Les nouvelles sont à la fois bonnes et mauvaises — tout dépend du point de vue où l’on se place. Parmi les bonnes nouvelles, il y a eu la hausse du Dow et la baisse des obligations de long terme. Peut-être que ces actifs envisagent tous la croissance et la prospérité… ou simplement l’inflation. Nous n’en savons rien. Les rendements des bons du Trésor longs, par exemple, ont grimpé (ce qui arrive lorsque les prix baissent). Curieusement — et peut-être que ça en dit long — ils montent alors même que la Fed baisse les taux courts
crise de l’immobilier
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Nous allons démontrer aujourd’hui qu’en plus des icebergs évoqués hier, les capitaines de l’industrie financière vont devoir également se faufiler entre les récifs de l’inflation — +7,4% l’an aux Etats-Unis selon l’indice des prix à la production, le pire depuis 25 ans — et les écueils de la récession
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Sur les marchés, les signes annonciateurs d’énormes problèmes sont de plus en plus nombreux. Pourtant certains investisseurs — sourds, muets, aveugles et haussiers — refusent de les voir. – Ici en Australie, par exemple, l’angoisse de la crise du crédit — qui n’est toujours pas terminée — fait chuter les actions. C’est à se demander si le secteur bancaire international va se remettre de cette confusion dans les dix prochaines années
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Nous n’allons pas nous étendre sur les évidences qui prouvent que le marché immobilier est au plus mal. Tout le monde le sait. La question qui se pose désormais, c’est combien de temps cette crise au ralenti va-t-elle encore durer — et la question brûlante du jour — que se passe-t-il pour les actions lorsque les taux d’intérêt sont en baisse
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Epargne
Le Capitole américain tout proche de la roche Spitzerienne ?
par Philippe Béchade 15 février 2008Eliot Spitzer s’est construit une célébrité en pourchassant cinq ans auparavant les auteurs d’études financières complaisantes ou carrément bidons du temps de la bulle des dot.com et de la toute puissance d’Enron, et autres Worldcom. Il accuse maintenant la SEC et les autorités de régulation d’avoir délibérément laissé les banques d’affaires orchestrer le gonflement de la bulle des dérivés de crédit en refusant de mettre en place des outils de contrôle
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Epargne
Après l'immobilier individuel, l'immobilier commercial pourrait-il entrer en crise lui aussi ?
par Eric J. Fry 8 février 2008L’économie américaine est aussi instable qu’une relation commencée lors d’une soirée bien arrosée… et il en est de même pour le marché de l’immobilier commercial. Il se peut que ces deux beautés habillées de leurs plus belles toilettes se soutiennent mutuellement. Ou bien qu’elles trébuchent encore un petit moment sur leurs talons hauts avant de s’écrouler lamentablement l’une sur l’autre. Cette solution est d’ailleurs plus probable
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Durant le boom immobilier, le prix des maisons a augmenté dans quasiment tous les coins des Etats-Unis, offrant un cadeau merveilleux aux propriétaires : l’augmentation de la valeur de leurs biens immobiliers. Les Américains, épargnants malins, on su profiter de ce cadeau du marché et ont continué à avancer sur le chemin de l’indépendance financière en remboursant leurs emprunts en avance, tout en continuant à mettre de l’argent de côté. C’est ça, non ?
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Qu’avons-nous à voir aujourd’hui ? Eh bien, nous commençons avec deux histoires. "Le crédit US s’assèche, faisant naître des craintes de récession", titrait le journal International Herald Tribune. "Les artères financières se contractent au rythme le plus rapide jamais enregistré". C’est l’histoire d’une contraction du crédit — une pièce du grand puzzle que nous examinons depuis quelques semaines. Vous vous rappelez la règle, cher lecteur ? La force d’une correction est égale et opposée à l’illusion qui l’a précédée. Que peut-on attendre après la plus grande expansion de crédit de tous les temps ? Quelque chose de plutôt dramatique.
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Epargne
La forteresse Wall Street ne doit pas tomber sous la griffe des ours !
par Philippe Béchade 7 novembre 2007C’est une vue de l’esprit : la quasi-totalité des lignes de défense du système économique américain a été pulvérisée par la crise du subprime. Il ne subsiste même plus de décombres assez hauts dans le secteur des dérivés de crédit pour s’y abriter des rafales de dégradation de notation tirées par les agences de rating depuis le milieu de l’été. Mais le grand public — ou tout du moins la cohorte des épargnants qui gobe tous les mensonges officiels depuis le 26 février dernier — doit absolument être rassuré et distrait de la débâcle qui se joue hors de son champ d’investigation.