Que va-t-il arriver aux jumeaux hypothécaires, Fannie et Freddie ? Cette semaine, les investisseurs ont fait preuve de nervosité. Ils voulaient savoir. Les autorités allaient-elles les nationaliser officiellement ? Personne ne croit qu’ils disparaîtront. Mais personne ne sait non plus en quels termes ils seront sauvés. Les deux valeurs chutent à pic
crise financière
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L’Ere de la Cupidité a pris fin ; l’Ere de la Prudence arrive. Ce n’est pas plus mal. La prudence sonne comme quelque chose d’ennuyeux, mais ça ne l’est pas tant que ça. En réalité, je pense que la prudence est une vertu que l’on n’exalte pas assez. C’est un peu comme de ne pas avoir de maladie vénérienne. Vous ne pouvez pas vraiment vous en vanter dans une soirée mondaine, mais vous pouvez quand même en être content et vous en féliciter
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Comment était-ce possible ? Comment des hommes d’affaires aussi expérimentés ont-ils pu se tromper à ce point ? Pour une fois, le président des Etats-Unis semble avoir bien compris les choses. Il a déclaré que Wall Street était "saoul". La fête est allée un peu loin, aurait-il pu ajouter. Des lampes ont été cassées, et une rixe a éclaté dans le parking. A présent, les financiers doivent "se dégriser", a continué le président
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En novembre dernier, la banque Wachovia valait plus de 100 milliards de dollars. Il y a deux semaines de ça, elle valait 20 milliards de dollars — après avoir admis des pertes de plus de huit milliards au second trimestre. Mais youpi… la semaine dernière, elle était revenue à 37 milliards de dollars
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L’économie mondiale ralentit. Le système financier mondial tombe en pièces. Toute la situation est un véritable bourbier… un désastre pour les investisseurs… une catastrophe pour les propriétaires immobiliers… un Waterloo pour l’industrie financière. Mais c’est une aubaine pour nous
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Epargne
La BCE fait ce que les autres auraient dû faire depuis longtemps ! (1)
par Isabelle Mouilleseaux 10 juillet 2008Chute des marchés actions, retournement de l’immobilier, baisse des exportations du fait d’un euro fort, contraction du crédit… nous n’échapperons pas à un sérieux ralentissement économique, même en Europe
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A présent, l’humeur de Wall Street se fait de plus en plus morose… sans aucun signe d’amélioration. Des milliers de licenciements. Un déclin continu des actions.
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Le ressort est cassé, les marchés n’y croient plus. La capitulation du vendredi 20 juin ne suscite pas la moindre vaguelette de rachats à bon compte, les investisseurs sont désormais convaincus que toute initiative allant dans ce sens se retrouvera contrariée par un tsunami de mauvaises nouvelles
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Vous vous dites peut-être que les événements aux Etats-Unis auraient pu servir de leçon pour les autres pays. Eh bien, pas du tout ! La stratégie américaine a même fait des émules, notamment en Angleterre et en Espagne. Bien leur en a pris de suivre le modèle de leur partenaire américain, puisqu’ils se trouvent aujourd’hui à la veille d’une crise immobilière qui aura des conséquences directes sur leur marché intérieur
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Comment voulez-vous retrouver la sérénité et repartir fermement dans une configuration haussière quand les orages grondent de toutes parts ? Si le pire semble avoir été évité, gardez à l’esprit que la situation économique est doublement en crise
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Nous nous préparons à ce que les marchés donnent plusieurs fausses alertes courant 2008. Les vacanciers ont vu un grand requin blanc longer la plage et ne remettront pas les pieds dans l’eau tant qu’ils ne seront pas sûrs d’y être en sécurité. Leur confiance va augmenter au fur et à mesure que le temps passe ; cependant, ce n’est pas parce qu’on n’a pas vu de nageoire dorsale depuis un petit moment que le requin n’est plus là. Nous pensons que ce requin traîne toujours le long des plages locales et qu’il n’est pas prêt de partir