capital

Pourquoi le plus grand multiplicateur de richesse n’est-il pas célébré par des parades ?

S’attaquer au capital comme on le fait aujourd’hui, c’est se préparer à des lendemains qui déchantent.

Cela permettrait peut-être de trouver de l’argent à investir dans notre avenir. Sauf qu’une autre méthode serait bien plus efficace pour arriver au même résultat.

En anticipant une future hausse des profits, la hausse des Bourses depuis plus des décennies a créé un énorme besoin de profits.

Non, l’inflation ne sort pas de nulle part. Pour la résorber, les autorités vont devoir l’accepter, et s’attaquer à la source du problème.

Pour obtenir des rendements importants, il faut prendre des risques importants, nous apprend la logique financière. Une leçon qui semble ne plus s’appliquer à certains investissements.

Les prix montent dans un mouvement naturel, pour apporter une solution au déséquilibre entre l’offre et la demande… Sauf que ce déséquilibre est loin d’être naturel, et révèle de biens plus gros problèmes que l’inflation.

A côté du capital productif qui permet, comme son nom l’indique, la production de biens et services, le capital fictif permet surtout la production d’entreprises zombies, dont la masse devient de plus en plus insoutenable.

Sans retour sur investissement suffisant, le capital n’est pas investi… Ou plutôt, il est investi ailleurs que dans l’économie productive, ce qui affecte l’ensemble de la société.

Pourquoi les Bourses s’envolent et pourquoi les politiques monétaires actuelles ne servent à rien : il y a une explication claire à tout cela… mais la majorité des économistes l’ignore !

Le capital exige désormais rentabilité ET plus-value ; une revendication favorisée par les politiques monétaires ultra-souples des banques centrales… mais qui sape les mécanismes de l’économie réelle.

Sur l’ensemble de la population, 90% touchent au total 3% des revenus du capital, tandis que les 10% les plus riches engrangent le reste. Ce retard impossible à rattraper crée des tensions économiques et sociales systémiques.

Les banques centrales ont réduit la rémunération de l’épargne à zéro, forçant les particuliers à se tourner vers les marchés financiers… où ils se font tondre par des professionnels plus avertis qu’eux.

Airbnb, DoorDash, Tesla… autant d’entreprises en perte mais que les investisseurs s’arrachent : est-il vraiment positif pour l’économie de récompenser des entreprises qui détruisent le capital ?

La crise actuelle, les dérives du système, le cercle vicieux de l’endettement… tout peut se résumer en une seule courbe, qui ne semble pas près de s’inverser.

La dette abonde dans le système actuel, mais on oublie généralement de tenir compte du côté créance – le côté du capital, qui devient de plus en plus fictif, et pèse ainsi sur la vraie richesse.

Le système exploite votre épargne – de manière constante, délibérée et efficace : eux s’enrichissent… et vous payez. Cela s’appelle de l’exploitation.

Au motif de soutenir la croissance, la politique monétaire actuelle supprime la rentabilité, étouffe l’épargne, dissimule le risque… et, au final, empêche l’économie de tourner.