J’ai récemment suivi ce qui se passait dans le secteur de l’agriculture avec plus d’intérêt que d’habitude. Je ne pense pas que les investisseurs aient réellement compris à quel point la sécheresse et la crise financière vont toucher la récolte de cette année dans tous les domaines. Nous en voyons déjà les effets sur certains produits, comme le thé. Le prix du thé devrait dépasser son niveau record atteint l’année dernière. Et la sécheresse en est la cause principale
crise
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Les 13 000 milliards de dollars de plans de renflouages américains nous restent en travers de la gorge. On se demande où l’ancien président de la Fed Paul Volcker, sollicité en novembre dernier par Obama pour prendre la tête du Conseil américain sur la reprise économique, se situe dans tout ça
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Epargne
-23% au Japon, -6% en Chine, -5% aux Etats-Unis. A votre avis, je parle de quoi ?
par Isabelle Mouilleseaux 15 avril 2009Les chiffres de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sont tombés lundi. Ils sont sans appel. Mais surtout, ils sont bien plus mauvais qu’attendus : la demande mondiale de pétrole a reculé de 4% au premier trimestre. Un décrochage d’une brutalité impressionnante. Il faut remonter à 1980 pour trouver un mouvement d’une telle ampleur
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Dans notre livre L’Inéluctable Faillite de l’économie américaine, rédigé avec Addison Wiggin, nous avançions l’idée que les Etats-Unis suivaient le Japon dans une longue crise par intermittence. Nous avons écrit ce livre au début des années 2000, et les faits nous ont donné tort quasi immédiatement. Au lieu d’une longue crise à la japonaise, l’économie américaine a décollé
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Combien de milliards seront-ils véritablement consacrés au développement des énergies renouvelables, ou même à la construction de lignes de TGV sur le sol américains comme l’a suggéré le nouvel hôte de la Maison Blanche ? Reste que le FMI se verra doté d’une capacité de prêts pouvant atteindre 1 000 milliards de dollars. Cela fera-t-il le poids face aux 4 000 milliards de dollars d’actifs toxiques encore détenus par les banques occidentales, d’après une dernière enquête parue hier dans la presse britannique ? Cela ne préfigure-t-il pas un nouveau séisme financier pour la fin de l’année 2009
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"Le secteur de la sécurité des entreprises est en plein boom", déclare le Herald Tribune. Jusqu’à présent, tout le spectacle des primes/salaires des dirigeants/renflouages n’était qu’une amusante diversion — distrayant l’attention des gens avec quelques petits millions tandis que la Fed leur faisait les poches et les dépouillait de milliers de milliards de dollars. A présent, les choses tournent mal
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Alors que d’autres banques centrales impriment toujours plus de devises pour aider à renflouer leurs économies, la BCE semble à peine y prêter attention. Contrairement aux banques centrales de Grande-Bretagne, du Japon et des Etats-Unis, elle n’a pas abaissé ses taux jusqu’au zéro… et elle n’imprime pas d’argent
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Certes, les pays du Moyen-Orient souffrent de la chute du prix du pétrole. Les histoires sur leur déroute se multiplient, les expatriés abandonneraient leurs voitures à l’aéroport de Dubai avant de décoller sans billet de retour, pour fuir leurs dettes… Cependant, certains pays du Golfe restent relativement épargnés. L’Arabie saoudite parvient ainsi à garder la tête hors de l’eau, malgré des vagues de plus en plus hautes
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Pendant un temps, les investisseurs ont semblé ne pas savoir ce qui les avait frappés. Ils étaient abasourdis… interloqués… effarés… Puis, mercredi dernier, Bernanke a annoncé un plan "stupéfiant" destiné à sauver le monde de la dépression. Les chiffres étaient difficiles à suivre, mais ils étaient considérables
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Epargne
Le remède à la crise est-il une question de volonté politique ?
par La rédaction 18 mars 2009Durant un entretien de 60 minutes réalisé au cours du week-end dernier, le président de la Fed, Ben Bernanke, a prédit que la crise économique actuelle devrait se calmer d’ici Noël. Quelle peut bien être, selon Hélicoptère Ben, la plus grande menace pesant sur ses prévisions de reprise ? La dégringolade continue du prix des maisons ? L’insolvabilité du secteur financier ? La chute du taux d’épargne… Loin de là
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Plaignez les riches. Plaignez les PDG. Plaignez les capitalistes. Pauvre Warren. Il en est à ses derniers 25 milliards. Quant à Bill Gates, c’est à peine s’il peut garder la tête haute : son trésor est passé à 18 milliards de dollars à peine. Faites une recherche Google sur le scandale AIG — vous obtiendrez 621 000 pages trouvées. Hélas, être riche n’est plus aussi facile ou amusant qu’auparavant
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Renforcez-vous en métal jaune et rentrez à nouveau sur les minières aurifères. Comment ? Vous êtes nombreux à m’écrire pour le demander ce que je pense de tel ou tel certificat. Je n’en pense rien, tous sont du papier. Vous pouvez avoir deux motifs pour investir dans l’or. Premier motif : la préservation d’un minimum de vos actifs. Deuxième motif : la spéculation
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L’or a donc connu récemment un sommet en euros ; le seuil psychologique des 1 000 $ a été franchi. L’or joue maintenant son rôle de valeur refuge au sein d’une déflation généralisée […] La crise était financière. Elle est devenue bancaire, puis économique. Elle se mue en dépression et des menaces de crises monétaire et sociale se précisent. L’or apprécie
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Epargne
Les CDS en disent long sur l'état du Trésor US et du système financier
par Eric J. Fry 2 mars 2009Durant les séances du milieu de la semaine dernière, l’or a perdu plus de 40 $ l’once, tandis que l’indice Dow Jones des valeurs industrielles a récupéré 155 des 7 000 points qu’il a perdus depuis octobre 2007. Bravo au contingent des baissiers sur l’or/haussiers sur les actions ! Ils ont finalement remporté une victoire. Mais quel genre de victoire ont-ils obtenue
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Divers facteurs encouragent vos correspondants à vous offrir une prédiction (ou ce que nous aimons appeler "une supposition au pifomètre") : le brut à 100 $ avant le brut à 20 $. L’effondrement spectaculaire du pétrole de 147 $ le baril à 35 $ en dit long sur ce qui se passe en ce moment dans l’économie mondiale. Mais la diminution actuelle du prix du pétrole ne dit rien sur ce qui va se passer ensuite
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"Greenspan approuve la nationalisation", titre un journal. Eh bien, voilà qui règle la question, à la Chronique Agora. Si Greenspan est pour, nous sommes contre. Personne n’est plus responsable qu’Alan Greenspan de la crise financière mondiale actuelle et de la dépression qui s’annonce
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Les marchés de 2009 : beaucoup d’offres, peu de demande. Aux Etats-Unis, le S&P a bouclé six trimestres de croissance négative et enregistre désormais le premier trimestre de revenus négatifs de toute son histoire. Parfaitement, cher lecteur : prenez toutes les entreprises du S&P. Additionnez leurs revenus. Soustrayez leurs pertes. Résultat : une perte nette
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Le ralentissement a commencé en 1990 au Japon. Au cours des 19 années qui ont suivies, il a causé plus de dommages immobiliers que le Grand Incendie de Tokyo en 1923 et Enola Gay combinés, réduisant en fumée l’équivalent de trois fois le PIB du pays. Cela en dépit de taux d’intérêt à zéro… et d’efforts héroïques pour une stimulation keynésienne