Et de quatre ! Les places européennes enchaînent une belle série haussière : de "grosses mains" ont allègrement tordu le cou aux vendeurs du début de la semaine. Ces derniers avaient pris position sur la foi d’un signal baissier de belle facture, avec un Euro-Stoxx 50 qui cassait sans aucune ambiguïté le palier de soutien des 2 800 points tandis que l’euro perdait franchement pied sous le support des 1,31 $
consommation US
-
-
Nous surveillons le comportement des marchés ces derniers jours. La question était la suivante : les investisseurs rejettent-ils Ben Bernanke et sa planche à billets ? Et que s’est-il passé ? Rien de vraiment spectaculaire. M. le Marché va donc nous maintenir dans l’incertitude… Une autre chose nous intrigue. Les ventes de détails sont en hausse aux Etats-Unis
-
Epargne
Pétrole et consommation américaine en disent long sur l'économie mondiale
par Françoise Garteiser 19 août 2010L’une des grandes raisons de la baisse d’hier était le pétrole — un autre indicateur des attentes de crise : l’économie ralentit, elle consomme donc moins de pétrole… Et inversement : si la consommation de pétrole baisse, c’est que l’économie ralentit. Or les stocks de brut américains ont atteint un sommet historique la semaine dernière, selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie. Plus précisément, selon le site Investir.fr, "les réserves de brut ont diminué de 800 000 barils la semaine dernière, alors que le marché anticipait un repli d’un million de barils
-
Epargne
Un week-end marqué par une "kolossale" erreur d'arbitrage… budgétaire
par Philippe Béchade 29 juin 2010Il fallait se rendre à l’évidence : aucune solution satisfaisante ne pourrait émerger, même en discutant jusqu’aux élections de novembre aux Etats-Unis. Les participants au sommet de Toronto ont donc décidé à l’unanimité que chacun ferait comme il voudrait ! Les dernières scories du sommet de Pittsburgh (qui voulait changer le monde, moraliser et réguler la finance) sont maintenant bien éteintes
-
Un autre article nous dit que le marché des obligations d’entreprise est pratiquement mort.Elles sont repoussées des marchés du crédit par les gouvernements — plus particulièrement par le gouvernement américain. Les taux obligataires sont si bas que les acheteurs n’ont pas grand-chose à espérer — qu’ils achètent des obligations d’entreprise ou de bons du Trésor. Ils se disent qu’ils feraient aussi bien de prendre des bons du Trésor. Au moins sont-ils sûrs d’être remboursés
-
Oui, cher lecteur, la crise de 2007-2009 nous a fait peur. Mais elle est bel et bien passée, maintenant. Qu’en savons-nous ? Il suffit de lire les journaux ! "Vente d’un volume record de junk bonds", titrait un journal. C’est assez curieux. Cela signifie que les investisseurs pensent que rien ne peut mal tourner. S’ils étaient persuadés du contraire, ils ne voudraient pas acheter de junk bonds. Parce que ce sont les premiers à s’enfuir lorsque les problèmes arrivent. Au lieu de ça, les gens ouvrent le bar et mettent de la musique. Les dépenses de consommation ont grimpé pour le cinquième mois consécutif aux Etats-Unis. Attendez une minute. Que dépensent les consommateurs ? Le chômage US est toujours en hausse, aux environs de 10% officiellement. Officieusement, il est bien plus élevé. Comment des gens sans emploi peuvent-ils augmenter les dépenses ? C’est étrange, non
-
Qui pourrait blâmer les consommateurs d’être un peu plus disposés à dépenser de l’argent ? Les journaux nous disent que la Grande récession est terminée… et qu’on est dans une reprise. Le lumpenconsommateur pense probablement qu’il va bientôt trouver un emploi… et que le prix de sa maison grimpe. Mais sous la surface, on trouve des contre-tendances puissantes. Elles ont commencé en 2007. Elles ont bien entendu été mal interprétées par les grands économistes et décideurs : ils ont décrété qu’il s’agissait d’une "crise de liquidité". En fait, elles signalaient une crise de dette. Le secteur privé était bien trop endetté
-
Le concurrent actuel du Japon au poste de deuxième économie de la planète — la Chine, donc — semble marquer un peu le coup. On apprenait hier que la Chine s’enfonçait dans le rouge (excusez ce jeu de mot lamentable…), avec un déficit "plus important que prévu cette année, de plus de 1 000 milliards de yuans (108 milliards d’euros) a annoncé lundi Yin Zhongqing, directeur adjoint de la commission de l’Economie et des Finances du Congrès national du peuple", disait Investir.fr ce matin. Ajoutez à ça une politique monétaire de plus en plus contestée (après les Etats-Unis, c’est le FMI qui critique désormais la sous-évaluation du yuan… et même François Fillon adjure la Chine de lâcher un peu la bride à sa monnaie nationale), et on obtient une année 2010 qui sera sans doute assez chahutée pour l’empire du Milieu
-
Interrogé le 13 janvier par la Commission d’enquête américaine sur la crise financière (FCIC ou Financial crisis inquiry commission), Lloyd Blankfein à déclaré : "Goldman Sachs n’avait fait que son travail, en toute légalité… et c’est le seul critère qui importe aux yeux de ses clients"
-
La tromperie de l’Ere de Bulle ayant été exceptionnelle, la correction devrait être exceptionnelle aussi — même dans les meilleures circonstances. Sauf que nous ne sommes pas dans les meilleures circonstances. Parce que plusieurs autres choses sont en train de se produire… Les Etats-Unis perdent leur place privilégiée dans le monde. Les Américains font désormais concurrence à de nombreux autres pays pour les ressources de la planète — épargne comprise. Le système monétaire international, une expérience basée sur le dollar papier, est peut-être en train de s’effondrer
-
Voici un petit élément intrigant. On a appris cette semaine que les dépenses de consommation, en tant que pourcentage de l’économie américaine, ont grimpé jusqu’à frôler les 71%. Non mais attendez juste une petite minute. Comment les dépenses de consommation peuvent-elles grimper
-
Epargne
13 000 milliards de dollars qui n'atteignent PAS l'économie de consommation
par Bill Bonner 22 septembre 2009Mettons les choses au clair. Aux Etats-Unis… Le crédit à la consommation baisse… Les profits baissent… L’emploi baisse… Les prix des maisons baissent… La base salariale baisse… Mais la récession est terminée ! Houlà… comment est-ce possible
-
Nous avons appris cette semaine que l’indice des prix à la production américain a grimpé de 1,7% en août. Voyons voir… si les prix à la production grimpent, les prix à la consommation suivent, non ? Eh bien… oui… en temps normal… mais il se passe des choses étranges en ce moment
-
Les consommateurs remboursent la dette plus de quatre fois plus rapidement qu’ils le pensaient. En partie parce qu’ils le veulent… La dette de carte de crédit baisse au taux de 8%. Lorsqu’ils remboursent un dollar de dette, c’est un dollar de moins dans l’économie de consommation
-
"Durant la période 2001-2007", nous rappelait notre vieil ami Marc Faber cette semaine, "la Fed a réussi une chose qui n’avait encore jamais été faite — créer une bulle mondiale pour à peu près tout. Les actions, les obligations, l’art, le pétrole, l’immobilier — peu importe, tout a grimpé. La seule chose qui faisait exception était le dollar". Comment la Fed est-elle parvenue à une réussite si remarquable ? Grâce aux stimulants
-
En mai, les mesures de relance s’élevaient au total à 163 millions de dollars aux Etats-Unis. Pourquoi tant de faillites alors que les autorités distribuaient tant d’argent ? La réponse, déclare David Rosenberg, de Gluskin Sheff, c’est que les consommateurs ne dépensaient pas l’argent ; ils l’épargnaient
-
Epargne
Méfiez-vous du rebond magique orchestré par nos grands illusionnistes
par Isabelle Mouilleseaux 29 juin 2009A coups de centaines de milliards de dollars, les soucis ont fini par s’évaporer, Wall Street a retrouvé le sourire et les actifs toxiques ont été nettoyés. Alors, il ne faut pas s’étonner de voir les indices de confiance en l’avenir se redresser. La crise ne sera plus bientôt qu’un mauvais souvenir, nous explique-t-on… Ne serions-nous pas tous anesthésiés par "l’effet magique" des plans de relance
-
Plus le rebond se poursuit, plus les gens trouveront de raisons de croire que ce n’est plus juste un rebond… mais un nouveau boom majeur. Le Economic Cycle Research Institute, basé à New York, déclare que "les Etats-Unis sont au bord d’un retournement du cycle du taux de croissance", explique l’article. Voyons voir si cet optimisme est justifié. Du côté de l’immobilier… les maisons américaines ont chuté de 30% par rapport à leurs sommets