La ruée sur les valeurs parapétrolières s’est poursuivie alors que le baril repassait sous les 91 $ sur le NYMEX et sous les 100 $ à Londres. L’OPEP a fait savoir que ses membres disposaient d’une marge de manoeuvre substantielle en matière de hausse de production quotidienne. Cela ne fait que confirmer notre soupçon qu’il n’y a jamais eu aucune tension sur le pétrole "physique" depuis le début de l’automne
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Nous ne sommes pas à 100% convaincu que Wall Street ait été soudain saisi d’effroi en visionnant les images d’Egypte. Nous ne voyons pas non plus en quoi les chiffres du jour peuvent avoir provoqué un brusque chute du moral des investisseurs. En revanche, un problème technique tout à fait inhabituel affectait le Nasdaq à l’ouverture
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Epargne
La valeur de la monnaie américaine grimpe… mais pas comme on le croit !
par Eric J. Fry 28 janvier 2011Plus longtemps la machine de Bernanke débitera des billets de dollars, plus il sera impératif d’échanger ces billets contre des actifs physiques… ou des pièces de cinq cents. Oui, vous lisez bien ; la valeur d’une pièce de cinq cents monte en flèche, alors même que la valeur du dollar chute
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Epargne
Davos… ou comment glisser sur les vrais problèmes avec élégance
par Philippe Béchade 27 janvier 2011Lors du forum de Davos, de nombreux participants se pressaient devant les caméras des plus influentes chaînes généralistes ou économiques. Ils étaient là pour dire tout le bien qu’ils pensent de l’état actuel de la conjoncture mondiale… et affirmer à quel point ils sont convaincus de la réduction progressive des risques de nouvelle crise économique dans un avenir prévisible
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Les banques émettaient de la monnaie, à l’époque du vice-président Dawes– leurs propres billets. Aujourd’hui, ce n’est pas aussi simple. Les banques n’émettent plus leurs propres billets. Aux Etats-Unis, on utilise les mêmes dollars dans tout le pays. Mais que valent ces dollars ? Vont-ils être la cause de pleurs et de grincements de dents
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Ben Bernanke déclare que l’économie américaine enregistrera probablement une croissance de 3% à 4% cette année. Pas mal, hein ? On peut cesser de s’inquiéter, non ? Attendez une minute. Nous ne savons pas si l’économie américaine va croître cette année, pas plus que Ben Bernanke. Mais même si elle se développait de 3% à 4%, est-ce que ça signifierait qu’on profiterait d’une authentique reprise
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Au 1er janvier en un an, le tugrik a bondit de 15% par rapport au dollar américain, talonné de près par le dollar australien, à la deuxième place et qui a progressé de 12% par rapport à la monnaie "préférée" de la planète, à leur plus haut. Le yen japonais s’est hissé à la troisième place. Qu’ont donc en commun les deux premières monnaies au classement 2010, qui leur donne un tel attrait à l’achat
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Epargne
Venez tester la roulette miraculeuse du casino "Fed’Beaux Rêves"
par Philippe Béchade 17 janvier 2011Et de quatre ! Les places européennes enchaînent une belle série haussière : de "grosses mains" ont allègrement tordu le cou aux vendeurs du début de la semaine. Ces derniers avaient pris position sur la foi d’un signal baissier de belle facture, avec un Euro-Stoxx 50 qui cassait sans aucune ambiguïté le palier de soutien des 2 800 points tandis que l’euro perdait franchement pied sous le support des 1,31 $
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La gestion robotisée pratiquée à Londres ou Wall Street considère le secteur automobile comme un tout et ne fait guère de distinction entre les constructeurs français et allemands. BMW, Volkswagen ou Daimler réalisent de vrais profits en Chine alors que Peugeot n’en est encore qu’au stade de l’investissement
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Une bataille vient seulement de commencer. Il s’agit d’une course à la dévalorisation. Les pays développés espèrent ainsi diminuer un endettement devenu insupportable. Dans le même temps, les pays émergents entendent ne pas se laisser plumer et veulent continuer à soutenir leurs exportations
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Aujourd’hui, le réal brésilien est fort (et le dollar est faible). Le réal est actuellement à un plus haut depuis 10 mois par rapport au dollar US. Cela a incité le ministre des Finances brésilien à menacer d’affaiblir le réal. Vous avez sans doute entendu parler de son commentaire à propos d’une "guerre des monnaies".
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Epargne
Jusqu’au bout de la hausse, jusqu’au bout de l’ennui !
par Philippe Béchade 23 décembre 2010Wall Street bat record sur record… la progression des indices américains semble inexorable… tous les gérants — et nombre de nos correspondants dans les salles de marché — devraient célébrer sans retenue cette bonne fortune, se réjouir pour leurs clients, se préparer à une année 2011 encore plus faste que 2010
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Les marchés mettent clairement la pression sur les dirigeants européens réunis en conseil à Bruxelles pour 48 heures. Les discussions devaient aboutir avant ce soir… Le temps presse car Moody’s a averti mercredi d’une possible dégradation d’un cran de sa notation de la dette souveraine sur l’Espagne
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Epargne
Bernanke écartèle les T-Bonds US entre le zéro et l’infini
par Philippe Béchade 9 décembre 2010Ben Bernanke a réussi à rendre les opérateurs dépendants à l’héroïne de l’assouplissement quantitatif. Chaque shoot de liquidités met Wall Street en extase mais les effets se dissipent de plus en plus rapidement. Il faut donc rapprocher les injections et augmenter les doses — sinon le phénomène de manque revient de plus en plus vite, via les marchés obligataires principalement
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Epargne
Des taux qui demeurent éternellement bas durant… 24 heures !
par Philippe Béchade 8 décembre 2010Les marchés obligataires US ont enregistré une de leur pire correction de l’année 2010 avec un rendement du T-Bond à 10 ans qui bondit de 23 points — passant de 2,94% à 3,17%. De son côté, le 30 ans s’envole de 4,25% vers 4,425%. Il s’est clairement produit une rupture sur le front des bons du Trésor US
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Le problème, avec le système financier actuel, c’est qu’il est basé sur la fraude. A la base, on y trouve la devise papier — qui est elle-même une forme de tromperie. Elle fait semblant d’être de l’argent réel. Ce qui est vrai — dans le sens où on peut l’utiliser pour acheter des choses. Mais elle a tendance à mentir
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La mort finit par tous nous atteindre… et pas l’être humain uniquement. Les banques, les entreprises, les tendances. Les marchés haussiers, les monnaies papier, les systèmes monétaires. Les empires… Par exemple, la mort semble guetter l’euro en plus du dollar. "Le sauvetage irlandais n’apaise pas les marchés", déclarait la première page du Financial Times hier
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Epargne
Ce serait seulement bizarre si ce n’était pas aussi étrange…
par Philippe Béchade 30 novembre 2010A 10h30, sans aucune actualité particulière, les indices se sont mis à dévisser. La surprise a été totale tant sur le fond — qui demeure très subjectif — que sur la forme : les indices boursiers n’ont jamais bénéficié de la moindre réaction technique à la hausse au cours des six dernières heures de la séance. Ce lundi s’achève sur la plus lourde chute du CAC 40 et de l’Euro-Stoxx 50 depuis le 4 juin dernier