Après l’euphorie des JO, l’onde de choc arrive-t-elle pour l’Empire du Milieu ? La Banque centrale chinoise l’anticipe, en baissant un de ses taux de 27 points de base. Le plongeon hypothétique du marché chinois peut s’expliquer aussi par la fuite des capitaux hors des marchés émergents. Pour faire face aux pertes subies sur les marchés occidentaux, les investisseurs tentent de sauver ce qu’ils peuvent, en soldant leurs positions encore bénéficiaires
crise bancaire
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Tout se déroule comme il le devrait — hélas ! A présent, les Européens entrent en scène — même s’ils n’ont qu’un second rôle mineur. Fortis — une grosse société belgo-néerlandaise — va faire faillite, selon les journaux. Et les autorités de trois pays au moins essaient de la sauver. Selon le Financial Times, la société sera probablement nationalisée par le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas — tous à la fois
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Quand tout le monde pense la même chose, c’est que plus personne ne pense. Aujourd’hui, tout le monde pense que le marché s’est planté… et les bureaucrates se précipitent pour essayer de le déplanter Pourquoi un bureaucrate — chargé de protéger l’argent du public — reconnaîtrait-il une escroquerie plus facilement qu’un investisseur dont l’argent est en jeu ? Quelle information a-t-il qui ne soit pas accessible au public
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Puisque j’en ai la place, permettez-moi de rassembler les arguments que je développe dans les pages de ma lettre, Matières à Profits, depuis des mois, pour vous donner mon opinion sur les tribulations des marchés. La "nationalisation de fait" de Freddie Mac et Fannie Mae visait à restaurer la confiance dans le système financier américain — et, par voie de conséquence, dans l’économie nationale
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Petit à petit, progressivement, par à-coups… les commentateurs commencent à piger. En seulement quatre jours, les marchés mondiaux ont perdu plus de 3 000 milliards de dollars. Puis les gens qui ne voyaient aucun danger — Greenspan, Bernanke et Paulson — ont soudain affirmé que si on n’agissait pas immédiatement, le système financier mondial tout entier imploserait ! Crise générale ! Effondrement !
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Septembre 2001, le monde apprenait avec stupeur l’effondrement des tours du World Trade Center à New York et la géopolitique s’en trouvait changée pour les décennies à venir. Septembre 2008 : un ouragan sans précédent depuis 1929 vient dévaster la planète finance et son épicentre se trouve à Wall Street. La bourrasque financière a tout emporté sur son passage. On ne réconforte pas les victimes, mais on comptabilise ceux qui sont encore en vie
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Epargne
9 bonnes raisons de se positionner sur l'or selon la banque suisse Gonet & Cie (2)
par emmanuelgentilhomme 25 septembre 2008Nombre de banques centrales ne possèdent que peu d’or en proportion de leurs réserves de changes — 1,1% pour la Chine, sachant qu’une augmentation à 2% signifierait l’achat de 400 tonnes d’or. Et plusieurs banques centrales lorgnent sur le métal jaune, dont la Russie, l’Iran, et le Nigéria, sans oublier quelques fonds souverains
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Epargne
9 bonnes raisons de se positionner sur l'or selon la banque suisse Gonet & Cie (1)
par emmanuelgentilhomme 24 septembre 2008Parue le 13 août dernier, la note sur l’or de la banque Gonet & Cie, très dense, ne se limite pas à l’analyse du marché du métal jaune. Elle conseille également d’en profiter : "l’or est un actif réel qui mérite sa place dans chaque portefeuille", affirme la banque genevoise, qui donne même des précisions : elle conseille d’y allouer "entre 7 et 15% de son portefeuille, selon le profil de risque de l’investisseur". Elle avance les neuf arguments sur lesquels repose son raisonnement. Les voici
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Les républicains et les démocrates s’échauffent pour une grande bataille contre l’économie de marché. Les deux partis semblent penser qu’il serait honteux de voir les prix des actions et des obligations chuter à leur véritable niveau — c’est-à-dire celui que des acheteurs seraient prêts à payer. Le programme de 700 milliards de dollars qu’ils ont mis en place le week-end dernier permet aux autorités politiques d’acheter quasiment tous les rebuts que les investisseurs ne veulent pas
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Commençons à 500 milliards de dollars. Pourquoi ? Parce que c’est ce que devait coûter l’élixir d’urgence de Paulson… vendredi dernier. Dans un effort maladroit pour tenter de ramener le calme sur les marchés, le gouvernement fédéral a proposé un plan qui implique l’achat d’un demi-millier de milliards de dollars de ces actifs cancérigènes adossés aux prêts hypothécaires. Les mêmes toxines que celles qui ont mis à genoux trois des Big Five de Wall Street
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Le patron de Lehman Brothers, Richard Fuld, accuse les spéculateurs à découvert d’avoir précipité la chute de sa banque. Ne serait-ce pas fuir ses responsabilités que de chercher un coupable afin de masquer sa faute ? Heureusement, certains ne sont pas dupes : la grogne contre "Dick" monte. Les offres des Coréens ou autres fonds asiatiques à 25 $ l’action semblent bien alléchantes aujourd’hui alors que le cours est tombé à 0,10 $. Dick a péché par orgueil
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Il y a longtemps, nous avons écrit que "les Américains abandonneraient volontiers leurs libertés à quiconque pourrait leur garantir une hausse de l’immobilier", ou à peu près. Et voilà les dernières nouvelles… Le journal Libération a publié cette semaine un dessin humoristique moqueur, montrant George W. Bush mendiant 100 milliards de dollars dans les rues. Oui, le coût du sauvetage est annoncé à 700 milliards de dollars
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J’étais au bord du désespoir. Depuis des années, je noircis des pages, j’use des claviers pour prédire que les adorateurs du veau d’or en papier monnaie fonçaient droit dans le mur. J’ai perdu un temps infini à essayer de convaincre que, lorsque les adorateurs du veau d’or en papier monnaie se rendraient compte de leur erreur, la relique barbare selon Keynes — l’or — referait surface. La catastrophe est bien là, mais la relique barbare ne se réveillait point
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En Angleterre, les régulateurs financiers ont interdit les ventes à découvert de valeurs bancaires. Que pensaient-ils… qu’ils allaient pouvoir soutenir les cours par décret ? Mais les Américains ont fait la même chose, en plus bête. La SEC a mis en place une mesure d’urgence interdisant les ventes à découvert "abusives". Et que diable est-ce donc, nous sommes-nous demandé ? Peut-être que c’est lorsqu’on vend une entreprise alors que son cours a déjà chuté de plus de 10%… C’est comme donner un coup de pied à un homme à terre ; ce n’est pas très sport
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Epargne
Les vendeurs à découvert ne sont pas responsables de la crise bancaire
par Dan Denning 22 septembre 2008Dans la bataille contre l’effondrement total des marchés financiers, les autorités de réglementation mondiales se sont battues becs et ongles ces jours-ci. Tout d’abord, la Fed a fourni 180 milliards de dollars de plus aux banques centrales étrangères. En mettant ses dires en action — et en fournissant les armes nécessaires — la Fed vise à accomplir la mission pour laquelle elle a été créée en 1913
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Epargne
Nous assistons à un effondrement généralisé des actifs (2)
par Isabelle Mouilleseaux 19 septembre 2008L’effondrement immobilier a conduit à l’implosion des subprime, qui a entraîné (et entraînera encore un bon moment) des dépréciations d’actifs massives et des provisions bancaires en chaîne. D’où une baisse généralisée des actifs qui creusent davantage encore les pertes des banques. Ces dernières se voient obligées de constituer à nouveau des provisions, ce qui fait fondre leurs fonds propres
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L’or a pris jusqu’à 100 $ en séance mercredi, terminant sur une hausse de 50 $ — la plus importante à ce jour. Les investisseurs cherchaient un endroit sûr pour leur argent. Depuis l’époque de Pompéi, l’or a été un refuge de choix pour tous les investisseurs. Il l’est toujours. Et si l’on se fie aux conditions de marché, l’or deviendra un choix évident pour des investisseurs de plus en plus nombreux
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Epargne
La gestion du risque selon les professionnels de l'investissement
par Eric J. Fry 19 septembre 2008Je me fiche de ce que font ‘les autres enfants’ ! Tu ne le feras pas !" disait souvent la mère de votre chroniqueur. "Si tous les autres enfants sautaient d’une falaise, tu sauterais aussi ?" Je me retrouvais souvent à court d’argument face à cette logique implacable. Il me fallait évidemment admettre que je ne sauterais pas d’une falaise, même si tous les autres enfants le faisaient. Quelque 40 ans plus tard, j’ai découvert que cette logique implacable n’est pas aussi implacable qu’elle semblait l’être quand j’étais encore enfant. Beaucoup d’enfants sautent des falaises tous les jours uniquement parce que les autres enfants le font. Nous appelons ces enfants-là des "gestionnaires de portefeuille