Lorsque Harding — le 29e président des Etats-Unis a pris ses fonctions en 1921, la Panique de 1920 faisait grimper le chômage américain de 4% à près de 12%. Le PIB s’était effondré de 17%. A l’époque comme maintenant, les subordonnés du président le poussèrent à intervenir. Herbert Hoover, secrétaire au Commerce US, voulait se mêler de la situation — comme il le ferait dix ans plus tard. Mais Harding résista
Chine
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Epargne
Wall Street accouche aux forceps d’une neuvième hausse mensuelle consécutive !
par Philippe Béchade 20 novembre 2009Depuis pratiquement une demi-douzaine d’année, l’empire du Milieu est le principal créancier de l’Amérique et ses réserves libellées en dollars représentent sous une forme ou une autre un total qui avoisine les 1 600 milliards de dollars. Le yuan, non-convertible, étant arrimé au dollar, la baisse de ce dernier confère un avantage commercial incontestable à la Chine
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Assis sur une économie tout feu tout flamme, le yuan devrait logiquement grimper contre toutes les autres devises, dollar, euro et yen en tête. Mais voilà, il reste volontairement et désespérément arrimé au dollar et se déprécie donc au même rythme que le billet vert. Il est donc fortement sous-évalué contre toutes les monnaies régionales et ne cesse de se déprécier contre l’euro
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L’or du FMI n’a pas longtemps traîné sur le marché. L’Inde d’abord a soufflé 200 des 403,3 tonnes. L’Inde comme la Chine veut se doter d’une Banque centrale respectable et, de nos jours, respectable signifie des réserves en devises qui ne risquent pas de couler comme le dollar englouti par le puits sans fond de la dette
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Le voyage d’Obama en Chine fait les gros titres de tous les journaux. Le Financial Times nous raconte même "ce qu’il aurait dû dire". Selon le quotidien, le président américain aurait dû dire aux Chinois qu’il n’allait pas entraîner les Etats-Unis dans une crise dans le seul but de protéger les dollars possédés par la Chine
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Epargne
L’immobilier américain à la rue, le Trésor américain fait le trottoir à Pékin
par Philippe Béchade 19 novembre 2009Les principaux détenteurs de dollars sur cette planète vont-ils observer sans réagir une camarilla de spéculateurs influents laminer la valeur du billet vert pour faire exploser le compteur de leurs bonus avant que les bulles qu’ils gonflent depuis la mi-juillet n’éclatent un beau matin ? Et pendant ce temps là, le Trésor américain fait le trottoir à Pékin pour tenter de maintenir l’économie américaine à flot
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Epargne
Or à 1 130 $ : le club des soutiens de l'or fait encore parler de lui
par Isabelle Mouilleseaux 16 novembre 2009Vous vous souvenez des 400 tonnes d’or que le FMI a décidé de vendre cette année ? 400 tonnes qui avaient mis la pression sur les cours de l’or… Eh bien l’outsider indien vient d’annoncer avoir racheté la moitié du pactole, soit 200 tonnes d’or au prix de 1 045 $. La Banque centrale indienne a donc mis sur la table un "chèque" de 6,8 milliards de dollars pour acquérir cet or
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La Chine possède très peu de ressources en eau. La culture du soja nécessite beaucoup d’eau – 1 500 tonnes d’eau pour une tonne de soja. Qui a beaucoup d’eau ? Le Brésil. Il n’est donc pas surprenant de voir que l’augmentation de la surface de culture du soja au Brésil correspond à l’augmentation de la demande chinoise en soja
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Ca alors ! La Chine s’est fait coiffer au poteau par l’Inde, qui est repartie avec 200 tonnes d’or du FMI. Je vous l’accorde, l’Inde a dû payer 6,8 milliards de dollars en échange du métal jaune. Mais comme la Chine accumule l’or en tant qu’actif de réserve (dans chaque ménage ET à la banque centrale), tout le monde pensait que c’était dans la poche pour la Chine. Eh bien non ! Il se passe plus de choses qu’il n’y paraît dans cette histoire
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La Chine se déclare acheteuse dans le cadre de la diversification de ses réserves monétaires : voilà qui a suffi à propulser l’or à des cours à quatre chiffres. D’autant plus que les autres banques centrales ont décidé de mettre fin, cette année, à leurs programmes de vente d’or concertés. Plus d’acheteurs que de vendeurs : cela crée nécessairement un appel d’air sur le marché
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Epargne
L'étau se resserre. Nous sommes pris à la gorge. L'opportunité est unique
par Isabelle Mouilleseaux 16 octobre 2009La Chine a toujours inondé la planète de terres rares. Mais aujourd’hui, c’est fini. La Chine veut les garder pour elle, et elle réduit massivement ses exportations. En 2004, elles s’élevaient à 60 000 tonnes. En 2007, elles ont été limitées à 40 000 tonnes. Soit une baisse de 33%
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Epargne
Dommage que les profits d'Intel soient encore libellés en dollars !
par Philippe Béchade 14 octobre 2009En Europe, peu d’éléments apparaissent susceptibles de soutenir les cours du pétrole. Il recule de -1,7 point à 56, alors que les économistes tablaient en moyenne sur une petite hausse vers 58 ; il aurait ainsi pu dépasser ses meilleurs niveaux depuis avril. En conclusion, et contrairement à une théorie largement répandue dans les salles de marché à Wall Street, ce n’est pas la croissance qui fait grimper l’or noir
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Partout dans le monde, c’est la course aux nouvelles terres — qui a même donné naissance à un nouveau terme, comme nous l’expliquions hier : le land grab. Aujourd’hui, nous voyons un phénomène qui lui est intimement lié… "Les achats n’étaient pas tant à propos de la terre que de l’eau. Avec la terre, vient le droit de ponctionner l’eau […]", explique Peter Brabeck-Letmathe, président de Nestlé, qui parle même de water grab
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Oubliée la conquête de l’Ouest ! Les nouveaux territoires convoités sont au sud. Il ne s’agit plus vraiment de nouvelle frontière, d’installation sur des territoires inoccupés où même de l’apparition d’embryons de sentiments de nation. Non, la conquête du sud est beaucoup plus prosaïque mais n’en est pas moins problématique : elle concerne l’acquisition de terres agricoles par des pays… dans d’autres pays. Un phénomène dont vous avez peut-être déjà entendu le nom anglais — fort révélateur : land grab
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Ca y est : l’or a de nouveau franchi la barre des 1 000 $ l’once — il a même battu son record en dépassant les 1 050 $. Déception : l’or est moins beau en euro, monnaie dans laquelle il n’a pas retrouvé son cours de février dernier. Mais patience, le rattrapage se fera d’ici la fin de l’année
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Et si l’économie ne se développe pas à 3% par an ? Ooooh… c’est bien le problème, n’est-ce pas ? Toutes les autorités projettent un retour à la normale. Ils s’attendent à une "reprise". Et s’il n’y avait jamais de reprise ? En fait, la banque centrale d’Australie a annoncé cette semaine être si certaine que tout allait bien qu’elle a fait grimper son taux directeur de 25 points de base
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Les zombies ont un effet déprimant un peu partout. Les marchés boursiers hésitent. Le pétrole ne fait guère mieux, toujours sous les 70 $. Quant à l’or, il continue de tenir les 1 000 $. Le seuil des 1 000 $ était autrefois un plafond pour le prix de l’or. A présent, il semble plutôt être un plancher
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Le fer aime les plans de relance. Surtout lorsqu’ils portent des fruits. Principaux bénéficiaires ? Le bâtiment et le secteur automobile ; les deux secteurs les plus gros consommateurs d’acier. Or qui dit acier dit fer. Pas d’acier sans fer. Et le plan infrastructures chinois est sans doute celui dont l’impact est le plus significatif