▪ Pendant que nous dormions, l’or a passé la barre des 1 900 $ l’once – 1 913,50 $ à son plus haut très précisément, sur le marché spot. C’est tout juste si j’avais pris l’habitude de le voir à plus de 1 800 $ ! Evidemment, le temps que je boive mon thé matinal, le métal jaune est redescendu sous le seuil des 1 900 $… mais tout ça démontre à quel point la volatilité explose, sur tous les marchés.
crise économique
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Inflation et récession
L'or et les actions US, deux mesures qui en disent long pour la crise économique
par Bill Bonner 22 août 2011▪ Nous gardons un oeil sur les actions US et l’or. Les actions mesurent la valeur des entreprises américaines. L’or mesure la valeur de la devise des Etats-Unis — et du monde. Que nous disent ces mesures ?
Que nous sommes en route pour l’Enfer !
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Inflation et récession
Dette souveraine : la crise aux Etats-Unis ressemble de plus en plus à celle du Japon
par Bill Bonner 18 août 2011Quelles sont les chances que tout cet optimisme rapporte ? A peu près nulles, selon nous. Non que les actions ne pourraient pas grimper encore un peu. Mais ce ne sera probablement pas assez, ni pendant assez longtemps, pour rapporter beaucoup d’argent aux investisseurs.
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▪ Selon les journaux, les investisseurs sont sur les dents. Ils attendent de voir ce qui va se passer à Washington. Tout le monde sait qu’un défaut serait désastreux. C’est pour ça que personne ne s’en inquiète : « ils empêcheront ça », se disent les gens.
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Inflation et récessionOr & Matières Premières
La dette souveraine des Etats-Unis profite à l'or
par Byron King 29 juin 2011▪ Une sombre menace plane sur le dollar américain et la capacité (ou plutôt l’incapacité) du gouvernement des Etats-Unis à payer son dû dans le futur.
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▪ Les obligations deviennent plus chères. L’or, les actions et l’immobilier, eux, perdent du terrain.
Pour l’instant, ce ne sont pas encore des tendances. Il est trop tôt. Ce ne sont que des suppositions — mais elles pourraient se révéler être correctes.
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Inflation et récession
Du chômage à l'immobilier US, les nouvelles sont contradictoires
par Bill Bonner 11 mai 2011Un article nous dit que les choses vont en s’améliorant. Le suivant nous dit que la situation empire.
La semaine dernière, par exemple, nous pensions assister enfin à la baisse que nous attendions de longue date. Puis les actions se sont reprises — tout comme le pétrole et l’or. Ce dernier a repassé la barre des 1 500 $
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« Avez-vous vu les données économiques de ces derniers jours ? » Voilà la question que m’a posée par e-mail un lecteur stupéfait. « Peut-on parler de ‘crise’ ? Cela semble incroyable »
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Selon nos calculs, les autorités américaines perçoivent environ 2 000 milliards de dollars de recettes fiscales. Elles dépensent environ 3 600 milliards de dollars. Voilà comment on obtient un déficit budgétaire record de plus de 1 600 milliards cette année. Les dirigeants américains dépensent environ 1,80 $ pour chaque dollar de revenus, le plus grand déséquilibre depuis la Deuxième guerre mondiale
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De nombreuses choses pourraient mal tourner. Tremblements de terre… épidémies… éruptions volcaniques… guerres… faillites… hyperinflation… Et — nous ne l’exclurions pas — invasions de martiens. Ces événements sont difficiles à prédire. Personne ou presque n’avait vu venir une chose aussi évidente que la révolution en Egypte
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La principale activité du gouvernement, c’est la protection. Toujours et en tous lieux, sa responsabilité principale, c’est la sécurité des frontières du pays, et celle de ses propres représentants. Ensuite, de manière secondaire, il se préoccupe de protéger les personnes qu’il gouverne. Et bien entendu, il protège avant tout les intérêts des gens qui le contrôlent
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Eh bien, il se pourrait que le marché obligataire soit finalement en train de céder. "Les gens se retirent, choqués par la vitesse de la hausse des rendements", déclare un "stratégiste" cité dans le Financial Times. Les acheteurs obligataires fuient la scène du crime de Bernanke. Le rendement du bon du Trésor US à 10 ans a atteint les 3,33% mercredi dernier… soit un point de pourcentage de plus que son plancher d’octobre
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"Les Etats-Unis doivent créer entre 125 000 et 150 000 emplois chaque mois simplement pour absorber les nouveaux travailleurs et empêcher le chômage de grimper. Si bien que retrouver l’ancien sommet de l’emploi une décennie plus tard ne suggère pas franchement un marché du travail sain". Faisons une petite pause pour réfléchir au paragraphe précédent. Il ne suffit pas de simplement récupérer les 8,36 millions d’emplois perdus durant la crise. Les Etats-Unis doivent également créer environ 15 millions d’emplois en plus au cours des 10 prochaines années pour tenir le rythme de la croissance démographique et revenir au plein emploi. Soit 23 millions d’emplois en tout. Eh bien, devinez combien d’emplois ont été créés au cours des quatre derniers mois ?
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Si la Deuxième Guerre mondiale a aidé l’économie américaine, imaginez ce qu’elle a fait pour le Japon. Proportionnellement, ses efforts de relance ont écrasé ceux des Etats-Unis… et ont commencé bien plus tôt. Les dépenses militaires sont passées de 31% du budget au début des années 30 à près de 50% cinq ans plus tard. Au début des années 40, elles frôlaient les 70%, pour ensuite atteindre 100%. Les déficits et la dette ont grimpé en flèche
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Selon un article publié dans le New York Times et rédigé par Obihiro Kato, les Japonais sont devenus doués dans l’art de se débarrasser des contingences matérielles. Le Japon n’est plus la deuxième économie au monde ; il a été éclipsé par la Chine cet été. Mais les Japonais sont habitués aux glissements. Nous connaissons tous l’histoire de leur déclin économique de 20 ans ; le PIB du Japon a en fait atteint son sommet il y a une quinzaine d’années. Depuis, il glisse. Et ce n’est qu’une partie de l’histoire
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Partout aux Etats-Unis, le Grand Gouvernement fait tout ce qu’il peut pour empêcher les progrès honnêtes et concrets de se faire. Ce que les dirigeants ne semblent pas comprendre, c’est que, tout comme un adolescent doit souffrir pour apprendre de ses erreurs, il arrive qu’une économie doive faire quelques pas en arrière pour pouvoir avancer de nouveau avec une toute nouvelle confiance et la sagesse qu’apporte l’expérience. La politique "protégeons la croissance à tout prix" de la Fed omet ou ignore totalement cette idée. Quoi qu’il en soit, le résultat est le même. Les erreurs ne sont pas corrigées
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Le système financier américain détient encore des centaines de milliards de dollars de dette hypothécaire qui ne sera pas remboursée. Qui absorbera ces pertes ? Les autorités ont déjà été claires : ce ne sera pas les grandes banques. Elles ont donné du cash et du crédit à ces banques en faisant semblant que tout allait bien. La Fed elle-même a déjà acheté une bonne partie des créances hypothécaires pourries des grandes banques ; elle les détient dans ses coffres et les appelle des "actifs"
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Epargne
Puisqu'on vous dit que ce n'est PAS un problème de liquidités !
par Bill Bonner 1 septembre 2010Les grands économistes et les autorités ont cru qu’un problème de "liquidités" bloquait temporairement le flux de cash et de crédit. Ils pensaient que ce problème pouvait être résolu en rendant disponible encore plus d’argent. C’est pourquoi la Fed a acheté pour 1 400 milliards de dollars supplémentaires d’"actifs" douteux du secteur bancaire. Elle voulait s’assurer que les banques avaient de l’argent à prêter. Eh bien, à présent, les banques ont abondance de liquidités. Les entreprises aussi sont riches de cash. Même les ménages recommencent à épargner