Quand l’Europe ouvrira enfin les yeux, l’euro entrera tête baissée dans la guerre des monnaies… Voilà pourquoi je crois en la baisse de l’euro. L’inflation peut être générée par plusieurs facteurs : le premier est bien entendu le prix des matières premières qui fluctue au gré de l’offre, de la demande et de la spéculation. Le deuxième est l’inflation par les salaires
dévaluation
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En 1913, le Federal Reserve Act fut voté, accordant à la Réserve fédérale l’autorité exclusive "d’établir le cours légal de la monnaie". Forte de son nouveau pouvoir et de ses bonnes intentions, la Fed s’est alors embarquée dans un processus de dépréciation de la monnaie qui durera 98 ans. Ce n’est pas ce que la Fed comptait faire mais c’est ce qu’elle a fait
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La lettre d’information Market Oracle ["L’Oracle des Marchés", NDLR] intervient dans le débat inflation-déflation et déclare : "la déflation liée au processus de désendettement ignore complètement le fait que nous ne vivons PAS dans les années 1930, mais dans une économie mondiale globalisée qui voit la convergence des PIB réels, puisque le monde en voie de développement dévore les ressources mondiales à un rythme plus rapide que celui auquel l’Occident réduit sa consommation"
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Epargne
EUR/USD : Dévaluation compétitive et patriotisme économique
par Jérôme Revillier 20 mai 2010Après que Paul Volcker a annoncé la "désintégration" de l’euro, le président Obama se dit donc préoccupé par la situation en Europe et a passé un coup de fil à Angela Merkel et José Luis Rodríguez Zapatero. Il s’inquiète pour nous ? Non… Barack se soucie avant tout de sa propre situation et de la forte "appréciation" de son billet vert que les autorités américaines s’acharnent depuis des mois à imprimer en quantité pharaonique et à déprécier
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Même s’il n’a pas tout à fait utilisé ces termes, le Chinois Wen Jiabao a dit aux Américains d’aller se faire voir. Lors d’une conférence de deux heures pendant laquelle il s’est inquiété de la suppression trop hâtive des plans de relance — qui risquerait d’engendrer un deuxième plongeon dans la crise mondiale — Wen s’est également défendu contre les accusations de manipulation de la devise chinoise. Défiant le consensus mondial, Wen a déclaré : "je ne crois pas que le yuan soit sous-évalué. Nous nous opposons aux pays qui se montrent du doigt les uns les autres et vont jusqu’à forcer un pays à faire monter sa devise"
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L’or bat de nouveaux records ; cette semaine, il a dépassé les 1 065 $. "Pourquoi si haut… si vite ?" Telle était la question que nous nous sommes posée durant notre réunion d’analystes. "Durant le dernier grand boom de l’or, celui-ci suivait l’inflation… et la banque centrale. Les investisseurs voyaient l’inflation augmenter. Et ils voyaient que la banque centrale ne réagissait pas assez rapidement. Ils ont acheté de l’or pour se protéger. Mais alors, de quoi ont-il peur aujourd’hui
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Tout d’abord, revenons un peu en arrière sur notre recommandation sur l’or. C’est vrai qu’aux Publications Agora nous y sommes sensibles depuis longtemps. Et c’est vrai que depuis ses 300 $ l’once, l’intérêt que nous lui portons depuis tant d’années a été récompensé par la hausse de notre métal préféré. Nous pensons que ce n’est pas fini, et que l’once pourrait bien aller jusqu’aux 2 500 $
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Quand il a lancé la version américaine de la Chronique Agora, en 1999, Bill Bonner, conseillait d’acheter de l’or. Bill l’avait même surnommé "la Transaction de la Décennie". Nous avons également publié un nombre incalculable de chroniques sur l’or écrites par le Mogambo Guru, qui n’a jamais été subtil dans ses paroles. "Achetez ce maudit or", disait le Mogambo. "Ou si vous n’achetez pas d’or, achetez de l’argent."
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Multiplier les dollars de façon pléthorique à coup de planche à billets et d’accroissement de la masse monétaire, c’est inéluctablement générer à terme de l’inflation. Multiplier les dollars de façon pléthorique, c’est torpiller à coup sûr la valeur du billet vert à long terme. Multiplier les dollars de façon pléthorique, c’est immanquablement se mettre à dos la Chine
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La Russie est actuellement dans une situation dramatique. Les capitaux ont déserté les grandes steppes. Une véritable hémorragie : 10 milliards de dollars chaque semaine, selon Michel Santi, de gestionsuisse.com. La Bourse accuse la plus lourde perte d’Europe : 72% de sa valeur en dollars
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Ceux-là mêmes qui pensaient et écrivaient que l’euro était fort avant l’été soulignent maintenant sa faiblesse. Qu’est-ce qui fait qu’une monnaie est "forte" ou "faible" ? Une simple question de perspective. A l’éclatement de la crise financière, il y a un an, la parité eurodollar était de 1,36. Bien entendu, nous savons que l’euro n’a jamais été fort. Nous savons seulement que le dollar a eu une crise de faiblesse historique
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Le motif officiel des Etats-Unis pour quitter l’étalon-or était de persuader leurs partenaires commerciaux de lier leurs devises au dollar US ; en d’autres termes, c’était une tentative pour contraindre les gouvernements étrangers à réaligner la valeur de leurs devises. Pourquoi ? Nixon a reconnu que l’utilisation de l’or comme règlement dans les échanges internationaux de biens et de services entravait l’expansion de l’économie américaine
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Un dollar faible met également les actifs américains "en solde" pour les acheteurs étrangers. Nous observons donc une augmentation des investissements étrangers aux Etats-Unis — près de 25% de plus en 2007. – Les entreprises étrangères ont placé 407 milliards de dollars aux Etats-Unis en 2007. Cela équivaut à 93% d’augmentation depuis 2006. Les Chinois en particulier ont été très actifs
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"Imprimer un billet de 100 $ ne coûte presque rien au gouvernement américain", a écrit l’année dernière Thomas Palley, économiste à Washington, "mais les étrangers doivent donner plus de 100 $ de leurs propres ressources pour obtenir ce billet". – "C’est un joli profit pour les contribuables américains". – Ces profits — versés en pétrole des pays arabes… en jouets de Chine… et en vacances dans des capitales européennes décrépites — ont grimpé en flèche depuis que les Etats-Unis ont fermé la "fenêtre de l’or" à la banque centrale américaine, refusant de donner quoi que ce soit en échange de leurs dollars.
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"C’est comme un lapin traversant la route". * Elizabeth est venue à Londres le week-end dernier. Nous discutions dans un petit café. * "Instinctivement, le lapin fait des zigzags", avons-nous expliqué. "Il voit venir un loup… il bondit d’un côté, puis oblique soudain de l’autre côté. Le loup qui le poursuit est plus lourd. Son élan l’entraîne dans la même direction, si bien qu’il manquera probablement le lapin. C’est l’instinct de survie… les lapins zigzaguent, parce que les lapins qui ne savaient pas zigzaguer étaient mangés par les loups avant d’avoir une chance de se reproduire
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Le président français était à Washington la semaine dernière, s’exprimant en français devant le Congrès US et demandant aux Etats-Unis d’arrêter de dévaluer le dollar — dévaluation qui risque de précipiter une crise financière mondiale. Oh là là… c’est comme au bon vieux temps…
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Les points d’interrogation sont de retour. Comme par exemple : "ça fait combien en zlotys polonais ?" Le problème, avec le monde financier, c’est que rien n’y est immobile. Nous lisons dans les journaux que les prix des maisons baissent au Royaume-Uni — pour le second mois consécutif. Durant la bulle du logement, l’immobilier britannique a grimpé plus encore qu’aux Etats-Unis ; il a probablement encore beaucoup de chemin à parcourir à la baisse.
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Aujourd’hui, un dollar permet d’acheter moins d’une demi-livre sterling, et pas même les trois quarts d’un euro. Le billet vert bien-aimé chute par rapport aux principales devises, atteignant de nouveaux sommets quasiment chaque semaine. – Et les choses ne s’arrêtent pas là. En fait, impossible de dire où elles s’arrêteront. Nous penchons pour un arrêt brutal lorsque le dollar atteindra sa valeur intrinsèque — c’est-à-dire la valeur du papier sur lequel il est imprimé.