Aucun des éléments-clés d’une reprise — l’immobilier, l’emploi ou les dépenses de consommation — ne suggère que l’économie est en train de revenir à ses habitudes d’avant récession. Selon Bloomberg : "Les ventes de logements anciens ont chuté au rythme record de 27% en juillet alors que les effets du crédit d’impôt gouvernemental s’effaçaient, montrant que le chômage menace de saper la reprise économique américaine"
crise économique
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Peter Schiff, de chez Euro Pacific Capital, nous a fait remarquer que la Réserve fédérale n’en avait pas fini de détruire l’économie, mais que "Bernanke et ses supporters ont affirmé que leurs mesures de relance prendraient fin dès que la reprise commencerait pour de bon". M. Schiff a aussi ajouté : "c’est sans compter que la ‘croissance’ créée par les mesures de relance est totalement dépendante de ces mesures. La ‘reprise’ cessera dès que l’on mettra un terme aux mesures de relance"
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Epargne
"Comment est-ce que j'ai pu être aussi idiot… de croire aux actions ?"
par Bill Bonner 25 août 2010Sur le marché de l’immobilier américain, un prêt hypothécaire sur six n’est pas payé, ou est en cours de saisie. Le nombre de saisies devrait dépasser le million cette année. Oui, cher lecteur, prenez un siège. Installez-vous confortablement. Cette correction va prendre du temps. La masse monétaire large — le M3 — telle que calculée par John Williams se contracte encore au taux annuel de 6%. Plus de 14 millions d’Américains sont au chômage. Et une "épidémie" de frugalité semble avoir infecté les consommateurs
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Durant les prochaines années, les actions américaines ne rapporteront probablement pas grand-chose. Le marché boursier est entré dans une phase baissière en janvier 2000. Depuis, les investisseurs boursiers ont gagné de l’argent et perdu de l’argent. Certains ont une petite longueur d’avance. D’autres ont un petit retard. La plupart ont stagné
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Epargne
Sueurs froides : et si l’été 2010 se mettait à ressembler à 2009 ?
par Philippe Béchade 30 juillet 2010Nous avons bien compris que l’imposture médiatique des stress tests, suivie presque immédiatement par l’enterrement des mesures de sécurisation du système financier les plus impopulaires auprès des banques (le projet Bâle III), marquent la volonté des banques centrales — cette fois-ci, c’est la BCE qui s’y colle — de prendre toutes les mesures et de consentir à tous les renoncements propres à soutenir les marchés. Cela avait fantastiquement fonctionné durant l’été 2009. Avouez qu’il était tentant de rejouer la même partition dans un marché déserté par une majorité d’opérateurs… D’autant qu’il est aisé de le manipuler à sa guise lorsque certaines firmes produisent entre 20% et 50% des ordres exécutés au quotidien sur les marchés (y compris les dérivés de type ETF et CFD)
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Nous étions d’avis — sans avoir fait de recherches sur le sujet — que Harley-Davidson avait probablement atteint son sommet. Nous pensions qu’il était temps de vendre l’action. Evidemment, les profits de l’entreprise ont grimpé en flèche. Pas à cause d’une augmentation des ventes ; comme le reste des entreprises américaines, Harley est en train d’apprendre à gagner plus d’argent sans vendre plus de marchandises
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Il y a deux grandes écoles de pensée sur ce qui nous attend… ainsi que deux autres écoles renégates. Il y a ceux qui pensent que nous avons une reprise… bien que faible… qui se poursuivra et ramènera finalement l’économie à la vie. C’est la ligne adoptée par l’administration Obama et la majeure partie des économistes grand public. Et puis il y a ceux qui pensent que la reprise ne se produira pas comme prévue… que les efforts de la Fed pour déclencher une reprise — ainsi qu’une demande vigoureuse de la part de l’Asie et des marchés émergents — mèneront à des niveaux élevés d’inflation, détruisant le dollar et les obligations
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Epargne
Les réductions de dépenses gouvernementales provoquent des déficits
par Bill Bonner 23 juillet 2010Rob Parenteau et John Mauldin ont tous deux mentionné le danger des restrictions budgétaires. Resserrer les dépenses semble être le bon choix. C’est le bon choix. Mais ça engendre de plus gros déficits. "Cela met en marche un cercle vicieux", a expliqué Rob. Le secteur privé corrige déjà. Si le secteur public tente de corriger sa dette en même temps, la pression s’accentue sur les ménages et les entreprises. Leurs revenus baissent (moins de dépenses gouvernementales) et leurs impôts augmentent. Ils réduisent donc leurs dépenses. Des emplois se perdent. Les recettes fiscales baissent. Le déficit du gouvernement augmente donc, et il doit réduire ses dépenses encore plus
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Les Etats-Unis sont toujours la première puissance mondiale, non ? Oui… dans le sens où ils peuvent, en théorie, botter le derrière d’à peu près n’importe qui au monde. Enfin, si les Chinois leur en laissent le loisir. Ils détiennent une telle quantité de dollars et d’obligations américaines que s’ils décidaient de s’en débarrasser, l’Amérique se retrouverait dans un beau pétrin. Parce qu’elle ne paie pas assez d’impôts pour financer ses programmes sociaux et le Pentagone en même temps. Elle ne peut pas se le permettre. Alors les gentils Chinois lui prêtent de l’argent
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L’économie semble plus simple à comprendre et prévoir. Et les économistes ? C’est là que nos doutes disparaissent. Nous savons que la plupart d’entre eux se trompent la plupart du temps. Paul Krugman se lance dans des tirades enflammées. Il pense que les gouvernements font une grave erreur. Ils devraient oublier l’épargne et la réduction des déficits, dit-il. Ils auront tout le temps de s’en soucier plus tard. Ce dont ils doivent s’occuper maintenant, c’est de la dépression. Si les autorités ne se décident pas à dépenser de l’argent, nous pourrions sombrer dans une nouvelle Grande Dépression, prévient-il
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Je ne l’ai pas entendu directement, mais j’ai lu que Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale satanique, avait admis que "la situation budgétaire [des Etats-Unis] s’est détériorée de manière inquiétante depuis le début de la crise financière et de la récession". Bien évidemment, ni lui ni la Réserve fédérale ne vont en porter la responsabilité, même s’ils sont les seuls responsables, et il dit que le problème, c’est la situation budgétaire du gouvernement, puisque "l’augmentation exceptionnelle du déficit a en grande partie reflété les effets d’une économie faible au niveau des revenus d’impôts et des dépenses, ainsi que les actions politiques nécessaires prises pour éviter la récession et stabiliser les marchés financiers"
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Voici ce que nous dit l’Associated Press : "’les leaders mondiaux doivent travailler ensemble pour s’assurer que la reprise mondiale reste sur les rails’, a déclaré samedi le secrétaire au Trésor US Timothy Geithner. Geithner a prononcé ces remarques alors que le président Barack Obama prévenait ses homologues du Groupe des 20 Nations de ne pas mettre fin aux mesures de relance de leurs économies trop rapidement. Les Etats-Unis craignent qu’une telle action mette en danger la reprise mondiale"
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"Si l’économie n’est pas déjà dans une récession de ‘double creux’, c’est uniquement à cause de trois stimulants temporaires : le plan de relance fédéral (dont 75% ont été dépensés), des taux d’intérêt proches du zéro (ce qui ne peut se poursuivre très longtemps sous peine de déclencher des bulles spéculatives) et des remplacements (les consommateurs ont dû remplacer leurs voitures et appareils ménagers, tandis que les entreprises ont dû remplacer leurs stocks vides). Oh, et il y a aussi tous ces agents du recensement (qui se retrouveront sans rien dans un mois environ)"
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Sur le mois, le CAC 40 a perdu seulement un peu plus de 8% mais a touché un plus bas annuel sous les 3 400 points avant de rebondir violemment : +9,6% en une séance ! Et c’est bien là qu’est le problème : le retour d’une volatilité très forte. Je vous ai souvent montré l’évolution du VIX, indice de volatilité qui est la traduction graphique du trouillomètre des investisseurs et on peut dire qu’en mai, la nervosité est montée en flèche
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Une enquête révèle que "42% des investisseurs pensent désormais que l’économie mondiale se détériore, c’est deux fois plus que les 21% du mois de janvier. Les investisseurs américains sont les plus pessimistes concernant l’économie mondiale, puisque 58% d’entre eux disent qu’elle empire contre 31% d’Européens et 35% d’Asiatiques. Les Européens sont les plus pessimistes concernant leur propre zone, puisque 40% disent qu’elle se détériore ; 21% des investisseurs américains voient leur propre pays de manière négative, alors que 9% des Asiatiques ont le même ressenti"
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Ça y est — les chiffres de l’emploi américain ont été publiés. Les experts, analystes et autres bavards attendaient tous, bouche bée, le coeur battant. Tous pensaient pouvoir clamer "je vous l’avais bien dit". Bloomberg leur a demandé leur avis il y a une semaine ou deux. Les 2 000 spécialistes interrogés étaient haussier à une majorité écrasante… avec comme prévision moyenne une hausse de 27% pour les marchés boursiers en 2010
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Epargne
Le mauvais rêve de la récession devient le cauchemar de la dépression
par Bill Bonner 27 mai 2010Le problème n’a jamais été une récession, mais un excès de dette dans le secteur privé. Les autorités ont mal compris les choses. Elles pensaient qu’il s’agissait d’une récession normale, qu’elles pouvaient "guérir" avec plus de crédit et de dépenses. Elles ont donc ajouté l’équivalent de milliers de milliards de dollars de nouvelles dettes du secteur public
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Las Vegas est morte. Regardez autour de vous. Rien à voir avec ce que c’était il y a quelques années". "On s’est pris la récession de plein fouet. Beaucoup de chauffeurs de taxis ont perdu leur maison. Que peut-on faire quand les prix baissent de 50% en même temps que votre revenu baisse de 50% ? Les gens ne viennent plus à Las Vegas. Les chauffeurs de taxis passent donc leur temps à l’aéroport, attendant une course. Ils ne peuvent plus rembourser leurs prêts"