Sur le papier, le billet vert ne vaut théoriquement plus grand-chose. Précipiter sa chute face au yen ou à la monnaie unique risquerait, cependant, de faire éclater tout le système économique mondial. Il s’agit plutôt d’orchestrer une transition douce du pouvoir économique vers l’Europe puis l’Asie du Sud-Est, par nature moins belliqueuse que les Etats-Unis. La réalisation d’un tel objectif vaut certainement de sacrifier durant quelques mois ou quelques trimestres la croissance et l’emploi en Zone euro
CAC 40
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Un titre prémonitoire et dont nous vous accordions la primeur dès mardi midi… avant que l’actualité ne rattrape notre démonstration. Nous avions en effet décidé d’illustrer — avec quelques chiffres proprement vertigineux — l’absurdité et les dangers d’une politique monétaire laxiste d’une part et l’absurdité encore plus grande d’une stratégie inverse. Surtout lorsque le sort de la sphère économique mondiale dépend à l’évidence de la première et n’attribue qu’un succès d’estime à la seconde
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Nous n’en sommes pas encore aux portes de la récession mondiale… Mais le coup de semonce a retenti. Il faut s’attendre à une année 2008 difficile et volatile. Quant aux marchés européens, ils sont pris en tenaille entre ces deux pôles. C’est l’une des raisons qui me font penser que les péripéties de la Société Générale ne sont qu’un épiphénomène. Pour le moment, les leviers du marché ne sont pas chez nous. Ils sont d’abord aux Etats-Unis, ensuite en Asie
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Epargne
Matières premières : comment réagir face à la crise boursière (1)
par Isabelle Mouilleseaux 29 janvier 2008Les chiffres le prouvent : la corrélation entre les marchés actions et les métaux précieux est négative. Ce qui veut dire que la variation du "complexe métaux précieux" a été inverse à la variation des marchés actions. Pour être plus claire : alors que les marchés actions perdaient du terrain, sur la même période, l’or, l’argent et le platine en gagnaient
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Si les scénaristes d’Hollywood (toujours en grève) avaient écrit le scénario de la semaine qui vient de s’écouler… et si des opérateurs expérimentés — des "vieux de la vieille" — avaient découvert le fruit de leur imagination fertile dans leur quotidien financier, à la rubrique "le thriller de l’été", ils l’auraient jugé trop chargé en coups de théâtre, trop excessif pour être crédible… et bourré d’invraisemblances impossibles à prendre au sérieux
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Les traders, les commentateurs, les épargnants contemplaient ce lundi soir, complètement hébétés, la plus violente débâcle boursière sans catalyseur géopolitique de type "putsch de Moscou" ou 11 septembre 2001 et ses tours du World Trade Center. Nous n’avions pas vu cela depuis octobre 1998 (panique LTCM) ou encore avec la divergence des politiques monétaires américaines et allemandes en octobre 1987
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Alors que les acheteurs tentent malgré tout de reprendre la main à Wall Street, il n’est pas étonnant que leur choix se porte en priorité sur des titres peu concernés par la crise du subprime. Ils ramassent plus volontiers les technologiques laminées fin 2007 par les opérations de window dressing ou les blue chips ayant pris un mauvais départ en 2008.
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… certaines configurations de marché ont tendance à se reproduire, et cela pour des raisons psychologiques assez simples. Quand un grand nombre de personnes se retrouvent toutes à perdre ou à gagner beaucoup d’argent en même temps, leur réaction devient remarquablement prévisible ! C’est cette mécanique des paniques ou des euphories de masse que l’analyste technique cherche à déchiffrer dans l’historique des cours.
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Nous ne croyons pas que les gérants d’OPCVM ou les économistes — à l’image des autruches — sortent enfin la tête du sable pour découvrir, ô stupeur, qu’un terrifiant sortilège à provoqué à leur insu un brusque refroidissement climatique qui aurait transformé en quelques heures leur brûlante savane en banquise : ils ont probablement tenu les cours jusqu’au 21 décembre dernier pour sauver le bilan de l’année 2007.
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Adrian Ash, spécialiste du marché aurifère, était autrefois responsable éditorial au sein de notre "cousine" anglaise, Fleet Street Publications ; à présent, il est responsable de la recherche dans un organisme permettant aux particuliers d’acheter de l’or physique dans des conditions tout à fait exceptionnelles. Mérites comparés des coffres-forts new-yorkais et zurichois, différences entre l’or "alloué" et "non-alloué", difficultés des particuliers à se positionner sur l’or physique… la discussion a été passionnante.
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Il est peut-être encore un peu tôt pour enterrer les espoirs de voir le CAC 40 retracer les 6 000 points — et le Dow Jones les 14 000 points — mais l’année 2008 ne démarre pas sous les meilleurs auspices. Le CAC 40 (-3,2% en quatre séances) réalise sa plus mauvaise entame d’année boursière depuis 2001 — après les -7% de la première semaine de l’an 2000. Seuls cinq titres ont pu terminer en territoire positif et il s’agit de cinq valeurs défensives
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Puisque la période des vœux s’étend jusqu’à la véritable reprise de l’activité économique qui interviendra lundi prochain avec la fin des congés scolaires, nous profitons de cette occasion pour compléter la liste de nos espoirs et résolutions pour l’année 2008
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Ce 2 janvier fut donc plutôt morne et ennuyeux jusque vers 16h00 : c’est à ce moment précis que les indices boursiers ont basculé dans le rouge et que le moral des opérateurs s’est retrouvé du côté obscur de la Force
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Paris a bel et bien aligné une cinquième année de hausse consécutive d’affilée (une séquence positive d’une durée exceptionnellement longue) ; cependant, le principal indice français n’affiche qu’un gain de 1,3%, "à l’arrachée" qui plus est. Cela constitue une réelle contre-performance au regard des 6,8% de l’EuroStoxx 50 et surtout des 22% de la bourse de Francfort, qui clôture l’année 2007 à moins de 1% de son record historique absolu
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Chaque année, la presse et les traders nous resservent le mythe du rally avant la trêve des confiseurs. Une sorte de rituel de saison, annonciateur d’un bonus en espèces sonnantes — et surtout trébuchantes — bien mérité (mais par qui donc ?), alors que selon les calculs de Jacques Attali, 10% du PIB mondial sont partis en fumée avec la crise des subprimes.
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Epargne
FED et rebond des marchés : beaucoup de bruit pour rien
par sebastienduhamel 17 décembre 2007Les marchés financiers sont volatils depuis quelques mois, dans une situation pour le moins incertaine. Mardi, la baisse des taux d’intérêt américains a déçu les opérateurs et les marchés restaient moroses. Mercredi, l’annonce de la Fed a dopé les opérateurs : les marchés prenaient +2% en quelques minutes, le "bar des liquidités" était ouvert ; jeudi, la fête était finie, ils se réveillent avec un mal de crâne… Les marchés partent dans un sens ou dans l’autre du jour au lendemain, les opérateurs voyant tantôt tout noir ou tout vert. Résultat : à force de décrocher dans un sens ou dans l’autre, les marchés font du sur-place.
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Vous ne vous attendiez tout de même pas à ce que les investisseurs européens tirent les marrons du feu au moment même où leurs homologues américains enfournaient leurs dindes ! Les cours de bourses sont peut-être qualifiés de très bas par nombre d’analystes, mais chacun d’entre eux redoute qu’ils soient encore jugés trop chers, vus depuis l’autre bord de l’Atlantique.
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Comment les ordinateurs de la Fed sont-ils parvenus à modéliser un impact neutre de l’inflation importée sur le panier de la ménagère, ou encore la non-répercussion du doublement du prix du baril en 10 mois sur les coûts de production des entreprises américaines ? Mystère. Comment Ben Bernanke espérait-il faire avaler cela à Wall Street ? Peut-être en calculant que les Américains vont faire de substantielles économies sur le prix des logements et les loyers si la décrue actuelle se perpétue en 2008