Le secteur automobile, dopé par les plans de relance y compris dans les pays émergents, agit comme un accélérateur de croissance. Trop conscients de l’importance du soutien à ce secteur, les gouvernements ne vont probablement pas retirer du jour au lendemain leurs aides". Mais comme nous le répétons et répétons à longueur de Chronique, que se passera-t-il lorsque les aides cesseront
déficits
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Le billet vert a récemment subi sa plus grande chute de ces dernières semaines, alors que les spéculateurs attendaient une déclaration de la Fed sur sa prochaine manoeuvre. La Fed cherche une "stratégie de sortie". Et elle intervient sur les marchés comme jamais auparavant
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Epargne
Après les "Quatre sorcières", la chasse aux 60 millions de sorcières
par Philippe Béchade 22 juin 2009Il nous arrive de brocarder les discours mensongers, de dénoncer sans ménagement les escrocs et les menteurs, d’égratigner quelques patrons de banques centrales et ministres… mais nous devons avouer notre consternation devant une nouvelle initiative visant à criminaliser les salariés — alors que les déficits sont principalement causés par les exonérations de charges accordées par l’Etat aux entreprises… Une récente étude complètement biaisée circule de Bercy aux salles de rédaction de la presse nationale : il en ressortirait que 10% à 12% des arrêts de travail seraient abusifs. C’est une imposture qu’il convient de dénoncer
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L’économie japonaise est verrouillée depuis 19 longues années. Le pays a financé lui-même sa convalescence — en puisant dans l’épargne d’une population remarquablement patiente. Les plans de relance sont arrivés puis repartis. En moyenne, ils coûtaient environ 3% du PIB par an. Le plus gros a eu lieu en 1998 — à 6% du PIB. Le financement de cette mise en résidence surveillée a été facile — le Japon a commencé avec un taux d’épargne de 14% du PIB
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Les dieux se moquent de nous. C’est certain. Ils se demandent où nous pensons trouver l’argent nécessaire pour rembourser tous les renflouages, relances et autres sauvetages. Nous nous posons la même question. Plus encore… nous nous demandons pourquoi se donner tant de mal. La Bulle Epoque était grotesque et absurde. Alors pourquoi tenter de la ressusciter
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Selon les experts, General Motors est en train de faire faillite. Les investisseurs ont fait passer le titre à 1,15 $ — un prix que GM n’a pas vu depuis plus de 70 ans. A ce prix, on peut acheter toute l’entreprise pour 700 millions de dollars. Une misère. Certains gestionnaires de fonds gagnent autant en une année. Parallèlement, les Etats-Unis sont sur la même pente glissante
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En seulement 10 ans, le pourcentage de PIB britannique généré par le secteur financier a quasiment doublé — passant de 5,5% en 1996 à 10,8% une décennie plus tard. Mais à présent, le secteur tout entier rétrécit… tout comme les primes… les salaires… et les notes de frais. Et dans la mesure où la Grande-Bretagne s’appuyait lourdement sur les as de la finance et leur argent… le pays tout entier semble sombrer dans la morosité
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Depuis lundi, les nostalgiques de monnaie en métal précieux peuvent se jeter sur des pièces de cinq euros en argent, et rongent leur frein pour quelques semaines encore en attendant celles de 15 et 100 euros — cette dernière étant en or. La Monnaie de Paris frappe à nouveau des pièces et il est vrai que faire tourner une pièce ronde et brillante entre ses doigts a toujours été plus agréable que de tenir un billet froissé
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Que voyons-nous ? Michael Bloomberg (maire de New York) était en Angleterre. Il s’est exprimé lors de la conférence du Parti conservateur à Blackpool la semaine dernière — tout à fait comme un candidat à la présidentielle. Nous nous sommes demandé quand les Républicains américains commenceraient à agir à nouveau comme des conservateurs. Nous ne connaissons pas Bloomberg, mais il tenait vraiment un discours de conservateur. Voilà ce qu’il disait des républicains