Ca y est : l’or a de nouveau franchi la barre des 1 000 $ l’once — il a même battu son record en dépassant les 1 050 $. Déception : l’or est moins beau en euro, monnaie dans laquelle il n’a pas retrouvé son cours de février dernier. Mais patience, le rattrapage se fera d’ici la fin de l’année
crise
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Les zombies ont un effet déprimant un peu partout. Les marchés boursiers hésitent. Le pétrole ne fait guère mieux, toujours sous les 70 $. Quant à l’or, il continue de tenir les 1 000 $. Le seuil des 1 000 $ était autrefois un plafond pour le prix de l’or. A présent, il semble plutôt être un plancher
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Ben Bernanke, notre héros plein de défauts, a évité une Deuxième Grande Dépression. Lorsque la crise est arrivée en 2007-2008, il a calmement ressorti un texte qu’il avait lui-même écrit : "La déflation à la japonaise pour les nuls"… ou quelque chose comme ça. Il a ensuite suivi sa propre théorie… calmement… en toute confiance… baissant les taux de la Fed jusqu’à zéro ou presque
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Epargne
Internet : la bouée de sauvetage d'une économie — et d'un moral — en détresse ! (1)
par fredericlaurent 19 août 2009Vous lisez les journaux et vous voyez partout en première page que le marché automobile se reprend. Eh bien non. Il s’agit uniquement d’un répit dont nos constructeurs profitent grâce à la prime à la casse. Tant mieux. Mais que l’on ne s’y trompe pas, c’est temporaire, et loin d’être brillant
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Comment investir dans cette nouvelle ‘normale’ ? Comment investir dans cette incertitude et cette misère économique constante ? Comment investir dans une Bourse aussi volatile et déconcertante ?" Eh bien, la réponse que je propose, c’est de vous construire un "portefeuille permanent" — un portefeuille qui offre la possibilité de faire de bons bénéfices sur le long terme
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Chose intéressante, pendant que nous, Américains, avons amassé les dettes — et paralysé nombre de nos industries productives — beaucoup d’autres nations du monde ont réduit leur dette et augmenté leurs capacités compétitives. Le Brésil en est un exemple fascinant
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Epargne
Le "ça va mieux" est-il toujours d'actualité à Saint-Brieuc ?
par Philippe Béchade 29 juin 2009Certains de mes amis aiment bien me taquiner au sujet de mes anticipations souvent très à contre-courant du consensus médiatique. Ils ne manquent pas une occasion de me prouver que les marchés préfèrent l’optimisme à la déprime, les "jeunes pousses" plutôt que les tapis de feuilles mortes. Je leur rétorque en souriant que cela fait deux ans que les discours officiels à l’eau de rose débouchent sur la ruine des épargnants et le chômage de masse
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La planification centrale économique ne fonctionne pas. Partout où on l’a essayée, un désastre s’est ensuivi. Plus les bureaucrates planifiaient, plus ils s’enfonçaient dans le pétrin. Et à présent, nous sommes censés croire que la planification centrale sauvera le monde de l’Ere de la Bulle. Telle est la grande illusion attendant d’être mise à bas
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Un baril au-dessus de 70 $, soit une hausse de 93% depuis le point le plus bas qui date, pour le Brent, de juste après Noël et 57% depuis le début de l’année. Pourtant, les croissances sont en berne, les productions industrielles aussi et les dépenses des ménages itou
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Dans la mode, des groupes comme PPR ou LVMH enregistrent des déboires, y compris sur leurs marques phares, comme Gucci. Quant aux ventes d’Hermès de vêtements et d’accessoires, elles ont reculé de 5,4% au premier trimestre 2009. Son chiffre d’affaires a baissé partout, sauf en Asie (hors Japon). Selon une étude du cabinet de conseil Bain & Company, réalisée mi-avril, le secteur du luxe devrait perdre 10% sur l’année 2009
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La récession étend ses tentacules toxiques dans toutes les zones imaginables — et inimaginables — de l’économie. Et ces tentacules libèrent leurs toxines ; le poison touche autant les individus que les industries, souvent de façons que nous n’aurions pas pu prévoir. Mais la récession a aussi parfois des bonnes choses auxquelles on ne s’attend pas
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Si l’économie américaine suit vraiment le Japon, les choses vont aller en empirant. La production japonaise s’effondre — au taux annuel de 15% au trimestre dernier. Le pays du Soleil-Levant est un grand exportateur. Pour la toute première fois, les exportations chutent… et entraînent l’économie avec elles
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La semaine dernière, le suspense était intenable : le rebond de marché baisser… le rebond des gogos… est-il terminé ? Après une chute majeure des cours, il n’y a rien de plus fiable qu’un rebond. Et on peut compter sur le rebond pour céder le pas à une nouvelle chute encore plus dure
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Epargne
Après un bon fou rire, voici venir le temps du goudron et des plumes
par Philippe Béchade 13 mai 2009Alors que le CAC 40 se situe 35% au-dessus de ses planchers et alors que le Nasdaq a repris 45% depuis ses plus bas du 21 novembre 2008, la teneur des recommandations a bien changé : "l’année 2009 est redevenue positive, les marchés ont retrouvé le moral, aucun signe de correction en vue… profitez-en pour repasser acheteur, la reprise ne fait que commencer"
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Le marché baissier de l’immobilier américain a coulé un propriétaire sur quatre. Et à présent, la récession/dépression menace de mettre K.-O. le reste de l’économie. "Le déficit américain quatre fois supérieur au record de l’an dernier", annonce la presse. "Le gouvernement fédéral empruntera près de 50 cents pour chaque dollar dépensé cette année". Cette nouvelle aurait dû nous couper le souffle — s’il nous en était resté
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Au soir du 30 avril, le marché parisien venait d’engranger 30% en huit semaines, sans avoir matérialisé la moindre consolidation. Ce rally haussier était historique, tant par sa forme que par son amplitude. Mais ce n’était qu’un hors-d’oeuvre puisque le mois de mai débute sur une hausse de 6% supplémentaires avec un CAC 40 qui s’envolait jeudi midi de 2,1% supplémentaires à 3 354 points — avant de retomber sous 3 260 points
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"Bernanke offre une note d’espoir pour l’économie", titrait hier le International Herald Tribune. "Le président de la Réserve fédérale, Ben S. Bernanke, a déclaré mardi que l’économie américaine semblait se stabiliser sur de nombreux fronts, et qu’une reprise commencerait probablement cette année". Bonnes nouvelles ? Autre chose ? "Autre chose", c’est ce que nous pensons
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Le rebond actuel des actions est, selon toutes probabilités, un piège du marché baissier. Un véritable boom impliquerait une vraie augmentation des profits. Ca ne se produira sans doute pas. Les prix de l’immobilier américain approchent peut-être leurs plus bas — mais ils ont peu de chances d’entamer une nouvelle hausse considérable de notre vivant. Une fois qu’une bulle éclate… c’est en général terminé