La journée d’hier avait plutôt mal commencé pour le marché parisien — mais il a profité de la brève incursion du Dow Jones au-dessus des 8 000 points (c’était vers 17h30 et cela tombait bien) pour terminer la séance pratiquement au plus haut du jour sur un gain de 1,8%. Le CAC 40 se rapproche de la barre des 3 000 points, ce qui dénote un léger réchauffement du climat boursier
CAC 40
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L’ambiance était plombée dès lundi matin par l’aveu d’impuissance des plus hautes autorités politiques chinoises. Il sera quasi impossible à l’Empire du Milieu de tenir l’objectif des 8% de croissance en 2009, le seul qui permette d’empêcher la prolifération d’un chômage massif. Le Premier ministre Wen Jiabao se dit cependant prêt à coopérer avec les Etats-Unis et promet d’oeuvrer à une stabilité de la devise
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Les entreprises japonaises licencient chaque jour par dizaines de milliers, de nombreux groupes diversifiés annoncent les premières pertes de leur histoire — ou tout du moins les premières depuis 15 ans. Dans ces conditions, le PIB japonais pourrait enregistrer une chute de 10% à 11,5% au dernier trimestre 2008. La croissance annuelle ressortira donc négative de 2%, voire pire
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La Bourse de Paris a fini par perdre 2,15% mais a préservé les 3 000 points, après une incursion jusque vers 2 985 points (-2,8%). Les volumes d’échanges ont été inférieurs de 30% à ceux de la veille : les prises de profit se sont matérialisées sur un large front mais sans réelle intensité. Les investisseurs auraient donc digéré sans trop d’aigreur le plus mauvais chiffre jamais observé depuis la création de l’enquête sur les ventes de logements neufs en 1963 aux Etats Unis
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A l’image des étoiles filantes, il n’aura fallu que quelques dixièmes de secondes (à l’échelle du capitalisme post-révolution industrielle, soit environ 250 ans) aux stars de la finance mondiale pour tomber du firmament vers les zones les plus obscures de l’horizon. Oui, à un an de distance, c’est comme si une épidémie de virus "subprimo-dépresseur" avait frappé une typologie bien précise de participants au Forum de Davos
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Les places européennes ont été sauvées du naufrage par la hausse des valeurs du secteur énergie en toute fin de semaine. Paris bénéficiait également de la remontée de Total et Veolia (+2%), EDF (+2,3%) ou GDF Suez (+3,35%). La hausse de Total peut surprendre alors que le baril de brut a chuté de 5% vendredi vers 16h, (jusque 41,5 $ environ sur le NYMEX). Cependant, le groupe pétrolier pourrait nouer un partenariat
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Epargne
Une Amérique bientôt veuve du fordisme… et privée d'héritage ?
par Philippe Béchade 23 janvier 2009Paris n’est pas parvenu à préserver ses planchers de l’année 2008 : le diagnostic des opérateurs, dont les yeux sont rivés sur le CAC 40, est sans appel. Si le secteur du bâtiment entame sa (longue) traversée du désert, c’est l’enlisement complet pour les valeurs automobiles. Renault, Peugeot et Michelin abandonnent respectivement 7,3%, 7,2% et 4,6%. Le titre Peugeot fait l’objet de rumeurs d’alliance avec Fiat. Le groupe italien se serait recapitalisé
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Les places européennes et les marchés américains ont mis un pied dans le précipice indiciel en ce mercredi 21 janvier… Cependant, le sursaut de 1,5% des indices américains demeure de l’ordre du rebond technique. Le seul scénario susceptible de dissiper le vent de panique qui peut se remettre à souffler à tout moment sur Wall Street serait une prompte remontée de 4% du Dow Jones et de 5,3% du S&P. Cela validerait ce que les chartistes qualifient de bear trap
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En Europe, la BCE a baissé ses taux […] "Les données ont surpris tout le monde par leur négativité", a déclaré un économiste surveillant la BCE. Mais tout ce petit bois supplémentaire suffira-t-il à démarrer une flambée ? Où en est votre confiance, cher lecteur
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Epargne
Jean-Marie Messier, notre sauveur à… un Madoff (37,5 milliards d'euros) !
par Philippe Béchade 16 janvier 2009Les marchés ont encore fait hier l’expérience de la plus noire déprime… laquelle retentit déjà sur le moral des épargnants. Le CAC 40 alignait une septième (oui, une septième !) journée de correction consécutive : on a largement dépassé le stade de la consolidation. Le repli cumulé atteint désormais 12% et le score annuel s’avère désormais négatif de 6,9%, une contre-performance équivalente à celle observée au soir du 15 janvier 2008
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Alors que le début de l’année 2009 semblait démentir les plus sombres pronostics, voilà que le bilan annuel ressort désormais négatif de 0,6% à Paris. Les discours alarmistes n’ont pas tardé à emplir les salles de marché et les rédactions de la presse économique. Mais de quoi les investisseurs peuvent-ils donc avoir encore peur au sortir d’une année aussi épouvantable que 2008
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Le pitbull dénommé récession ne lâche pas prise ; sa morsure au niveau du taux de chômage américain (7,2% en décembre) a déchiqueté le fragile matelas de confiance que Wall Street était parvenu à regonfler depuis Noël. Le marché de l’emploi semble victime de perforations multiples et l’air s’en échappe de toutes parts : aucun secteur d’activité n’est épargné. Une myriade d’entreprises américaines se déleste
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La semaine qui s’achève a été caractérisée par la faiblesse des volumes échangés (2,6 milliards d’euros vendredi et moins de 2,8 milliards d’euros en moyenne sur les six premières séances de l’année) et par une consolidation somme toute modeste du marché parisien (-1,5%). Le bilan depuis le 1er janvier demeure donc positif de 2,5% : un contraste saisissant
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Epargne
Recherche praticien courageux sachant guérir la pétoche…
par Philippe Béchade 9 janvier 2009Mercredi matin, nous nous attendions à une sévère rechute du thermomètre boursier, à une baisse de 3% comparable à celle de Wall Street mercredi soir ou de 3,75% comme à Tokyo au cours de la nuit… et les justifications n’auraient pas manqué. Le CAC 40 n’a cédé pas plus de 2% en cours de séance avant de réduire ses pertes des deux tiers entre 16h30 et 17h35, pour clôturer sur un modeste repli de 0,65% qui n’empêchera personne de dormir
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Epargne
Le thermomètre immobilier affiche des températures bien de saison
par Philippe Béchade 7 janvier 2009De belles hausses de salaires, voilà ce qu’il faudrait pour rendre solvables les candidats à un investissement immobilier en France ! La plupart d’entre eux ne recherchent en fait qu’à faire l’acquisition d’un logement sans projet d’en tirer un revenu immédiat ou une plus-value réalisable au moment de prendre sa retraite. Beaucoup d’agents immobiliers prennent maintenant leur air le plus sombre pour faire part de prévisions "alarmistes"
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Epargne
La semaine à cinq week-ends, la solution à nos problèmes !
par Philippe Béchade 24 décembre 2008Pour ceux qui étaient lassés d’une Bourse éternellement haussière, l’année 2008 devrait s’avérer salutaire et les réconcilier avec des investissements de long terme dans des entreprises dont les métiers demeurent compréhensibles et profitables. Mais un tel état d’esprit ne régnait manifestement pas sur les places mondiales en cette veille de Noël
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Epargne
Mad of Madoff : le gratin de la finance victime de l'homme qui valait 10 Kerviels
par Philippe Béchade 15 décembre 2008Depuis 2006, Bill Bonner ne cesse d’avertir nos lecteurs que la crise qui avait commencé comme farce (dépenser plus en gagnant moins) s’achèverait en tragédie… Avec ce que vous allez découvrir (ou redécouvrir) dans les prochains paragraphes, vous allez à votre tour être tentés de considérer que la tragédie du krach systémique, du credit crunch et de la déflation pourrait bien s’achever comme une farce colossale
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Cette année 2008 restera gravée comme la pire année boursière depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale voire 1929. Les évolutions des indices et le climat de fin de monde que nous connaissons ne semblent laisser que peu d’espoir à l’investisseur. Et pourtant, je pense que le pire est derrière nous