Malgré de piètres chiffres américains, l’euro a continué de s’enfoncer vers de nouveaux plus bas annuels : -0,85% à 1,3500 $ tout rond. Les cambistes n’ont retenu que la dégradation de notation de quatre des plus grandes banques grecques annoncée par Fitch et la déception causée mardi matin par l’IFO. Le baromètre du moral des milieux d’affaires allemands s’est inscrit en léger recul à 95,2 contre 95,8 au mois de janvier au lieu d’une petite appréciation vers 96, la hausse de la composante "anticipations" passant complètement inaperçue
CAC 40
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Bulls ou bears ? L'important est d'avoir la bonne stratégie… et nos small caps en portefeuille
par jeanchabru 12 février 2010Une étude intéressante parue dans la presse économique a montré que plus un patron était à la tête d’un gros groupe, moins il créait de valeur pour l’actionnaire. Cette étude est fondée sur la comparaison de la rémunération des dirigeants des sociétés cotées sur Small 90 et celles du CAC 40. Le résultat ne m’étonne pas du tout : la création de valeur pour l’actionnaire est une quasi-nécessité pour les petits groupes, puisque, dans la majorité des cas, les premiers actionnaires sont les dirigeants qui les ont fondées
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Si Ben Bernanke sort la grosse éponge, Wall Street a compris : tous aux igloos !
par Philippe Béchade 11 février 2010La tendance haussière qui prévalait en début de journée en Europe a été contrariée par la publication à 14h30 du déficit du commerce extérieur des Etats-Unis. Ce dernier s’est fortement creusé au mois de novembre, à 40,2 milliards de dollars, contre 36,4 milliards en octobre — soit une hausse de plus de 10% en un mois. Loin de plomber le dollar — ce qui n’aurait étonné personne –, ces chiffres provoquaient au contraire un net affaiblissement de l’euro sous les 1,38 $
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Les banques ont dicté leurs quatre volontés… la BCE les invite désormais à dicter leurs dernières !
par Philippe Béchade 9 février 2010La BCE n’a pas dit un mot pour dénoncer de nouvelles attaques spéculatives qui vont rendre la gestion de la crise très difficile pour les pays européens. La raison de ce silence ? La BCE n’est pas fâchée que l’euro retombe sous les 1,40 $ — et de nouveau sous 1,3650 $ lundi soir après le trou d’air de vendredi. Elle fait ainsi d’une pierre trois coups. Cela améliore en effet la compétitivité de l’Europe (comprendre de pays exportateurs comme l’Allemagne, la Hollande, la France ou l’Italie)… cela restaure la possibilité de resserrer la politique monétaire sans être accusée d’étouffer la reprise… et cela donne une bonne leçon à la Grèce qui a intégré la Zone euro en falsifiant sa comptabilité publique (comme si la BCE et Bruxelles ne le savaient pas à l’époque !)
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Une capitulation boursière moins spontanée qu’il n’y paraît
par Philippe Béchade 8 février 2010Dans un contexte de déprime qui n’a épargné aucun des grands indices du Vieux Continent, le plongeon de 3,4% du CAC 40 semble totalement disproportionné. Cela d’autant que l’Eurotop 100 ne cédait que 1,9%, Francfort 1,8% et Londres 1,5%. La place de Paris terminait donc — et de très loin — en queue de peloton vendredi soir. Cette cinquième semaine de l’année — la quatrième de baisse consécutive — s’est achevée de la pire des façons pour le CAC 40
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Barack Obama prêt à reboucher les cratères budgétaires !
par Philippe Béchade 2 février 2010Wall Street s’est montré relativement indifférent au budget 2011 présenté ce lundi par Barack Obama. L’exercice débutant en octobre prochain pèsera 3 800 milliards de dollars. Cette somme inclura un déficit budgétaire de 1 560 milliards de dollars (soit 10,6% du PIB US), qui devrait être ramené à 1 300 milliards en 2012. Mais ce qui fait déjà les gros titres, c’est l’abandon du programme de la NASA pour la colonisation de la Lune, voulu par George W. Bush
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Ben Bernanke est reconduit sans surprise pour un mandat de quatre ans… mais les avis furent loin d’être aussi unanimes que lors des quatre renouvellements de mandat consécutifs de son prédécesseur et mentor, Alan Greenspan. Le président de la Fed a obtenu 70 voix sur 100, contre 77 lors du premier tour de scrutin préliminaire au Congrès. Son "laisser-faire" avant la crise aurait dû le disqualifier pour un second mandat. Cependant, la discipline politique (les deux chefs des partis démocrate et républicain avait appelé à sa réélection) a fini par occulter la controverse… et le voici réélu
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Si le Nasdaq reprenait à mi-séance le chemin de la hausse avec un gain inespéré de 0,75%, à 2 300 points, c’était avec la complicité du titre Baidu, le numéro un des moteurs de recherche chinois sur Internet. Baidu faisait rapidement la différence avec un gain de 14% alors que son rival Google perdait 1,5%. Google évoque très sérieusement son retrait du marché chinois pour cause d’attaques de hackers… et de censure de milliers de mots-clés jugés politiquement incorrects par les autorités de Pékin. La Maison Blanche s’en émeut ouvertement, le gouvernement chinois demande des "clarifications"… Tout cela illustre le duel à fleurets mouchetés que se livrent les deux pays sur le front du commerce international.
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La Banque centrale chinoise bientôt toutes griffes dehors ?
par Philippe Béchade 13 janvier 2010La Bank of China a décrété le relèvement du taux de réserves obligatoires de 50 points de base, de 14,5 à 15%, pour les grandes banques. Elle a également annoncé l’augmentation du taux d’intérêt sur les bons du Trésor à un an. Tout cela aurait pour effet de réabsorber un peu de liquidités — ces mesures entreront en application dès le 18 janvier
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Ça va comme un lundi sur les marchés… normal, c’est le jour de leur piqûre d’adrénaline !
par Philippe Béchade 12 janvier 2010Nous ne faisons pas preuve d’une audace intellectuelle hors norme en faisant l’affirmation suivante : la hausse de Wall Street constitue le moyen par lequel le gouvernement américain, la Fed et ses puissants relais dans le secteur bancaire tentent de faire croire à l’opinion que les gigantesques ombres boursières qui dansent au fond de la caverne sont une manifestation grandeur nature des signaux de reprise économiques. Mais il ne s’agit hélas que de l’animation de minuscules figurines éclairées par le projecteur surpuissant de la création monétaire à taux zéro
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A Wall Street, les indices boursiers n’ont besoin d’aucune nouvelle, bonne ou mauvaise pour dupliquer jour après jour le même scénario : repli initial, rapide retour à l’équilibre, phase d’hésitation durant la majeure partie de la séance, envolée de dernière minute et inscription d’un nouveau record annuel
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La Fed et la BCE, dans des notes beaucoup plus confidentielles que celles éditées lors de leurs réunions de politique monétaire, soulignent que la surliquidité temporaire dont bénéficient les marchés n’a pas vocation à encourager une croissance de la masse salariale ni la consommation. Si tel était le cas, le péril inflationniste deviendrait très vite menaçant… ce qui les amènerait à réagir vigoureusement (et tout le monde comprend qu’il serait alors question de l’instauration d’un cycle de hausse des taux)
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Un seul voeu pour les marchés en 2010 : que rien ne change par rapport à 2009 !
par Philippe Béchade 6 janvier 2010Les Etats-Unis pourraient donc connaître une croissance de 2,5% à 2,8% en 2010 (tandis que la France afficherait un affligeant +1%, selon Christine Lagarde). Cela peut-il justifier des multiples de capitalisation qui flirtent depuis le milieu de l’été 2009 avec ceux d’octobre 2007 ? La manipulation des cours — et de l’opinion, par des médias unanimement optimistes — est devenue un phénomène banal et récurrent au quotidien à Wall Street : plus les nouvelles sont mauvaises, plus les indices grimpent
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Au Japon, les actions sont à un plus haut de 15 mois — donneraient-elles raison d’entrée de jeu à Bill Bonner, qui nous parle aujourd’hui de sa nouvelle Transaction de la Décennie ? Le CAC 40 a entamé quant à lui la première séance de l’année sur une coquette hausse, à +0,92% à l’heure où nous écrivons ces lignes
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La tendance étant ce qu’elle est, les performances de 2009 ont vocation à se perpétuer. En effet, il est impossible de détecter le moindre support d’épargne susceptible de dégager un rendement comparable (sans le moindre épisode de correction douloureux depuis neuf mois) avec des taux qui demeureront longtemps voisins de zéro. C’est à la virgule près le raisonnement que les stratèges nous tenaient il y a 10 ans avec les dot.com : "cela ne fait que monter, il y a tellement d’argent qui se déverse dans la "nouvelle économie" que tout repli boursier est impossible". Puis ce fut au tour des subprime : il n’y avait pas de meilleure affaire que la structuration et la titrisation de créances à haut rendement
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Les rennes s’emballent : mais qui fait claquer le fouet ?
par Philippe Béchade 23 décembre 2009Malgré une hausse assez anodine de Wall Street lundi soir, le ramassage reprenait de plus belle, dans un marché toujours aussi creux, mardi matin. Ah, si seulement l’actualité avait pu se résumer à la hausse inattendue de 7,4% des reventes de logements anciens en novembre aux Etats-Unis ! La hausse du jour (+0,7% en moyenne en Europe) n’aurait souffert d’aucune ambiguïté, contrairement à l’envolée quasi miraculeuse de la veille
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S’il nous fallait sortir un gros titre pour résumer la séance de jeudi, nous le consacrerions à l’envol de 1,5% du dollar/euro après la dégradation d’un cran de la notation de la dette souveraine de la Grèce par Standard & Poor’s de A- à BBB+. Le billet vert a culminé à 1,4315/euro peu après la publication de l’indice des indicateurs avancés du Conference Board. Il a progressé de 0,9% au mois de novembre, signant sa huitième hausse consécutive et atteignant son meilleur niveau depuis juillet 2007
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Super Noël contre les "Quatre sorcières" : le retour du vengeur aux rennes masqués
par Philippe Béchade 16 décembre 2009L’indice d’activité industrielle baptisé "Empire State", le baromètre régional de la Fed de New York enregistre au mois de décembre la plus forte chute en un mois de son histoire (-21 points). Il passe de 23,5 à seulement 2,55 : c’est le niveau qu’il affichait mi-juillet, alors que le Dow Jones plafonnait encore sous les 8 500 points. Le consensus tablait sur une stabilité vers 24, après 34,6 en octobre.