"En dépit du sévère marché baissier que nous avons vécu en 2008", écrit notre vieil ami Marc Faber, "le Dow Jones, en termes réels, est toujours plus élevé qu’à ses sommets de 1929 et 1966". Marc admet que les chiffres d’ajustement à l’inflation… fournis par les personnes qui créent l’inflation… pourraient ne pas être tout à fait exacts. On peut éviter le flou artistique de l’inflation en examinant le prix des actions en termes d’or. Sur le très très long terme, l’or garde sa valeur
crise
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L’économie n’est pas une voiture. On ne peut pas simplement appuyer sur la pédale de frein, changer de vitesse, allumer le clignotant et s’en aller vers le soleil couchant. Ce n’est pas aussi mécanique que les économistes sans imagination aimeraient vous le faire croire. Non, le problème, c’est que toute l’économie mondiale est orientée vers la production de biens achetés à crédit
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Les syndicats ne veulent pas voir couler General Motors ou Chrysler. Ils mangent à ce râtelier depuis longtemps ; ils ne veulent pas que ça cesse. Les actionnaires non plus ne souhaitent pas la faillite ; ils ont de l’argent en jeu. Les dirigeants non plus… ni les sous-traitants […] Ils ont tous "un intérêt", disent-ils. Et ils sont prêts à récompenser les membres du Congrès qui les aideront
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Le cuivre a baissé de 60% depuis son plus haut de juillet. Le platine et le palladium ont perdu 66% de leur valeur depuis mars. J’arrête ici ma litanie baissière. Les matières premières vont aussi mal que les marchés financiers. Phénomène rarissime dans l’histoire, leurs cours se retrouvent corrélés à celui des vulgaires actifs papiers. Rarissime donc, mais durable
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Le croirez-vous ? Même Warren Buffett, l’homme le plus riche du monde est touché par la crise ! Certes, "le sage d’Omaha" dit à qui veut l’entendre que c’est le moment d’acheter en Bourse pour le long terme, et c’est d’ailleurs ce qu’il fait. Et je suis sûr qu’il a raison. N’empêche, sa société d’investissement, Berkshire Hathaway, vient d’annoncer une baisse de 77% de son bénéfice net
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Selon les Keynésiens, on doit tourner le bouton marqué "politique budgétaire". Lorsque les dépenses privées ralentissent, il suffit de les remplacer par des dépenses gouvernementales. Simple, non ? Mais lorsque les autorités ont actionné ce bouton — un peu trop fort, il faut l’admettre — dans les années 60 et 70, cela n’a pas semblé fonctionner
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Epargne
Quand l'or et les matières prendront leur revanche…
par Isabelle Mouilleseaux 24 novembre 2008A en croire le World Gold Council qui vient de nous faire part de ses dernières statistiques sur la demande d’or : on s’est "arraché" l’or au troisième trimestre 2008 sur les marchés ! Les bijoutiers ont enfin "refait le plein" de métal jaune, notamment en Inde, gros consommateur pour des raisons culturelles. La demande d’or de la part des investisseurs, sous forme de certificats et de trackers or, ne se dément pas. Elle s’affiche
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Décidément, c’est "un pas en avant… six pas en arrière" pour les marchés en ce moment. Lancés dans une sorte de valse-hésitation dantesque — avec, pour partenaire très exigeant et pas franchement plein de sollicitude, une économie mondiale au bord de l’apoplexie — les investisseurs se sont pris les pieds dans le tapis
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Tout autour de nous, des territoires vierges. Personne n’est jamais venu ici. Mais attention, ces "vierges" sont de terribles Amazones. Dans cet endroit sauvage, oubliez l’idée même de la belle vie. Ne pensez pas à vous enrichir. Un patrimoine ? Si vous en avez un… cachez-le. Le luxe ? Qui en a besoin ? Le mieux que vous pourrez faire, c’est survivre
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Les Bourses dévissent et même les plus optimistes sont désormais prêts à convenir que lorsqu’elles reprennent des couleurs, il s’agit avant tout de rebonds techniques. Le bout du tunnel est-il encore loin ? Mauvaise question. La véritable interrogation est : le puits dans le lequel nous tombons est-il encore profond ?
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Quelle semaine, mais quelle semaine ! Effondrement des cours, remontée en flèche, puis effritement progressif… les investisseurs sont lessivés. On apprenait en plus hier matin que la France était officiellement entrée en récession, avec deux trimestres consécutifs de contraction du PIB (le troisième et le quatrième trimestre 2008 devraient voir un recul de 0,1% de la croissance française).
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Epargne
Un atterrissage en douceur pour les investisseurs obligataires ?
par Bill Bonner 27 août 2008"Wall Street, les banques centrales, les économistes, les politiciens — et la majorité des investisseurs — parient sur un atterrissage en douceur", nous disait un ami new-yorkais. "Le ralentissement de la croissance mondiale a allégé la pression pesant sur les prix des matières premières. Une croissance plus lente permettra de freiner l’inflation, dans l’ensemble. Et tant que l’inflation n’est pas un problème, la Fed n’a pas besoin d’augmenter ses taux — ce qui empêchera le ralentissement de faire trop de mal".
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Bon nombre d’investisseurs parient désormais que toute l’économie mondiale sombrera dans une douce sieste nipponne. Ils achètent des dollars… et des bons du Trésor US… pour s’en protéger. Mais nous avertissons nos lecteurs qu’il y a de grosses différences entre les Etats-Unis et le Japon… entre le dollar et le yen… et entre l’économie mondialisée de 2008 et la Japan, Inc. de 1990
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De temps en temps, il arrive de trouver un petit insecte — une mite ou un moustique — fossilisé dans une goutte d’ambre. L’insecte a atterri sur un morceau d’arbre gluant il y a des millions d’années, avant d’être recouvert de sève, laquelle s’est ensuite transformée en ambre. Les prix que l’on constate actuellement sur les marchés reflètent toutes les dernières idées, informations, idées reçues et hallucinations des investisseurs — la sève du moment. L’instant d’après, ils entrent dans l’histoire, on les conjugue au passé… et l’investisseur, comme ce pauvre insecte… est coincé
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Que s’est-il passé en notre absence ? Pas grand’chose sur les marchés actions, si l’on en juge par le niveau du CAC 40 : il clôturait vendredi à 4 453,62 points, soit une hausse de 0,74% sur la séance. Lorsque j’ai mis le point final à ma Chronique du week-end, le 2 août, l’indice national était à 4 390 points… Sur les marchés matières premières, par contre, ça roule et ça tangue
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Le prix des maisons continue de s’effondrer, les emplois continuent de disparaître et le crédit continue de se retirer de l’économie. Ces trois difficultés auraient pu être surmontables, si ce n’est que le prix de la nourriture et de l’énergie atteignent en ce moment des sommets. Le coût de la vie explose au moment même où les sources de liquidités et de crédit des consommateurs s’assèchent.
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Les Américains seront forcés de consommer de moins en moins. Il nous semble que les réductions des dépenses sont la seule option. Les investisseurs devraient donc se méfier des valeurs qui dépendent des consommateurs américains
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La bulle de l’immobilier a mis tout le monde de bonne humeur. Les gens pensaient qu’ils étaient riches et croyaient pouvoir "retirer" un peu de cette richesse pour la dépenser. Une bulle pétrolière, c’est une toute autre histoire. Les gens se sentent plus pauvres chaque fois qu’ils remplissent leur réservoir d’essence. Et ils sont forcés de réduire leurs dépenses plutôt que de les augmenter