La crise de 2008 n’est pas celle que l’on croit – et surtout, elle n’a jamais été résolue. Aujourd’hui, elle menace de réapparaître, encore plus virulente…
crise des subprime
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Inflation et récessionPolitique et vie quotidienne
Empire et dégénérescence
par Bill Bonner 17 septembre 2020Le déclin de l’empire américain a-t-il vraiment commencé en l’an 2000 ? Bill Bonner est à la recherche de preuves…
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Banques CentralesInflation et récessionPolitique et vie quotidienne
Quatre imbécilités monumentales
par Bill Bonner 26 juin 2020Les Etats-Unis ont commis quatre énormes sottises au XXIème siècle, et elles n’ont fait que hâter leur déclin : nous examinons deux d’entre elles aujourd’hui.
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EpargneInflation et récession
Tout ce que la Fed pourrait faire avec l’assouplissement quantitatif
par La rédaction 9 octobre 2013En 2008 et début 2009, alors que le ciel nous tombait sur la tête avec la crise des subprime, le chiffre énorme et stupide du renflouage de l’économie américaine était de 700 milliards de dollars. A l’époque, on nous disait qu’un traitement de choc guérirait assurément le marché…
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Oui, cher lecteur, la crise de 2007-2009 nous a fait peur. Mais elle est bel et bien passée, maintenant. Qu’en savons-nous ? Il suffit de lire les journaux ! "Vente d’un volume record de junk bonds", titrait un journal. C’est assez curieux. Cela signifie que les investisseurs pensent que rien ne peut mal tourner. S’ils étaient persuadés du contraire, ils ne voudraient pas acheter de junk bonds. Parce que ce sont les premiers à s’enfuir lorsque les problèmes arrivent. Au lieu de ça, les gens ouvrent le bar et mettent de la musique. Les dépenses de consommation ont grimpé pour le cinquième mois consécutif aux Etats-Unis. Attendez une minute. Que dépensent les consommateurs ? Le chômage US est toujours en hausse, aux environs de 10% officiellement. Officieusement, il est bien plus élevé. Comment des gens sans emploi peuvent-ils augmenter les dépenses ? C’est étrange, non
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Nous savons tous que la Grèce va être sauvée des eaux. Ce n’était qu’une question de timing. Nous pensons que la BCE attendait juste que l’euro soit à un niveau approprié pour donner son feu vert à l’Allemagne, chargée du montage financier de l’opération. La BCE ne peut pas racheter directement de la dette grecque (comme la Fed qui accumule les créances douteuses de la Californie). En revanche, elle peut soutenir les banques qui vont acheter les prochaines émissions du Trésor proposées par Athènes ! Ce n’est qu’un petit tour de passe-passe qui ne trompe personne
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Le 6 septembre dernier, le gouvernement américain nationalisait Freddie Mac et Fannie Mae, ruinant les actionnaires. Le 14, Lehman Brothers rendit l’âme. Le grand chef de Lehman, Dick Fuld, accusa les quelques personnes qui semblaient avoir compris ce qui se passait […] Le lendemain, Merrill Lynch cessa d’être une banque d’investissement ; elle fut reprise par Bank of America. Et le jour suivant, la Fed renfloua American International Group Inc. en échange d’une participation de 80 %
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Le 11 janvier 2008, l’un des plus grands prêteurs hypothécaires des Etats-Unis — Countrywide Financial — a fait faillite. Le 17 février 2008, le Britannique Northern Rock a été nationalisé. Pourtant, les dirigeants n’ont pas vu la calamité qui était en train de se dérouler juste sous leur nez
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Epargne
Nous assistons à un effondrement généralisé des actifs (2)
par Isabelle Mouilleseaux 19 septembre 2008L’effondrement immobilier a conduit à l’implosion des subprime, qui a entraîné (et entraînera encore un bon moment) des dépréciations d’actifs massives et des provisions bancaires en chaîne. D’où une baisse généralisée des actifs qui creusent davantage encore les pertes des banques. Ces dernières se voient obligées de constituer à nouveau des provisions, ce qui fait fondre leurs fonds propres
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L’or a pris jusqu’à 100 $ en séance mercredi, terminant sur une hausse de 50 $ — la plus importante à ce jour. Les investisseurs cherchaient un endroit sûr pour leur argent. Depuis l’époque de Pompéi, l’or a été un refuge de choix pour tous les investisseurs. Il l’est toujours. Et si l’on se fie aux conditions de marché, l’or deviendra un choix évident pour des investisseurs de plus en plus nombreux
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Epargne
La crise des subprime a rendu les bancaires… peuchère ! (2)
par fredericlaurent 10 septembre 2008Après la partie de boules, je ne vais pas vous la jouer dix de der comme à la belote. Chaque semaine apporte maintenant son lot de faillites d’établissements bancaires. Le dernier en date, à l’heure où j’écris ces lignes : Integrity Bank dans l’Etat de Géorgie. Non, ne vous méprenez pas en pensant qu’il s’agit de la première victime de l’invasion russe en Géorgie. Il s’agit de l’Etat américain, et la faillite est bien due à la persistance de la crise de l’immobilier et de la crise des subprime
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L’or est rentré en consolidation dans le sillage du pétrole, tandis que le billet vert… reverdit. Bref, le métal jaune déçoit ses croyants, il cède du terrain dans un contexte de relative euphorie des marchés. Déception, car l’actualité du mois de juillet aurait du être favorable à l’or
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Beaucoup de dirigeants de grandes banques s’évertuent à affirmer encore aujourd’hui que les difficultés sont derrière nous. Est-ce de la méthode Coué ? Tout le laisse à penser. Car les vrais professionnels qui n’utilisent pas la langue de bois s’accordent à dire que l’essentiel va se produire au second semestre et au début de l’année 2009
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Cela fait maintenant un an que la planète finance vit l’une des crises les plus graves de son histoire. Au départ tout le monde s’accordait à penser qu’il s’agissait là d’une crisette affectant plus ou moins les établissements financiers et uniquement ceux qui s’étaient aventurés dans les circonvolutions hasardeuses des produits dérivés incompréhensibles pour la plupart d’entre nous. Incompréhensibles à tel point que même les dirigeants des banques n’ont pas vu — ou pas voulu voir — venir le raz-de-marée que certaines d’entre elles ont du mal à contenir encore aujourd’hui
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Selon Greenspan, cité dans La Tribune, il est trop tôt pour dire si le pire de la crise financière est passé. L’ex-président de la Fed a expliqué que "cela dépendra de la tenue du marché immobilier. Selon lui, les prix des logements vont perdre encore 10% par rapport à leurs niveaux de février, soit un déclin de 25% depuis que le recul s’est amorcé sur fond de crise des crédits à risque, les fameux subprime"
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Les difficultés et les coups de théâtre ont lieu sur le territoire américain mais ce sont les marchés européens qui payent les pots cassés. En réalité, il est bien tentant pour les gérants anglo-saxons de prendre des bénéfices sur les actifs libellés en euros — ce dernier ayant culminé à 1,5905 le lundi 17 mars — afin de soutenir leurs propres indices boursiers, dont chacun sait à quel point ils constituent le dernier rempart contre un déferlement de pessimisme aux Etats-Unis
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Les statistiques sont une chose, les dommages collatéraux de la crise des subprime en sont une autre. Les investisseurs ont, en effet, été sonnés par un crochet au menton dès le début de la matinée de mercredi par l’annonce de la faillite d’une filiale du Carlyle Group, Carlyle Capital Corp, cotée à Amsterdam et qui perd 92% depuis début mars, dont 75% hier. Cette faillite jette sous le feu des projecteurs les difficultés de sociétés de fonds d’investissement qui ont misé sur les dérivés de crédit immobilier et les créances notés "2A"
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Epargne
Une quarantaine de quatre semaines, cela peut-il fonctionner ?
par Philippe Béchade 13 mars 2008La stratégie de cantonnement des dérivés de créances immobilières adoptée par la Fed — avec la complicité de la BCE, de la Banque d’Angleterre et de la Banque Nationale Suisse — peut-elle constituer le point de départ d’un redressement durable des marchés financiers ?