Le groupe CIT vient d’être placé sous la tutelle d’un juge, est présent dans une cinquantaine de pays et revendique 71 milliards de dollars d’actifs — dont 65 milliards d’encours de prêts. Déjà mis en grave difficulté par la crise à l’automne 2008, CIT avait bénéficié d’une injection de 2,33 milliards de dollars le 31 décembre 2008 — un joli cadeau de Nouvel An sous forme d’achat d’actions préférentielles souscrites par le TARP
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La mise en faillite sous "Chapitre 11" de CIT l’autorise à passer par une restructuration sous la protection des tribunaux. Les détenteurs d’obligations pourraient s’en sortir sans trop de casse. En revanche, le Trésor américain a déjà perdu 2,3 milliards de dollars de l’argent du TARP qu’il a injecté dans l’entreprise. Et les plus gros perdants, ce sont les petites entreprises
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La spirale haussière se poursuit sur l’ensemble des places mondiales. Cette fois-ci, elle est alimentée par l’annonce d’un accord de financement sauvant temporairement la banque CIT. Si la crainte de voir l’établissement déposer le bilan n’avait aucunement ralenti la hausse des marchés la semaine passée, son maintien à flot participerait en revanche à l’euphorie ambiante
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Wall Street vient à nouveau de nous gratifier d’un numéro de haute voltige qui démontre que la fracture entre la réalité économique et la réalité virtuelle des marchés continue de se creuser. La banque CIT serait sur le point de déposer le bilan, lâchée par le Trésor US comme Lehman 10 mois plus tôt ; ce serait la cinquième plus grosse faillite de l’histoire