M. Roubini, dans une interview accordée à CNBC hier soir, s’attend à ce que la croissance américaine soit plus proche de zéro que de 1% au troisième trimestre. Il explique cependant le haut niveau actuel des indices boursiers par l’impression favorable résultant du rythme d’expansion des profits des entreprises multinationales… mais en partant d’aussi bas qu’en juin 2009, il n’est pas difficile de faire ressortir des taux de progression qui donnent le tournis
croissance US
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"Une fois encore, l’économie américaine penche dangereusement. En dépit d’un régime de traitements agressifs, qui vont du conventionnel à l’exotique — plus de 800 milliards de dollars de dépenses fédérales, et des milliers de milliards de dollars de crédit de la part de la Réserve fédérale — les craintes d’une deuxième récession augmentent, ainsi que l’inquiétude de voir l’économie confrontée à plusieurs années de vaches maigres"
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Chute abyssale de l’euro de 10% en moins d’un mois, risque de récession de part et d’autre de l’Atlantique dès le second semestre 2010… voilà quelques éléments d’explication pour justifier le plongeon de Shanghai (-5,07%) lundi matin. La Bourse chinoise n’attend plus que le prochain tour de vis de la Banque centrale destiné à contenir les pressions inflationnistes pour rééditer un parcours comparable à celui de l’année 2008
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Epargne
La magie des nouvelles technologies… et de la croissance à l'américaine
par Bill Bonner 7 avril 2010Larry Summers, conseiller économique à la Maison Blanche, jubile. Il a vu les derniers chiffres de l’emploi vendredi. Ils content l’histoire d’une économie que M. Summers pense voir décoller vers la stratosphère, avec 162 000 nouveaux emplois créés en mars. Alléluia… toutes ces interventions des autorités portent enfin leurs fruits ! Heureusement que Summers était aux commandes. Si ça n’avait pas été le cas… eh bien, l’économie aurait dû se débrouiller seule… ici sur la planète Terre… tout comme elle l’a fait pendant des siècles avant que les autorités n’en prennent le contrôle durant la Grande Dépression (ou peu après)
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Epargne
Barack Obama prêt à reboucher les cratères budgétaires !
par Philippe Béchade 2 février 2010Wall Street s’est montré relativement indifférent au budget 2011 présenté ce lundi par Barack Obama. L’exercice débutant en octobre prochain pèsera 3 800 milliards de dollars. Cette somme inclura un déficit budgétaire de 1 560 milliards de dollars (soit 10,6% du PIB US), qui devrait être ramené à 1 300 milliards en 2012. Mais ce qui fait déjà les gros titres, c’est l’abandon du programme de la NASA pour la colonisation de la Lune, voulu par George W. Bush
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Epargne
Les rennes s’emballent : mais qui fait claquer le fouet ?
par Philippe Béchade 23 décembre 2009Malgré une hausse assez anodine de Wall Street lundi soir, le ramassage reprenait de plus belle, dans un marché toujours aussi creux, mardi matin. Ah, si seulement l’actualité avait pu se résumer à la hausse inattendue de 7,4% des reventes de logements anciens en novembre aux Etats-Unis ! La hausse du jour (+0,7% en moyenne en Europe) n’aurait souffert d’aucune ambiguïté, contrairement à l’envolée quasi miraculeuse de la veille
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Les citoyens privés dépensent de l’argent qu’ils n’ont pas pour acheter des choses qu’ils veulent mais dont ils n’ont pas besoin. Tandis que les autorités dépensent de l’argent qui ne leur appartient pas pour acheter des choses que les propriétaires légitimes ne veulent même pas. Le problème, avec la macro-économie, c’est qu’elle est composée à 95% de sottises. Les 5% restant sont de la pure fraude
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Nous n’en jurerions pas, mais nous sommes relativement certain que ce rebond va finir… et même mal finir… tôt ou tard. Jusqu’à maintenant, le rally des marchés américains surpasse celui de 1929 de quelques semaines… mais n’a pas tout fait atteint la même ampleur. Il lui faudra encore quelques centaines de points pour atteindre le niveau des années 30. Mais une fois que le rebond prendra fin… que se passera-t-il
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Les marchés de la Zone euro s’étaient assoupis depuis la mi-août dans une zone de cours très voisine de celle ayant fait office de résistance du 21 juillet au 8 août dernier. Ni la décrue du pétrole sous les 115 $ ni un euro retombé à son plus bas niveau depuis six mois contre le yen et le billet vert n’étaient parvenus à encourager des investisseurs rendus frileux par des perspectives économiques moroses et les menaces de récession qui planent de part et d’autre de l’Atlantique depuis fin 2007.
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Avant de pouvoir mettre fin à l’effondrement du dollar, ses causes — la dette galopante et la politique du gouvernement US — doivent être traitées. En tant qu’investisseur individuel, vous ne pouvez pas y faire grand’chose, sinon comprendre les tendances en cours et positionner votre portefeuille de manière à augmenter vos chances de succès. Il faut comprendre pourquoi d’anciennes failles structurelles nous ont mené à la situation actuelle. Plusieurs facteurs ont contribué à ce problème
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C’est une énigme moderne. Le dollar — la devise de réserve mondiale — s’affaiblit, diminue, chute. C’est le cas depuis les débuts de la Réserve fédérale, l’institution même chargée de maintenir sa valeur ; cependant, le déclin s’est accéléré à un rythme inquiétant ces derniers temps
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Warren Buffett est né en 1930. Il doit donc se souvenir des Etats-Unis lorsqu’ils étaient encore en pleine croissance, et authentiquement prospères. "J’aime bien 1929", déclarait-il il y a quelques mois de ça. "J’ai été conçu cette année-là, et j’ai toujours entretenu d’agréables sentiments envers le krach". A présent qu’il est l’homme le plus riche au monde, Buffett est venu en Europe pour chercher de meilleurs investissements
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Dans la chronique d’aujourd’hui, nous ne donnons aucune réponse. Nous posons seulement une question : pourquoi la SEC ne fait-elle pas une enquête sur la Fed et le Trésor US ? Cette question nous est venue après que votre correspondant ait entendu par hasard une bribe de conversation
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La manière dont les évènements se sont enchaînés pour aboutir à la crise des subprime intéresse à présent le FBI. D’après le Wall Street Journal, plusieurs enquêtes fédérales pour soupçons de fraude comptable, abus de confiance et délit d’initiés auraient été diligentées auprès de 14 établissements financiers
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M. le Marché veut corriger. Il veut faire baisser les prix des actions… mettre les Etats-Unis en récession… et réduire le niveau de dette. M. Bernanke, par contre, veut l’en empêcher, craignant qu’avec tant de dettes en cours et des ménages aux finances si fragiles, toute correction se termine par une Crise du Sushi — ou pire !
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Nous l’espérions fortement depuis lundi, Ben Bernanke l’a fait ce jeudi vers 18h45. Il affirme que la politique monétaire américaine va être encore assouplie de manière très volontariste afin de contrer les risques de récession