La situation est simple. Les autorités dépensent trop. N’importe quel benêt ou démocrate peut voir que ça ne peut pas continuer ainsi.
Congrès US
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Les banques centrales du monde entier ont ajouté 425,4 tonnes métriques d’or à leurs réserves l’an dernier, la plus grande augmentation depuis 1964 selon le World Gold Council. Cela représente un gain de 1,4%, mettant leurs détentions à 30 116,9 tonnes au total. Cette augmentation était la première depuis 1988. Les banques centrales d’Inde, de Russie et de Chine faisaient partie de celles qui ont augmenté leurs réserves aurifères depuis l’an dernier alors que le métal précieux grimpait de 24%, atteignant le record de 1 26 l’once en décembre. Les banques centrales possèdent désormais 18% de tout l’or jamais extrait. ‘Il y a clairement eu une renaissance de l’or dans l’esprit des banquiers centraux’, a déclaré à Bloomberg Nick Moore, analyste de la Royal Bank of Scotland
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Les politiciens ont les mêmes questions que le reste d’entre nous. Ils lisent les mêmes sottises dans les journaux. Ils entendent les mêmes fadaises de la part des économistes et des officiels. Ils se demandent ce qui se passe vraiment. Nous n’en savons rien. Mais ils nous ont tout de même posé la question. La semaine dernière, nous étions sur les rives du Potomac. Notre vieil ami Ron Paul, membre du Congrès américain, a organisé une discussion informelle avec plusieurs de ses collègues. Le sujet en était l’effondrement financier… et les renflouages
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Les syndicats ne veulent pas voir couler General Motors ou Chrysler. Ils mangent à ce râtelier depuis longtemps ; ils ne veulent pas que ça cesse. Les actionnaires non plus ne souhaitent pas la faillite ; ils ont de l’argent en jeu. Les dirigeants non plus… ni les sous-traitants […] Ils ont tous "un intérêt", disent-ils. Et ils sont prêts à récompenser les membres du Congrès qui les aideront
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A la Chronique Agora… nous restons pétrifiés… stupéfaits… bouche bée… paralysés par tout ce spectacle… des suppositions lunatiques liées à la bulle du crédit… à la farce solennelle qui s’est déroulée la semaine dernière au Congrès américain. Oui, cher lecteur, nous souffrons d’un excès de stupidité… les absurdités arrivent trop vite pour nous ; nous n’arrivons plus à suivre. Nous craignons de tomber dans un coma post-ironique. Un scénariste aurait-il pu imaginer une intrigue aussi ridicule
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Les politicards ont gagné, comme Churchill l’avait prédit. Les politicards du Congrès US, en tout cas. Le Sénat a voté, mettant sur les épaules des Américains les erreurs de Wall Street. Seule une poignée de sénateurs a osé s’opposé à cette mesure, parmi lesquels Bernie Sanders, un socialiste du Vermont : "Les maîtres de l’univers, ces brillants initiés de la finance qui ont gagné plus d’argent que l’Américain moyen peut même imaginer, ont mené notre système financier au bord de l’effondrement"
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Churchill savait manier le verbe : "Les Etats-Unis font invariablement le bon choix, après avoir épuisé toutes les alternatives", avait-il dit. Les marchés semblaient penser que Churchill avait raison, ces derniers jours. Le Congrès US va se retrouver à court de temps… et d’alternatives. Les investisseurs se sont dit que des mesures ne manqueraient pas d’être prises. La ligne officielle, c’est que le monde a besoin d’un renflouage. Tout le monde le dit. A présent, le Sénat US, dans sa sagesse magistrale, a juré de remettre l’ouvrage sur le métier jusqu’à ce qu’il trouve une solution