Les vendeurs à découvert sur le dollar (carry trade en faveur de l’euro et du huard canadien) craignent que la Fed ne puisse continuer de les laisser agir impunément avant le sommet américano-chinois. L’euro a corrigé de 2% en 72 heures ; le pétrole rechutait parallèlement de 2,5%, à 78,2 $, entraînant dans son sillage les valeurs pétrolières. Elles ont dévissé de 5% en moyenne à Wall Street vendredi soir
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Le climat des affaires s’est encore amélioré en Allemagne au mois d’octobre ; en Grande-Bretagne en revanche, à la surprise générale, c’est un sixième trimestre de récession qui s’enchaîne, avec une nouvelle baisse de 0,4% du PIB… Cela a fait plonger la livre sterling de 1,5% contre le dollar et l’euro
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Epargne
Des bulles prêtes à éclater et le commencement de la fin pour le dollar ?
par Philippe Béchade 7 octobre 2009La séance du mardi 6 octobre a certainement marqué un tournant sur le marché des changes alors que toutes sortes de rumeurs circulent autour du dollar. L’Arabie Saoudite et la Russie ont démenti dans l’urgence leur intention de chercher un substitut au billet vert en règlement des exportations pétrolières. Cependant, le principe d’une diversification des modes de paiement semble inéluctable
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Les investisseurs japonais sont en congé jusqu’à jeudi matin […] Il faudra donc surveiller les volumes afin de déterminer si le carry trade yen/dollar s’est renversé en faveur de la devise nippone ou d’autres monnaies mieux rémunérées. Techniquement, cela signifie que les cambistes deviennent structurellement vendeurs de dollars
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Nous avons écrit un livre avec Addison Wiggin il y a plusieurs années. Nous y prédisions que les Etats-Unis suivraient le Japon dans un long ralentissement économique. Nous pensions qu’il commencerait après le krach des dot.com, en 2000. Nous nous trompions sur ce point. Il semble commencer actuellement
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A la Chronique Agora, nous sommes "autrichiens" dans le sens où nous pensons que Hayek avait raison et que Keynes avait tort. Nous ne pensons pas qu’on peut contrôler le cycle économique… ni améliorer ce que produit le marché libre. Si on nous donnait carte blanche, nous dirions aux autorités de se retirer… et de laisser la "main invisible" du marché libre démêler "l’embrouillamini" actuel
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Epargne
Il existe toujours un marché haussier quelque part (1)
par Isabelle Mouilleseaux 17 décembre 2008Pendant que toutes les Bourses de la planète craquaient, une devise en particulier a fait un véritable tabac : le yen japonais. Il a progressé sauvagement contre toutes les autres monnaies. Alors même que les marchés actions décrochaient en coeur, le yen était propulsé vers des sommets. Et ceci était prévisible
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Epargne
Le jour où la planète financière faillit s'arrêter de tourner
par Philippe Béchade 27 octobre 2008La journée du vendredi 24 octobre s’est traduite par un rarissime phénomène de liquidation global de tous les actifs "à tout prix". Pour tenter de se rassurer, le CAC 40 est l’un des indices mondiaux qui a enregistré le plus spectaculaire rebond en l’espace de deux heures, après réouverture de Wall Street. Les pertes ont été réduites de pratiquement deux tiers à Paris par rapport au pic de panique survenu vers 11h30/11h45, lorsque le CAC 40 affichait jusqu’à 10,6% de baisse
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Après deux semaines de repli consécutif, la dynamique baissière ne perd rien en intensité et les causes vous sont connues : subprime et dépréciations d’actifs en série, stagflation, credit crunch, dégradation du marché du travail aux Etats-Unis, flambée du pétrole… Désormais, il importe de déterminer si les dernières évolutions indicielles constituent ou non une rupture par rapport à la situation de crise – spirale baissière et capitulation des cours – observée du 18 au 25 janvier dernier.
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Officiellement, l’inflation US dépasse un peu les 4%. Le gouvernement intervient ensuite gentiment en soustrayant les choses les plus importantes — la nourriture et le carburant — ce qui lui permet d’obtenir un "taux central" d’inflation bien plus bas. De combien les prix à la consommation augmentent-ils vraiment ? Personne ne le sait. A l’occasion, un économiste ou un journaliste sort faire quelques courses et tente de calculer la hausse des prix. En général, leurs chiffres de "l’inflation" frôlent plutôt les 10%. Bien entendu, les résultats varient selon l’endroit où vous êtes et ce que vous achetez
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Epargne
Qui, du drapeau rouge ou du pavillon contrarien, flottera fièrement ?
par Simone Wapler 21 novembre 2007J’ai l’impression étrange de revenir à la fin des années 2000. Scrutant la marée montante de liquidités, il me semble apercevoir de moins en moins d’îlots accueillants, de ports susceptibles de nous abriter contre un ouragan, une lame de fond. Et, comble de malheur, à la marée habituelle s’ajoute la marée noire du pétrole. Le drapeau rouge de la baignade dangereuse commence à être un peu effiloché : cela fait si longtemps qu’il flotte. Mais pourtant, aucune vraie vague n’est venue tout emporter… ou pas encore.
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Les raisons de continuer de privilégier un scénario de consolidation moyen terme des places boursières sont nombreuses, et nous allons vous faire l’économie d’une déclinaison des arguments que nous vous avons exposés tout au long de la semaine passée. Cependant, le rebond auquel nous avons commencé à assister lundi après-midi ne nous surprend pas
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Les commentaires rassurants au sujet de la non-contagion supposée de la crise immobilière aux Etats-Unis — et de son corollaire, le subprime — sont désormais un sujet de moqueries. Ils concernent surtout le public le plus naïf qui se ruait ces derniers temps sur les technologiqueset le marché chinois. Certaines banques osent même — à l’image de Lehman Brothers — évoquer l’émergence d’un problème plus sérieux, plus global et d’une défiance générale des investisseurs plus préoccupante que celle occasionnée par la découverte de la faillite virtuelle du fonds LTCM en octobre 1998.
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Wall Street a rouvert en hausse mercredi, dans le sillage de Google qui pulvérise la barre symbolique des 700 $ (à 705 $). Cela commence à faire cher le bout de papier… On croirait une action suisse, sauf qu’il n’aura fallu que trois ans pour voir le cours du titre multiplié par huit — alors qu’il faut généralement 30 ans pour parvenir à ce résultat au pays de l’horlogerie de haute précision.