! On se serait cru au Pays Magique. La Fed a tiré un lapin blanc de son chapeau mercredi dernier — un lièvre de mars à 600 milliards de dollars. Les actions ont grimpé jeudi. Les matières premières ont grimpé. Tout a grimpé. Sauf le dollar. Mais vendredi n’était pas dans la même tonalité. Le Dow n’a pris que quelques points. L’or a continué à grimper. Qu’est-ce qui nous attend pour les jours qui viennent ? Eh bien, tout peut arriver. On est au Pays Magique
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Injection de 600 milliards de dollars par la Fed… et après ? C’est sans doute ce que vont très bientôt se demander les marchés, sans cesse dans une démarche d’anticipation. Et on peut se demander quelle sera la prochaine machination que les Américains vont inventer pour venir soutenir une économie qui, décidément, en a bien besoin
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Epargne
Paris a gagné 28% en 10 semaines : autisme des robots de gestion quantique
par Philippe Béchade 8 novembre 2010Paris a clôturé parfaitement inchangé vendredi à 3 916 points, soit +2,2% sur la semaine écoulée. Il avait renoué en fin d’après-midi avec ses niveaux du 1er janvier malgré un repli initial de 0,2% pour le Dow Jones et le Nasdaq. Le CAC 40 a oscillé sans désemparer entre 3 910 et 3 930 points, hormis deux ou trois brèves incursions vers 3 933/3 936. Cela fait donc un cumul de 17 heures passées au sein d’un corridor d’une vingtaine de points seulement : le contrôle des fluctuations de cours par les logiciels algorithmiques est bluffant