Les consommateurs américains ont repris du poil de la bête, comme le montre l’indice de confiance du Conference Board : il est ressorti à 54,1 en août. Et l’immobilier ! L’indice Standard & Poor’s Case-Shiller montrait que les prix des maisons américaines ont augmenté de 1,4% en juin — alors qu’on attendait plutôt une hausse de 0,2%
CAC 40
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Côté européen, tout baignait hier : le CAC 40 a terminé à un plus haut de 10 mois, s’adjugeant 1,01% pour terminer à 3 652,17 points. Le Footsie londonien a grimpé de 0,93%, tandis qu’à Francfort, le DAX prenait 1,03%. Le Vieux Continent surfait visiblement sur les bonnes statistiques publiées ces derniers jours. Mais de l’autre côté de l’Atlantique… c’était autre chose
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Puisqu’il faut parler du CAC 40, parlons-en. Il va mieux. 3,15% de hausse vendredi et une clôture à 3 615,81 points, on n’avait pas vu ça depuis près de 10 mois […] Evidemment, les statistiques étaient du côté des investisseurs ; les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont grimpé à un sommet de deux ans
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Hier, le CAC 40 s’est finalement adjugé une hausse respectable de 0,91% — après avoir toutefois touché un plus bas de 3 419,71 points en séance, dans des volumes ultra-bas. A Londres, le FTSE a grimpé de 0,88%, tandis qu’à Francfort, le DAX augmentait de 0,62%. La raison de cette journée "positive mais négative", c’est l’immobilier américain
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L’indice NAHB est en hausse : rendez-vous compte, 18 points ce mois-ci contre 17 en juillet, ce qui représente un sommet d’un an… D’ailleurs, la Fed a également annoncé le prolongement du "TALF" — mesures de soutien à la consommation et à l’immobilier — jusqu’en 2010. Mais c’est sûrement le signe que l’économie reprend de la vigueur, si, si. En tout cas, les places principales ont terminé sur une baisse unanime : le CAC 40 a perdu 2,16% sur la journée d’hier
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Comme le montrent les derniers chiffres du chômage américain, le retour de la croissance est encore loin devant nous. Et la confiance des consommateurs américains, qui est passé à 63,2 points — alors que le consensus attendait un rebond à 68,5. Enlevez le cash distribué par les gouvernements durant les divers plans de relance, et vous verrez que l’économie ne repart pas du tout.
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Epargne
Les marchés enfin débarrassés informatiquement de tout lien avec le réel
par Philippe Béchade 27 juillet 2009Il n’y avait vraiment pas suffisamment de bonnes surprises à monter en épingle vendredi dernier pour entretenir la spirale haussière amorcée il y a 10 jours. Il aurait pourtant suffi que les trimestriels de Microsoft soient simplement conformes aux prévisions et le tour était joué. En effet, la sévère chute du moral des ménages américains a été passée par pertes et profits dès sa parution
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Les ordinateurs ont dû mettre en place des correcteurs automatiques de trajectoire lorsque les indices virent au rouge. Un coup de pouce de dernière minute a ainsi permis au CAC 40 de passer de -0,17% à +0,07% au moment du fixing. L’indice clôture ainsi à 3 305 points dans un volume typiquement estival de seulement 2,2 milliards d’euros
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Le Dow et le S&P ont aligné une septième séance de progression d’affilée… mais cela fait franchement petit joueur par rapport au Nasdaq qui a inscrit une dixième hausse consécutive. Cela signifie que les investisseurs respireraient de l’azote depuis 63 heures de cotations placées sous le régime univoque de la hausse. C’est évidemment impossible pour un organisme et un cerveau humain. Ces limites sont toutefois transcendées par la magie et la puissance des outils informatiques (logiciels de trading automatisés) qui systématisent les mouvements de hausse et parviennent à les étirer sur des laps de temps de plus en plus longs
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Epargne
La feria boursière du 15 juillet se transforme en corrida !
par Philippe Béchade 16 juillet 2009Les principaux indices paneuropéens engrangent 7,5% en trois séances, de telle sorte que toutes les pertes résiduelles correspondant au mouvement de repli amorcé le 2 juillet sont intégralement effacées d’un coup. Les indices enregistrent rien moins que leur deuxième meilleure performance hebdomadaire depuis la période du 9 au 13 mars… Quelle que soit l’explication proposée aux épargnants non avertis (aujourd’hui, ce sont les résultats d’Intel, début juin, c’étaient la hausse des ventes d’une chaîne magasins vendant des articles de bricolage), il ne s’agit que d’une gesticulation de prestidigitateur
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Les opérateurs parisiens étaient devant leurs écrans ce mardi 14 juillet. Non pas pour voir défiler une sélection de régiments indiens, invités d’honneur sur les Champs-Elysées en ouverture du défilé, mais plutôt les trimestriels des entreprises américaines en général et de Goldman Sachs en particulier. Une démangeaison caractéristique du pouce et de l’index nous faisait pressentir que les profits de la première banque d’affaires américaine allaient nous couper le souffle
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Alors que la plupart des intervenants préparent leurs vacances ou se prélassent déjà au bord de la plage… nous anticipons un été tout bonnement meurtrier sur les marchés. Le CAC 40 semble avoir repris son calme à l’heure où j’écris ces lignes, mais à votre place, je ne m’y fierais pas trop : je garde en tête l’été 2007… puis le début de l’automne 2008… et je me dis qu’octobre n’est pas le seul mois "noir" pour les bourses
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Toute confirmation d’un accès de faiblesse conjoncturel pourrait provoquer la rupture définitive de supports tels que 8 100 sur le Dow Jones ou 3 000 points sur le CAC 40… et même des 58,5 $ sur le pétrole. Mais gare à la fausse sortie baissière car cela paraît presque trop facile
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Il n’est pas nécessaire de lire entre les lignes comme nous aimons le faire lorsque les marchés s’enferment dans leur bulle pour mieux s’isoler d’une réalité qui a tout pour leur déplaire. L’économie américaine a en effet détruit 467 000 emplois en juin. L’embellie du mois de mai, qui avait dopé les places boursières le 5 juin dernier, tourne court
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Epargne
A l'image d'AIG, nous ne sommes pas plus avancés qu'au 1er janvier
par Philippe Béchade 2 juillet 2009Pour l’heure, l’hypothèse de travail demeure une stabilisation du marché de la "pierre" (aux Etats-Unis, il s’agirait plutôt de celui de la charpente en bois et des cloisons creuses) et l’extinction progressive des foyers de pertes sur les dérivés de crédit. Ceci dit, les avertissements d’AIG sur de nouvelles lourdes pertes dans le secteur des CDS devraient rapidement dissiper cette illusion
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Les marchés européens ont terminé en baisse… mais que ça aurait pu être pire. L’ouverture des marchés US a sauvé le CAC 40 du désastre. Dans le même temps, le Footsie perdait 0,64% à Londres, tandis que le DAX abandonnait 0,73% à Francfort. Tout cela est un peu incompréhensible au vu des dernières statistiques, qui n’ont vraiment pas de quoi réjouir les foules : le département du Travail US a en effet annoncé une hausse des inscriptions hebdomadaires au chômage
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Epargne
Autant prier Hulk de se mettre à tricoter de la dentelle au point mousse
par Philippe Béchade 25 juin 2009En ces temps de bascule potentielle de la tendance à la baisse, il convient de rappeler que la psychologie des investisseurs compte moins que l’analyse du pouvoir exorbitant dont disposent désormais les méga-banques américaines nées de la fusion des établissements de crédit classiques et des investment banks. S’il est difficile de trouver une unanimité à 30, l’affaire devient plus facile à 20… Mais lorsqu’une poignée d’entre elles pèsent autant que les 15 autres réunies, que croyez-vous qu’elles feront de cette emprise sans précédent sur Wall Street
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Alors que le dollar tente de se stabiliser autour de 1,42/euro et 96,5 yens, le pétrole poursuit son envol : le baril grimpait jeudi soir de 3,6% à 68,4 $. Il gagne ainsi 20% depuis la mi-avril et il a plus que doublé de valeur depuis ses planchers de février, vers 34 $. Une équation que Wall Street a fini par trouver rassurante — le rally de l’or noir s’apparenterait donc à un de ces signes de reprise économique baptisés green shoots, "pousses vertes"